IP/06/1612
Bruxelles, le 22 Novembre 2006
Données environnementales : la Commission se
félicite de l'accord concernant le système INSPIRE
La Commission européenne salue l'accord auquel le Parlement européen et
le Conseil sont parvenus hier soir dans le cadre du comité de conciliation, à
propos d'une directive créant le système INSPIRE (Infrastructure pour
l'informations spatiale en Europe). Ce système renforcera la base de
connaissances exploitables aux fins de la politique environnementale et il
permettra aux citoyens, aux acteurs concernés et aux décideurs d'y accéder
plus facilement. La directive couvrira une gamme très large de données
spatiales, depuis les renseignements cartographiques de base tels que les
dénominations géographiques et les unités administratives jusqu'aux
informations environnementales concernant par exemple les sources de
pollution, la qualité de l'environnement ou la localisation des sites protégés.
À l'heure actuelle, les données de ce type ne sont pas toujours disponibles
ni suffisamment cohérentes aux fins de la conception et de la mise en œuvre
de la politique environnementale. La nouvelle directive définit des
obligations relatives à l'usage que les autorités des États membres doivent
faire des données qu'elles collectent. Le projet de directive avait été présenté
par la Commission en 2004, mais certains États membres étaient mis en
difficulté par les dispositions exigeant de leurs autorités une attitude plus
ouverte en matière d'accès aux données qu'elles possèdent. Il est
maintenant acquis que la directive sera formellement adoptée au début de
l'année prochaine et que les États membres auront deux ans pour la
transposer dans leur droit national.
M. Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l'environnement, a fait la
déclaration suivante sur le résultat qui vient d'être obtenu : «Un premier pas
important a été franchi dans la voie qui mène à une attitude plus ouverte en ce qui
concerne l'utilisation des données dans l'UE. Il n'y a pas de bonne politique sans
bonne information, or la directive va nous aider à améliorer la disponibilité, mais
aussi la cohérence des éléments d'information dont nous avons besoin.»
Au sein du comité de conciliation, les discussions les plus animées entre les
représentants du Conseil et du Parlement portaient sur les droits de la propriété
intellectuelle, la confidentialité statistique, la tarification des prestations permettant la
consultation des données et enfin les conditions applicables aux fournisseurs de
données quant aux contreparties financières qu'ils peuvent exiger pour les données
ainsi fournies à d'autres autorités publiques. Telles sont les questions sur lesquelles
on s'est entendu.