Selon l'agence officielle sud-coréenne Yonhap, qui cite un responsable accompagnant le
président, Nouaïmi a "promis d'aider à assurer un approvisionnement stable de brut à la Corée du
sud".
"Nous répondrons à toute demande de la Corée", a affirmé le ministre, selon le secrétaire pour la
presse du président sud-coréen, Choe Geum-nak.
Les Etats-Unis poussent leurs alliés, dont la Corée du Sud, à diminuer de manière "significative"
leurs achats de brut auprès de l'Iran.
La Corée du Sud, pays fortement industrialisé mais dépourvu de ressource naturelle dans le
secteur de l'énergie, est le cinquième importateur mondial de pétrole. Ses achats représentent
10% des exportations iraniennes. Elle n'a pas réduit ses importations, malgré les appels des
Etats-Unis.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, avait assuré en janvier que son pays pouvait
rapidement compenser les exportations de brut de l'Iran en cas de sanctions pétrolières
occidentales contre ce pays.
"Nous produisons actuellement entre 9,4 et 9,8 millions de barils par jour" (mbj) et "nous avons
une capacité de production de 12,5 mbj", avait indiqué le ministre saoudien.
Après l'Arabie saoudite, le président sud-coréen doit se rendre au Qatar et aux Emirats arabes
unis.