La région orientale de l'Arabie saoudite témoigne d'une escalade de violences sans précedent ,
alors que les protestations continuent de se propager dans différentes provinces du pays.
En effet, selon la chaîne satellitaire iranienne alAlam, le mouvement saoudien des Jeunes a
dénoncé les violences pérpetrées par les forces sécuritaires, au point de transformer la région de
Awamiya en une caserne militaire , bloquant ses routes principales par des barrages mobiles,
arrêtant les passants.
Le site saoudien Awamiya a rapporté ce mercredi que le mouvement saoudien des Jeunes, qui
avait organisé une manifestation dans la rue de la Révolution, Mardi à Qatif, a souligné dans un
communiqué que le recours des autorités saoudiennes à des méthodes répressives contre la
population civile, ne le sdécouragera point, et que ces méthodes renforceront la détermination
des jeunes à poursuivre leurs protestations et exiger la liberté et la justice.
Les manifestants brandissaient des banderoles appelant à la démission du gouverneur de la
région de Qatif et ont dénoncé les politiques sectaires pratiquées par le régime saoudien.
Le mouvement des Jeunes a accusé
"les autorités de l'État, d'avoir tué quatre martyrs, leur reprochant de se soucier peu de la vie de
nos citoyens".
"Au lieu de retenir ses forces armées, elles les lâchent contre nous, ce qui confirme la légitimité
de notre lutte et de nos revendications ",ajoute le mouvement dans un communiqué.
Et de préciser que "toute attaque contre n'importe quelle région du Qatif est une attaque contre
tout le Qatif".
Selon un militant saoudien, cité par alAlam, " le gouvernement saoudien ne veut pas l'accalmie et
ne veut même pas écouter nos demandes populaires, à savoir la libération des prisonniers
d'opinion, le droit à des libertés politiques et intellectuelles dans le pays."
Il a déclaré"que le pouvoir saoudien n'a toujours pas compris qu'à chaque fois qu'un des nôtres
tombent en martyr, nous nous unissons à lui faire face et plus il nous réprime, plus nous
attacherons à nos droits légitimes , selon le droit international et les principes des droits de
l'Homme".