Opération Patathon
Une journée de glanage festive, ludique et solidaire au prot des Banques Alimentaires
Le 9 octobre 2016, McCain en partenariat avec les Banques Alimentaires, le Gappi et ENACTUS, organise une
opération unique et engagée : Le Patathon qui remet au goût du jour une pratique ancestrale consistant à
ramasser les légumes (ou fruits) oubliés ou laissés dans les champs après la récolte : le glanage. Un come
back ludique et solidaire pour mobiliser les français du Nord-Pas-de-Calais à devenir acteur de change-
ment et lutter contre le gaspillage alimentaire, en faveur des Banques Alimentaires.
Glaner pour une bonne cause
Organisée en plein cœur des terres agricole des Hauts de France, cette opération solidaire, durable et innovante, invite
les familles et étudiants, à récolter des pommes de terre au prot des Banques Alimentaires, pour soutenir les membres
de la communauté les plus démunis.
Véritable marathon de la pomme de terre, le Patathon mobilise et sensibilise les participants à la lutte contre le gaspil-
lage alimentaire, enjeu majeur du 21ème siècle.
Une journée riche en émotions
Après avoir glané des tonnes de pommes de terre, les participants se réuniront autour d’un buffet à la ferme
et pourront participer à des ateliers ludiques et pédagogiques avec la pomme de terre, la solidarité et le
divertissement comme maîtres mots.
Plus d’informations et inscription sur www.patathon.org ou sur
Le glanage c’est quoi?
Le glanage : d’un droit paysan à une pratique éco-responsable en expansion
À l’origine, le glanage se dénit par le fait de ramasser ce qui reste au sol après la récolte. Il se pratiquait traditionnellement à
l’aube ou à la tombée de la nuit pour ne pas gêner la moisson et les paysans. Depuis, la loi a évolué, la pratique reste tolérée
et le prol des glaneurs a changé. Désormais, ceux-ci ne sont pas seulement des travailleurs pauvres issus des campagnes :
ce sont aussi des urbains écolos et soucieux du gaspillage.
Glanage, une tradition venue des campagnes
Le glanage est un droit d’usage de la production agricole, puisant ses racines au Moyen Âge, en France mais aussi en Belgique.
Traditionnellement dévolu aux récoltes de blé et de maïs, on le voit s’étendre à d’autres sortes de cultures au l des époques.
Aujourd’hui, on redécouvre le glanage lors de promenades dans la nature.
Glaneurs, glaneuses, que dit la loi ?
Derrière la pratique du glanage, il y a une loi qui établit un « droit » au glanage. La loi distingue le glanage du grappillage, qui s’assimile
à la cueillette de ce qui reste sur les arbres ou dans les vignes. La pratique est désormais autorisée et tolérée pour tous, après la récolte
ainsi qu’en journée, sauf si un arrêté municipal l’interdit. Il reste cependant prohibé de glaner sur un terrain fermé. Si vous voulez donc
glaner pendant vos balades à la campagne, limitez-vous aux fruits tombés ou demandez aux propriétaires avant de vous aventurer
dans leurs champs. Enn, notez que le râtelage, l’action de ramasser avec des outils est interdite, puisqu’il s’assimile à une récolte.
S’appuyant sur des racines anciennes et un droit reconnu, le glanage a essaimé ces dernières années : dans une société d’hyper
consommation, ceux qui le pratiquent aujourd’hui revendiquent une économie basée sur le partage et l’anti-gaspillage.
Glaner en ville à l’ère de la récup’ alimentaire : une tendance de fond ?
Il s’est observé ces dernières années que le glanage s’est déplacé des campagnes à la ville. À la campagne, le glanage a
reculé avec la perfection des machines qui laissent moins de récoltes isolées. Il se pratique désormais davantage en ville à la
n des marchés, dans les poubelles des commerçants ou dans les conteneurs de supermarchés.
Selon un sondage de l’Observatoire des pratiques de consommation émergente (Obsoco), on estime que près de
20% des Français se livrent au glanage. Ces nouveaux adeptes ne le sont pas uniquement par nécessité économique.
Ils sont aussi convaincus que ces pratiques anti-gaspillages correspondent à une manière de consommer plus durable.
À l’heure de la « sharing economy », le droit d’usage du glanage s’est transformé en un droit au partage.