Univ. Nice Sophia Antipolis - 1`
ere ann´
ee Licence Portail SF - Sem 2 2014-15
Analyse II - R´
evisions 3
Suites num´eriques
1 D´efinitions g´en´erales
D´efinition 1.1 On appelle suite num´erique r´eelle (resp. complexe) toute application u:N→R(resp.
C). Pour tout n∈N,u(n)est usuellement not´e unet est appel´e terme d’indice nde la suite. Une
telle suite est not´ee u,(un)ou (un)n∈N.
D´efinition 1.2 a) Une suite (un)est dite constante `a partir d’un certain rang ou stationnaire s’il
existe C∈Cet N∈Nv´erifiant ∀n≥N,un=C.
b) Une suite r´eelle (un)est dite major´ee s’il existe M∈Rv´erifiant ∀n∈N,un≤M.
c) Une suite r´eelle (un)est dite minor´ee s’il existe m∈Rv´erifiant ∀n∈N,m≤un.
d) Une suite r´eelle (un)est dite born´ee ssi elle est major´ee et minor´ee.
Proposition 1.3 Une suite r´eelle (un)est born´ee ssi il existe M∈R+v´erifiant ∀n∈N,|un|≤ M.
D´efinition 1.4 Une suite complexe (un)est dite born´ee ssi il existe M∈R+v´erifiant ∀n∈N,
|un|≤ M.
D´efinition 1.5 Soient (un)et (vn)deux suites complexes et λ∈C. On note λ.u la suite de terme
g´en´eral λun. On note u+vla suite de terme g´en´eral un+vn.
D´efinition 1.6 a) On appelle suite arithm´etique de raison r∈C, toute suite u= (un)telle que
∀n∈N, un+1 =un+r. Alors un=u0+nr, ∀n∈N.
b) On appelle suite g´eom´etrique de raison q∈C, toute suite u= (un)telle que ∀n∈N, un+1 =qun.
Alors un=u0qn,∀n∈N.
2 Limites
2.1 Convergence
D´efinition 2.1 On dit qu’une suite num´erique (un)tend vers l∈Csi
∀ > 0,∃N∈N,∀n≥N, |un−l|≤ ⇔| un−l|→ 0.
On note un→l. Si (un)converge alors sa limite est unique. Et on la note lim
n→+∞un.
Th´eor`eme 2.2 Si `a partir d’un certain rang |un−l|≤ vnet si vn→0alors un→l.
2.2 Divergence infinie pour les suites r´eelles
D´efinition 2.3 On dit qu’une suite r´eelle (un)tend vers +∞si ∀M∈R,∃N∈N,∀n≥N, un≥M.
On dit qu’une suite r´eelle (un)tend vers −∞ si ∀M∈R,∃N∈N,∀n≥N, un≤M.
Une suite peut avoir trois comportements possibles :
- converger (i.e. admettre une limite finie),
- diverger vers un infini,
- diverger sans limite (par exemple : un= (−1)n, un= (−1)n.n...).