LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS Une étude sur la création de l'espace et du temps Johann A. LUSSANGE LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS Une étude sur la création de l'espace et du temps L'Harmattan 5-7, rue de l'École Polytechnique 75005 Paris FRANCE L'Harmattan Inc. 55, rue Saint-Jacques Montréal (Qc) CANADA H2Y lK9 L'Harmattan Hongrie Hargita u. 3 1026 Budape~ HONGmE L'Harmattan Italia Via Bava, 37 10214 Torino ITALlli @ L'Harmattan, ISBN: 2001 2-7475-0928-1 Sommaire Avant-propos... 9 Chapitre Un : La relativité et la théorie quantique Première Partie: L'idée de relativité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 1) La relativité restreinte et générale: théorie et principes... ..... ..........15 2) Les trous noirs et la gravitation relativiste .42 3) Les trous de ver et les univers parallèles ...56 4) La relativité et ses nouveaux paradoxes: expérimentation, observation et raisonnement. . . . . . .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .66 Seconde Partie: La physique des particules à l'épreuve du temps 1 )La physique des particules et l'étude des interactions... 83 . . . . . . .. . . . . . ... . .84 2)La théorie quantique 3) Quelques grands domaines de recherche actuels... ... ... ... ...94 ... ...105 Chapitr~ Deux: L'analyse temporelle Première partie: Les principaux concepts de l'analyse temporelle. .... .. 115 Seconde partie: Le cas unique du voyage centre-cible et les cinq cas du voyage centre-source .. .. .. .. .. .. .. Chapitre Trois: Le globisophisme Conclusion. Annexes. Glossaire. .. .. ... .. .. ...124 137 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . ... . . . . . . . . . . .. .149 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... 151 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 I i 0 graph i e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 1 69 Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 71 Bib Avant-propos Dans son livre An Introduction to the Meaning and Structure of Physics Léon Copper écrit: "s'il est vrai que l'on construit des cathédrales aujourd'hui dans la Science, il est bien dommage que les gens n'y puissent entrer, ne puissent pas toucher les pierres elles-mêmes". La vulgarisation a trouvé sa vocation. Son ambition réside dans l'explication simplifiée et rationnelle des phénomènes complexes de la nature. Le présent ouvrage reprend en partie cette vocation en explicitant sous forme de texte scientifique accessible à tous, les concepts majeurs de la théorie de la relativité et de la physique quantique. Quelle est la nature des rapports qui unissent l'homme et ses activités scientifiques? Quoi qu'il en soit, la science est l'une de ses expressions qui l'ont mené le plus haut. Un rythme chronologique marque et accentue ainsi chaque découverte. Le rêve d'Icare s'est réalisé avec l'Eole en 1890, mais aussi celui du Capitaine Némo, puis celui de Jules Verne avec Le voyage dans la Lune, en 1969. Un rêve reste cependant inachevé. Un rêve aussi fantastique que fascinant, et ce rêve, c'est celui de H.G Wells avec La machine à explorer le Temps. Ayant inspiré les plus grands auteurs de sciencefiction du XIXème siècle, on peut considérer que le voyage dans le temps est devenu scientifique au XXème siècle, et parions sur le fait qu'il deviendra expérimental dans un futur proche. Je pense qu'il est nécessaire de préciser que cet ouvrage tente, à sa mesure, de s'adresser au large public et qu'il peut dès lors définir son intérêt comme étant celui d'un livre de vulgarisation. L'appréhension que pourrait susciter la difficulté de certains concepts comme ceux décrits dans ce texte est prise en compte, puisque chaque titre de paragraphe est balisé par un nombre d'étoiles (0) qui va croissant avec la difficulté du texte. De plus, pour répondre aux besoins de simplicité qu'exige cette vulgarisation, aucune équation mathématique n'apparaît au fur et à mesure que le lecteur progresse. Par respect pour la physique théorique, un ensemble restreint de relations célèbres est cependant présent en annexe de cet ouvrage. Le profane n'est absolument pas tenu de s'y référer pour comprendre le texte. Ce texte n'est d'ailleurs construit qu'à partir de raisonnements physiques que chacun est en mesure de comprendre. Dans un premier chapitre, cet ouvrage traitera principalement de phénomènes relativistes, mais n'exclura aucunement le monde microscopique en abordant certains aspects fondamentaux de la théorie quantique. Pour cela, une étude de certaines disciplines de la physique microscopique est impérative: la compréhension de l'asymétrie du temps, de l'hypothèse des univers parallèles, du principe de causalité, de l'antimatière, ou encore des phénomènes se déroulant au niveau des singularités. Il faut à ce propos que les choses soient claires: le thème principal de cet ouvrage concerne les voyages dans le temps, étudiés au niveau physique. Il s'agit donc d'expliquer certains travaux effectués par des physiciens relativistes et quantiques, mais également de préciser les retombées et les conséquences des récentes et multiples découvertes sur l'ensemble de la physique. C'est en ceci que le premier chapitre se doit d'apporter les connaissances nécessaires à la compréhension du second: l'analyse temporelle, qui se base sur des faits et des considérations logiques afin d'analyser graphiquement les différentes possibilités du voyage dans le temps. 10 Plus que l'étude propre de ces voyages, c'est surtout la démarche d'esprit que l'on retrouve dans tout cet ouvrage et qui en représente l'originalité; il s'agit d'un procédé visant à comprendre un phénomène en l'analysant à partir des éléments dont il est constitué. Cette méthode de grande envergure ne fait pas que caractériser sinon définir la notion de logique temporelle ici visée: elle s'adapte de façon remarquable aux visions philosophiques que s'impose le « globisophisme » présenté dans le troisième chapitre. Un bref essai de quelques pages traite donc du globisophisme à un moment où la science pourrait se permettre d'être une forme de philosophie à part entière. N'est-il pas en effet décevant de voir la philosophie garder le plus fréquemment son caractère littéraire alors qu'elle ne fait finalement que reformuler différemment les plus profondes questions de la science? 11 Chapitre Un . La relativité et la théorie quantique. Première Partie: L'idée de relativité. La science remplace du visible compliqué par de l'invisible simple. J.Perrin L'idée de relativité est née d'une faille dans la construction théorique de la physique du XIXème siècle. Tout commence en 1881 et 1894 avec la série d'expériences réalisées par A.Michelson et E.Morley concernant la mise en évidence de l'éther. Proposé par certains théoriciens, l'éther était un milieu hypothétique au repos par rapport à l'espace absolu dans lequel pouvait "vibrer" la lumière, et le but de cette célèbre expérience était de mesurer la vitesse absolue de la Terre dans cet éther à l'aide d'un interféromètre. Face à l'impasse dans laquelle se trouva la physique de cette époque après l'infirmation de l'existence de l'éther par cette expérience, les principaux concepts de la relativité restreinte commencèrent à se dessiner aux yeux des physiciens de grande renommée. Parmi eux, H.Lorentz qui établit en 1904 les lois de transformation -concernant la variation des longueurs et des distances- qui portent aujourd'hui son nom, puis H.Poincaré qui construisit en 1905 le formalisme mathématique repris et complété par H.Minkowski en 1908, nécessaire à la notion d'espace-temps. Tous ces travaux font partie intégrante de la relativité restreinte d'Albert Einstein publiée en 1905. Einstein, qui avait déjà fait naître le scepticisme des esprits conservateurs de la physique continua pourtant dans cette voie avec la publication en 1915 de la relativité générale. La fameuse faille de la physique semblait déjà refermée dès lors qu'en apparaissait une autre: la physique quantique, née elle aussi avec le siècle, était incompatible avec cette relativité aux échelles microscopiques. Encore aujourd'hui, le théoricien tente de montrer l'imbrication de ces deux grandes théories. La physique quantique repose sur la compréhension du monde des particules élémentaires jusqu'à 10-33 centimètre. C'est la discipline des sciences physiques qui, de nos jours, intéresse probablement le plus grand nombre de chercheurs, théoriciens ou expérimentateurs. Depuis plus d'un siècle, des centaines de physiciens tentent de traduire l'héritage d'Einstein, même si ce dernier fut souvent étonné des retombées que pouvaient avoir ses prédictions sur la physique de façon générale. L'exemple le plus approprié est sans aucun doute celui des trous noirs. La relativité est en effet paradoxalement la théorie la mieux confirmée et ses retombées sont multiples. Même si nombre de spécialistes tentent encore de la mettre en défaut, faisons donc le pari qu'elle a encore de beaux jours devant elle. 14 1) La relativité prInCIpes. restreinte et générale: théorie et - La notion d'événement et d'espace-temps (0). Il faut bien comprendre la notion d'espace-temps: comme le collégien qui reste perplexe devant la notion abstraite de vide, le profane du monde relativiste doit parfaitement maîtriser ce concept. Le véritable problème vient probablement du fait que l'espace-temps n'est ni palpable ni observable. Dans notre univers, tout mouvement, toute évolution d'un système donné se fait par une "succession" d'événements. Or, la détermination précise d'un événement se fait dans l'espace et dans le temps. Prenons un exemple: vous souhaitez donner un rendez-vous à une personne au restaurant du troisième étage d'un immeuble, à 20H30. Vous devez indiquer l'avenue à emprunter (valeur des abscisses, première dimension), puis le numéro de l'immeuble du restaurant (valeur des ordonnées, deuxième dimension), et enfin l'étage où se trouve le restaurant (valeur de la profondeur, troisième dimension). Mais surtout, vous êtes obligé de préciser l'heure du rendezvous et donc de préciser la valeur de temps, quatrième dimension. Remarquez que ces quatre coordonnées d'espace et de temps interviennent obligatoirement dans la détermination d'un événement. C'est en ce sens que l'espacetemps peut se définir comme étant l'ensemble des événements. De façon plus générale, on définira tout évènement comme une variation spatio-temporelle (une longueur-durée) suffisamment petite pour être négligeable. 15 - La notion de temps propre-impropre, et les lignes d'univers (0). Qu'est-ce que le temps propre et impropre d'un corps? Figurons-nous ceci de la façon suivante: le temps propre d'un corps est le temps que mesurerait une horloge placée rigoureusement sur ce corps, tandis que son temps impropre est celui que mesurerait une horloge placée ailleurs. Dans la majorité des problèmes que nous étudierons en relativité restreinte, le temps propre d'un vaisseau spatial par exemple sera celui du pilote embarqué, et son temps impropre sera celui d'un observateur immobile au même instant. De façon générale, en relativité, le temps et l'espace possèdent les mêmes propriétés, et on retrouve aussi les notions d'espace propre ou Impropre. Explicitons enfin un dernier terme fondamental qu'il nous arrivera de rencontrer en relativité et en physique des particules: il s'agit des lignes d'univers. Particule tl y /....el évélte.-eltt"1 El et" E2 '.ltt" ), ~e.1'i~él ll-.,ltJ le. -te"'1'J i tl e.-t tl ...,,~ -.,~Jl «-"ltJ re'1'-.,c,e nVII et- :rvU). I I I ~~ I ~f I .P? IVU ~$f/ ~~/Il x /....'''It,eltt6/e, «e ce' évélt..",e,It-t' 'IJN-c,.ltl-tlt-66Cltt- ,.It,~t-.t~.. Ille 1-., vI.. Ille -.,tltJI MÂe 1-., 1'-.,~t-tc,Mle "~"'It-t Il,.. «'MÂ,1Je~J. Document 1. La ligne d'univers d'une particule est constituée par l'ensemble des points représentant chacun un événement donné de la vie de la particule. 16 Une ligne d'univers est un diagramme d'espace-temps, c'està-dire une représentation graphique présentant l'histoire des positions d'une particule, ou de tout autre corps, dans l'espace. Si cela peut déjà vous paraître plus clair, les lignes d'univers représentent l'ensemble des événements de la vie d'une particule. Elles peuvent parfois prendre le nom de trajectoires espace-temps. - Un postulat fondamental de la relativité' limite(OO). la vitesse Si, comme je le pense, la relativité se révélait correcte, [Einstein) serait considéré comme le Copernic du vingtième siècle. M.Planck Revenons cependant plus précisément à la relativité restreinte. L'un des piliers de cette théorie est que la vitesse de la lumière est une vitesse absolue et indépassable. C'est à dire qu'un rayon lumineux émis à l'avant d'un vaisseau spatial se mouvant à grande vitesse ne se déplace pas à une vitesse supraluminique (plus vite que la lumière) même si logiquement, on pourrait penser que sa vitesse naturelle s'ajoute à celle du vaisseau en mouvement. La lumière possède en effet une vitesse constante notée c qui ne varie pas lorsque l'on change de référentiel. Dans cette expérience, le photon (grain de lumière) gardera donc sa véritable vitesse c par rapport à n'importe quel observateur, immobile ou en mouvement par rapport au vaisseau spatial. 17 Motivations méthodologiques: il ne serait pas audacieux d'affirmer que la majeure partie de la physique du début du XXème siècle était englobée dans deux grandes théories que sont l'électromagnétisme et la mécanique. Cependant, quelques complications arrivèrent très vite, en particulier celles concernant la compatibilité de ces deux théories. Même si d'autres physiciens commençaient déjà à esquisser certaines des grandes idées qui seront celles de la relativité (tout particulièrement les travaux de H. Poincaré et H. Lorentz), c'est Einstein le premier qui réduisit ces incompatibilités apparentes à l'existence de deux postulats. L'existence de la vitesse limite est au cœur même de la relativité, puisque c'est le second postulat de cette théorie (le premier n'entre pas dans le cadre de cet ouvrage). Albert Einstein: Né en 1879 à Ulm en Allemagne. Elève médiocre tout au long de sa scolarité, il étudia cependant à l'école polytechnique près de Zurich en Suisse. Après avoir demandé la nationalité suisse en 1901, il reçut son doctorat de physique en 1905. Il parvint à devenir mondialement connu pour ses travaux sur les mouvements browniens des molécules, ainsi que pour son étude sur les phénomènes photo-électriques. Cependant, son immense célébrité est due à sa révolutionnaire théorie de la relativité restreinte impliquant l'équivalence de la masse et de l'énergie (E = mc2) en 1905, et surtout à sa théorie de la relativité générale en 1915 qui prend en compte la relativité restreinte dans le cadre de la gravitation et des distorsions de l'espace-temps. Après la venue d'Hitler au pouvoir, Einstein, en tant que juif et en tant que pacifiste émigra. Le grand accueil que lui firent les EtatsUnis marqua le début de longues années de recherche à l'université de Princeton portant sur l'unification de la relativité et de la théorie quantique. Soupçonnant la mise au point de l'arme atomique par l'Allemagne nazie, il écrivit la célèbre lettre au président Roosevelt en 1939 et se trouva ainsi involontairement à l'origine du programme nucléaire américain. Il trouva la mort en 1955. 18 L'observation devait bien sûr confirmer ce postulat. Destinée à mesurer la vitesse de la Terre dans l'éther, l'expérience de Michelson et Morley montra indirectement que la vitesse de la lumière est toujours identique. En effet, dans cette expérience, deux rayons lumineux étaient envoyés, l'un se dirigeant dans le sens du mouvement de la Terre dans ce présupposé éther, et l'autre possédant une trajectoire perpendiculaire à cette dernière. Puisque l'éther était le milieu théorique dans lequel devait vibrer la lumière, l'interféromètre employé avait pour but de montrer la différence de vitesse entre ces deux rayons lumineux. Quelle ne fut pas la surprise des deux expérimentateurs de constater que la vitesse des deux rayons était toujours identique! Deux conséquences apparurent immédiatement: la possible invraisemblance de l'éther, et la vitesse absolue de la lumière, comme le montre le raisonnement suivant. Sur un fleuve animé d'un courant de vitesse v, imaginons une course entre deux navires A et B. Le premier navire A fait un aller-retour entre les deux berges, perpendiculairement au courant du fleuve. Le second navire B effectue lui aussi un aller-retour de même longueur, mais cette fois-ci, en descendant le courant puis en le remontant. Ces deux navires A et B se déplacent à une vitesse constante c. Le calcul du temps de parcours pour chaque navire prouve par le simple théorème de Pythagore que le navire A aura fini son allerretour avant le bateau B. Et c'est évidemment ce qu'auraient aimé prouver Michelson et Morley. Or dans cette expérience où c est la vitesse des rayons lumineux émis, v la vitesse de la Terre dans l'éther, où le navire A représente le rayon envoyé perpendiculairement à la trajectoire de B qui est celle de la Terre dans l'éther, on trouve que les deux rayons lumineux arrivent très précisément au même moment! On expliquera ceci en physique par une invariance de la vitesse de la lumière dans n'importe quel référentiel, et par l'infirmation de l'éther. 19 - L'espace et le temps perdent leur caractère absolu en relativité restreinte (0 OJ. Si j'avais su, j'aurais été horloger. A.Einstein Intéressons nous à présent à un phénomène qui est issu de la relativité restreinte: l'espace-temps subit également des distorsions lors des voyages de corps à des vitesses approchant celle de la lumière (c==300000 km/s). Imaginons une civilisation très avancée capable d'opérer des voyages interstellaires à l'aide de vaisseaux spatiaux se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière. Un raisonnement un peu analogue au précédent permet de mettre en évidence ce phénomène. Soient deux individus X et Y qui tentent de réaliser une expérience. X sera dans un vaisseau se déplaçant à une vitesse relativiste tandis que Y sera immobile et verra passer devant lui le vaisseau de X. Lorsque X passera près de Y, il enverra un photon perpendiculaire à son axe de direction. Document 2. Comment et pourquoi les grandes vitesses modifient les distances et les durées en relativité. La distance parcourue par le photon pour X est inférieure à celle parcourue par le photon pour Y. Cela veut dire que la longueur des corps se déplaçant à des vitesses relativistesvarient selon le référentielchoisi. La vitesse de la lumière est une constante, et le temps est ici affecté au même titre que l'espace. 20