
3 Etude clinique 
a. Signes et symptômes de la maladie 
 
 Trouble de la mémoire : 
o ancienne  (perte  de  souvenir  d’enfance  ou  de  l’âge  adulte,  oubli  du  nom  des 
personnes…), 
o récente (oubli d’évènements qui se sont déroulés dans les jours précédents…), 
o immédiate (difficulté à retenir de nouvelles informations…). 
 Difficulté à exécuter les tâches familières (prendre ses médicaments, fermer la porte 
à clé,…). 
 Perte d’objet (rangement d’un objet là où il ne devrait pas être par exemple clé dans 
le réfrigérateur, brosse à dent dans la boîte à pain…). 
 Difficulté de langage (chercher ses mots pour construire des phrases cohérentes, oubli 
de mots faciles, emploi de mot facile, discours décousu…). 
 Difficulté d’orientation : 
o dans l’espace (se perdre dans sa propre rue, ne plus reconnaître sa maison…), 
o dans le temps (date, jour de la semaine…). 
 Jugement affaibli (la personne ne sait plus ce qui est important ou pas, n’a plus les 
notions de bien et de mal…). 
 Difficulté ou incapacité à planifier (n’ayant plus de repère dans le temps et n’ayant 
la  notion  de  l’abstrait  la  personne  peut  oublier  le  repas,  ne  pas  arriver  à  gérer  son 
budget…) 
 Changement d’humeur ou de comportement (changement d’humeur très rapide et 
sans raison apparente, joie à la tristesse, calme à la colère…). 
 Changement de personnalité (la maladie provoque un changement de la personnalité 
très  prononcé  par  exemple  si  la  personne  était  ouverte,  sociable  elle  deviendra 
renfermée et s’isolera…). 
 Manque d’enthousiasme (la personne n’a plus goût à rien et en particulier à la vie, 
elle  devient  inactive  c’est pourquoi  les encouragements  des proches  et  de  la  famille 
sont très importants pour ne pas la laisser dans un tel état d’esprit…). 
 
b. Diagnostic 
 
L’ensemble  des  études  montrent  que  seuls  50%  des  personnes  atteintes  de  la  maladie 
d’Alzheimer  sont  diagnostiquées  et  30%  sont  traitées.  Ce  qui  prouve  l’importance  du 
dépistage dès que certains signes comme ceux cités auparavant apparaissent. En effet, au plus 
vite la maladie est diagnostiquée au mieux son évolution pourra être freinée puisque le 
traitement pour l’enrayer n’existe pas encore. 
 
Lors de la première visite, le médecin va détecter des troubles de la mémoire (premier signe 
alarmant de cette maladie) ; Par la suite il fait passer au patient des tests psychotechniques qui 
montreront une altération des capacités intellectuelles du patient. 
Cependant, le diagnostic ne peut pas être confirmé sur une simple visite ou le seul passage de 
tests. 
C’est pourquoi, le médecin demande au patient d’effectuer des examens complémentaires afin 
de confirmer ou d’infirmer son diagnostic. En effet, les signes perçus par le médecin peuvent 
être liés à une autre maladie que la maladie d’Alzheimer. 
Parmi ces examens complémentaires un électroencéphalogramme peut  être  pratiqué, s’il  est 
altéré cela prouvera une modification de l’activité électrique du cerveau.