Les médicaments les plus récents ont essayé d`être - Rein

dossier spÉcial greFFe
octobre 2011 - avril 2012 - Reins-Échos n°11
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mÉdicaments
interrompus au de d’un certain délai
post-greffe et il existe même des pro-
tocoles de transplantation sans corti-
cdes. Une étude ayant compa les
difrents modes d’administration des
corticoïdes, arrêt dans la 1ère semaine
post-greffe, après plusieurs mois de
greffe, ou transplantation sans cor-
ticdes, a consta que, même si la
survie du greffon est la me dans
les 3 groupes, l’incidence du rejet aigu
est significativement plus faible en cas
d’arrêt précoce.
En début de transplantation, il est, en
France surtout, généralement admi-
nistré un traitement d’induction , com-
posé d’immunoglobulines capables
de diminuer rapidement et avec une
grande efficaci les fenses immu-
nitaires et d’empêcher le rejet aigu.
Ces médicaments inhibent la proli-
fération du lymphocyte T à difrents
niveaux. Ce sont essentiellement les
sérums anti-lymphocytaires (Thymo-
globulineTM, ATF FreseniusTM) et
des anticorps se fixant sur le récep-
teur d’un facteur de croissance indis-
pensable pour la proliration du lym-
phocyte T (Basiliximab : SimulectTM).
Ce dernier est servé aux premres
transplantations simples alors que
les sérums anti-lymphocytaires sont
recommandés pour les transplanta-
tions dites à haut risque immunolo-
gique, comme les retransplantations.
Selon le rapport de l’Agence de Bio-
médecine, la survie du greffon est,
toutes greffes confondues, aux alen-
tours de 68 % à 10 ans.
Un traitement à la carte ?
Les médicaments les plus récents
ont essayé d’être une réponse au pro-
bme de la toxicité nale des anti-
calcineurines, responsable de dys-
fonctionnements du greffon. Il a é dit
que cette toxicité était inévitable mais
même si sa part est difficile à pci-
ser, elle est revue à la baisse dans des
publications plus centes. Des proto-
coles avec des doses duites d’anti-
calcineurines ont été étuds mais
c’est surtout leur art complet qui est
bénéfique pour la fonction du trans-
plant. Les anticalcineurines peuvent
être dans ce cas remplaes par un
médicament de la famille des inhibi-
teurs de m-TOR (m-TOR est une pro-
téine cessaire à l’ente de la cel-
lule dans le cycle cellulaire qui permet
à la cellule de se multiplier), Siroli-
mus (RapamuneTM) ou Everolimus
(CerticanTM). Des études de compa-
raison de ces 2 familles de médica-
ments, il ressort que les inhibiteurs
de m-TOR auraient une efficacité un
peu inrieures à celle des anticalci-
neurines. Par contre, ils n’ont pas de
toxicité nale et dans les études
la CsA a é replacée par du Siroli-
mus, on constate une amélioration de
la fonction nale. A condition cepen-
dant que le changement ne soit pas
trop tardif. Une grande étude, appe-
lée CONVERT, ayant inclus 830 trans-
plantés naux, a conclu que lorsque
la fonction nale est trop basse au
moment de la conversion (clearance
de la créatinine inférieure à 40 ml/
mn), le patient n’en tirait aucun né-
ce avec le risque même de voir sa
fonction rénale se grader plus vite.
Une autre étude a mont qu’une pro-
téinurie supérieure à 0,8 gr/jour au
moment de la conversion était aussi
pdictive d’une évolutionfavorable
de la fonction nale sous Sirolimus.
Les inhibiteurs de m-TOR ont aussi
l’inconnient de retarder la cicatrisa-
tion des tissus, particulièrement chez
les personnes en surcharge pondé-
rale, ce qui peut entraîner des com-
plications post-oratoires lors de
la transplantation ou à distance de la
greffe, lorsqu’une intervention chirur-
gicale autre est programmée. Ceci
explique que cette famille dedica-
ments ne soit ralement pas intro-
duite le jour de la transplantation mais
plus tardivement autour du mois, la
période initiale de la greffe étant cou-
verte par un traitement plus classique,
anticalcineurine et Acide Mycopno-
lique. Les inhibiteurs de m-TOR sont
responsables d’une augmentation du
cholestérol dans le sang mais inver-
sement, les études réalies en trans-
plantation cardiaque nous appren-
nent qu’ils ont un effet de protection
vasculaire en inhibant la multiplica-
tion des cellules de la paroi vascu-
laire, qui est mise en cause dans le
rétcissement de leur calibre. Les
inhibiteurs de m-TOR ont de me
la propr de freiner la proliration
de cellules tumorales. Les cancers
seraient moins fréquents chez les
transplantés sous Sirolimus et le rem-
placement de l’anticalcineurine par du
Sirolimus chez les patients ayant pré-
sen un cancer cutané semble dimi-
nuer le risque de cidive. L’équilibre
entre le pouvoir immunosuppresseur
du dicament et son potentiel anti-
canreux peut être difficile à trou-
ver. Les inhibiteurs de m-TOR, de par
l’absence de toxicité nale et par ce
potentiel anticanreux et de protec-
tion vasculaire, sont donc des médica-
ments ts intéressants dont l’utilisa-
tion est malheureusement limie par
leurs effets secondaires, digestifs en
premier lieu.
Parmi les traitements les plus récents
dont l’intérêt est bien prouvé, lela-
tacept est un dicament original
pour différentes raisons, sa nature,
sa cible et son mode d’administration.
Les médicaments
les plus récents
ont essayé dêtre
une réponse au
probme de la
toxicité rénale des
anti-calcineurines,
responsable de
dysfonctionne-
ments du greffon.
Il a été dit que
cette toxici était
ivitable mais
même si sa part est
difcile à pciser,
elle est revue à
la baisse dans des
publications plus
récentes.
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