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Le Chemin Vers La
Confédération
L’Unité G3
1837 à 1839 : La Rébellion
! Dans le Bas-Canada les efforts de
changement politique se poursuivent
de 1830 à 1837. En 1837, les tensions
éthniques entre la majorité
canadienne-française et la minorité
britannique ont poussé les opinions
des Canadiens-français à l’extrême.
1837 à 1839 : La Rébellion
! Dans le Haut-Canada, la
situation a dégénéré en crise
lorsque le gouverneur, Sir
Francis Bond Head, a participé
activement à une élection et a
aidé les Tories (et le Pacte de
Famille) à la remporter.
Vue arrière de l’église de Sainte-Eustache et la dispersion
des insurgents. Le 14 décembre 1837.
Insurgés au
Canada-Haut
1837 à 1839 : La Rébellion
! Des rebellions ont éclaté dans le
haut et le Bas-Canada en 1837 et, à
nouveau dans le Bas-Canada en 1838.
Ces rébellions ont été rapidement
réprimées et la panique qu’elles ont
causée au depart a donné beaucoup
de pouvoirs aux groupes
conservateurs des deux provinces.
Suite des Rébellions
! Les gens qui avaient aidé l’armée
pendant les rébellions de 1837
et 1838 ou qui avaient subi des
dommages attribuables aux
actions de l’armée ont été
dédommagés et protégés par la
loi contre les poursuites
judiciaires.
Suite aux rébellions
! Le gouvernement britannique est
alarmé et envoye Lord Durham
comme gouverneur-général et hautcommissaire. Son mandat inclut
d’enquêter sur les rébellions et
présenter son rapport sur le sujet.
Il arrive le 29 mai 1838. Quatre mois
plus tard, il démissionne et rentre à
l’Angleterre.
! John Lambton est aussi connu
comme Radical Jack parce qu’il
avait appuyé les reformes
anglaises.
! A trouvé “two nations warring
within the bosom of a single
state.”
! Au Canada-Haut il est bien reçu
par les Réformateurs pour la
suggestion du gouvernement
responsable mais traité en
raciste au Canada-Bas pour avoir
proposé leur assimilation.
! Durham disait que tous privés
d’une connaissance de la langue
anglaise se trouverait
politiquement,
économiquemement et
culturellement inférieur et sans
espoir.
Le Rapport Durham
! L’Union du Haut-Canada et du BasCanada.
! Le Gouvernement responsable,
dominé par les habitants anglais des
Canadas.
! Le contrôle par la colonie des
affaires intérieures (mais dans un
sens très limité.)
! L’assimilation de la population
francophone.
Réaction : La Grande Brétagne
! Le secrétaire de la guerre et
des colonies, Lord Russell
n’acceptait pas la proposition
de gouvernement responsable.
Selon lui, c’était céder intérêts
des rebelles violents et que le
conseil colonial ne devrait pas
conseiller la Couronne.
Réaction : Le Bas-Canada
! Plusieurs sont outragés par la
recommandation d’assimilation et
l’insinuation qu’ils n’avaient pas de
culture ou d’histoire. D’autres
voulaient toujours le gouvernement
responsable.
! Dans l’ensemble, la population était
apathique après l’échec des
rébellions.
! Le clergé appuyait aussi le statut
quo, décourageant les réformes.
Réaction : Haut-Canada
! Les reformateurs étaient
enthousiasmés par l’idée du
gouvernement responsable.
! La classe dirgeante
conservatrice en était moins
impressionnée, bien qu’elle
l’appuyait.
L’Acte d’Union
! Les deux Canadas sont réunis en 1840.
! L’arrangement est décidemment moins juste
pour le Bas-Canada qui devait aider à
rembourser la dette de 1,2 millions de £
(même si sa dette est très faible) et n’avoir
que 50% des sièges (même si sa population
était beaucoup plus importante.)
Articles importants
!
Article I : Union du Haut-Canada et du Bas-Canada dans la province du Canada.
!
Article XII : Les régions du Haut-Canada et du Bas-Canada doivent avoir un nombre égal
de sièges dans la province nouvellement unie.
!
Articles XXXVII à XXXIX : Le lieutenant-gouverneur et la Couronne ont le pouvoir de
révoquer des projets de loi adoptés par l'Assemblée.
!
Article XL : Le lieutenant-gouverneur doit garder les pouvoirs qu'il avait avant l'union.
!
Article XLI : Tous les documents gouvernementaux officiels doivent être en anglais
seulement.
!
Article XLVII : Les lois doivent rester les mêmes dans le Haut et le Bas-Canada comme
«… si les deux dites provinces n'avaient pas été réunies tel que susdit » [TRADUCTION].
!
Articles L et LI : Création d'un fonds de fonctionnement consolidé.
Régression
! Le premier gouverneur du Canada-Uni, le
Baron Sydenham, a agi comme un PremierMinistre, et a formé son propre cabinet.
Ceci a bien fonctionné pendant les années
fragiles après la rébellion.
! Mais le deuxième gouverneur après lui, sir
Charles Bagot, a annulé ses efforts. Il
n’acceptait pas qu’un gouverneur soit
responsable à son suzerain et à la
législature locale.
! Pourtant, Métcalfe est remplacé par Lord
Elgin, sous le nouveau gouvernement
britannique reformateur, qui voulait
réduire son influence dans les colonies.
Premier Gouvernement Élu
!
Londres favorise les candidats conservateurs lors de ces premières
élections.
!
Au Canada-Ouest, le Reformateur Robert Baldwin réussit à faire élire 26
députés; au Canada-Est, Louis-Hippolyte LaFontaine ne réussit à faire élire
que 7 députés réformistes.
Les deux hommes politiques comprennent alors qu'ils doivent s'associer
pour contrer les tentatives de Londres de dicter la conduite de la colonie.
Chacun y trouve son compte. Baldwin veut que les volontés de la chambre
d’assemblée soient respectées. La Fontaine, de son côté, est d'avis qu'il
doit abandonner l’idée d’un état français en Amérique et jouer le jeu du
!
système politique britannique pour assurer la survie des Canadiens
français en Amérique du Nord britannique.
! Le succès de cette coalition sera limité par le nouveau gouverneur Charles
Metcalfe, décidé à remettre les reformistes à leur place.
! Pourtant, Baldwin et LaFontaine formeront un autre gouvernement de
coalition entre 1848 et 1851, une fois que le gouvernement responsable est
établi.
SirRobert Baldwin
L’Union mise à l’épreuve
! Louis-Hippolyte LaFontaine a insisté pour
parler français à l'Assemblée de la province
du Canada, malgré que la langue officielle
soit exclusivement l'anglais. En fin de compte,
le gouvernement a cédé et a changé l'Acte
d'Union de façon à autoriser l'utilisation du
français à l'Assemblée.
! Durham croyait que l’Acte d’union affaiblirait
le pouvoir des partis canadiens-français. Il a
eu l’effet opposé : aucun gouvernement ne
pouvait se former sans l’appui des partis
canadiens-français.
L’Union mise à l’épreuve
! Par conséquent, il a fallu peu de temps pour
que l'on révoque le caractère unilingue
anglais de l'Assemblée et pour instaurer un
système de co-premiers ministres. Puisque
les alliances étaient parfois improbables et
que des problèmes les brisaient souvent, les
gouvernements ne duraient pas longtemps.
En fin de compte, cela a commencé à
ébranler la confiance des gens en l'union des
provinces.
Le Gouvernement Responsable
! La responsabilité ministèrielle apparaît en
1848, quand le gouvernement responsable
est donné aux colonies de l’Amérique du
Nord. À partir de ce moment, les ministres
auraient besoin de la confiance de
l’Assemblée Législative ou seraient obligés de
se retirer. Cette concession par Londres
constituait un grand pas vers la démocracie
parlementaire. Malheureusement, elle a aussi
contribuée à l’instabilité politique qui a
marqué la décennie précédant la
Confédération.
Le gouvernement responsible…en
Nouvelle-Écosse!
! Joseph Howe est le
premier à profiter de la
nouvelle politique de la
GB et de l’appui de Grey
au gouvernement
responsable.
! Le nouveau gouvernement
est formé en février
1848.
! Au Canada, les
réformateurs Robert
Baldwin et Louis
LaFontaine forment un
conseil en mars 1848.
Rep Par Pop
! En raison d'une immigration importante, la
population anglophone de Canada-Ouest a
rapidement dépassé celle de Canada-Est.
Toutefois, en vertu de l’Acte d’Union de 1840,
les sièges en Chambre étaient divisés
également entre le Canada-Est et le CanadaOuest. Cela a poussé le Haut-Canada à
demander la représentation selon la
population, ou " rep by pop ".
Obstacles à l’expansion
Le Pont ferrovier Victoria
sur le Saint-Laurent
Par la fin des années 1850 les terres cultivables de Canada-Ouest
avaient toutes étaient vendues. La prochaine frontière se trouvait à
l'ouest du lac Supérieur, dans les terres appartenant à la Compagnie
de la Baie d’Hudson. En Canada-Est, on craint que cette annexation
changera l’équilibre des sièges dans l’assemblée.
Le chemin de fer du Grand Tronc avait amassé une dette de 72 millions
en 1860, ce qui empêchait le Canada-Uni de vouloir financer un chemin
de fer national.
L’Union Suggérée
! George-Étienne Cartier a été co-premier ministre avec
John A. Macdonald de 1858 à 1862. John Ross était un
réformiste et le receveur général dans le
gouvernement Macdonald-Cartier. Sir Edward BulwerLytton a été secrétaire d'État pour les colonies de
1858 à 1859.
! Les résolutions envoyées à Londres par Galt incluent
les suivantes :
! 1.Que la Chambre d’assemblée de la province du Canada
appuie une “union fédérée par la subdivision de la
province en deux ou plusieurs divisions…” ! 2. Que le gouvernement fédéral proposé régisse les
territoires du Nord-Ouest et de la baie d'Hudson.
Il fallait aussi que MacDonald (Conservateur) and George
Brown (Libéral) révèlent leur intérêt à poursuivre un
gouvernement de coalition pour sortir de l’impasse politique.
La Guerre de sécession
Lorsque la Grande-Bretagne a envoyé 14 000 soldats par mesure de
précaution, ils ont dû marcher 1 100 kilomètres en hiver parce que le
chemin de fer Intercolonial n’était pas achevé.
! Cette guerre (1861-1865) a posé des problèmes
touchant un chemin de fer perçue comme nécessaire
à la défense. La Guerre avait causé des tensions
entre la Grande-Bretagne et les états du Nord. La
victoire du Nord dans la guerre de Sécession a
accentué les inquiétudes britanniques, craignant un
gouvernement américain plus agressif.Une
fédération des colonies britanniques d'Amérique du
Nord serait plus puissante et, ce qui est plus
important encore, assumerait les coûts de sa propre
défense. Jusqu'alors, le Canada avait refusé de
payer pour sa propre défense - à part une milice mal
entraînée.
La Conférence de Charlottetown
! L'union des Maritimes était une idée qui plaisait au
gouverneur du Nouveau-Brunswick, Arthur Gordon Hamilton,
pour la même raison qui poussait la Grande-Bretagne à
favoriser une union de toutes les colonies britanniques
d'Amérique du Nord. En 1864, on a suggéré une conférence
incluant le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-écosse, l’Île-duPrince-édouard et Terre-Neuve. L'idée intéressait les
politiciens canadiens et, en septembre 1864, ils se sont joints
à la Conférence de Charlottetown.
La conférence de Québec
Le Parlement en
construction 1865
! Cette conférence a suivi celle de Québec de
seulement un mois. Les soixante-douze
résolutions rédigées à la fin de la conférence
formaient le noyau de la future Constitution
du Canada. Les résolutions proposaient :
!
Certaines résolutions importantes :
!
Résolution 1 : L'Amérique du Nord britannique a intérêt à former une union juste pour toutes les
provinces.
!
Résolution 3 : La constitution britannique servira de modèle à la constitution de la nouvelle union.
!
Résolution 17 : Fixe le nombre de sièges pour chaque province à la Chambre des communes.
!
Résolution 29 : Propose les pouvoirs du gouvernement fédéral.
!
Résolution 43 : Propose les pouvoirs des gouvernements provinciaux.
!
Résolution 44 : Les lois du gouvernement fédéral annuleront les lois provinciales s'il y a conflit entre
les deux.
!
Résolution 46 : L'anglais et le français seront tous deux utilisés au gouvernement.
L'invasion des Fenians
! Malgré le succès remporté par les conférences, l'union
proposé était très impopulaire dans les provinces
maritimes. Toutefois, en 1866, les activistes du
mouvement fénien ont envahi le Canada avec 1 000
hommes. Même si ces attaques ne menaçaient pas
sérieusement les colonies britanniques d'Amérique du
Nord, elles ont poussé les provinces maritimes à
chercher une fédération.
La conférence de Londres
!
Profitant de l’intérêt dans une fédération, les
Britanniques ont invité des délégués de chaque
province à Londres pour négocier. Certains
opposants à la fédération y ont également
assisté, mais au début de 1867, l’Acte de
l’Amérique du Nord Britannique était prêt.
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