Représentation proportionnelle à la population - MmePAEZ

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La Confédération:
…des forces en présence
L’Acte d’Union (1841)
L'Acte d'Union ne reflétait pas
fidèlement les propositions faites
par Lord Durham.
Le principe de la représentation
proportionnelle des populations
n'était pas présent.
Malgré l'écart de population, les
deux anciennes colonies
possédaient le même nombre de
députés à l'Assemblée.
Lord Durham avait également
recommandé dans son rapport,
l’assimilation des Canadiensfrançais car ils étaient des êtres
inférieurs.
Lord John George
Lambton, premier Earl de
Durham (1792-1840)
• L'un des buts de l'Acte d'Union de 1841 était
d'améliorer le fonctionnement du gouvernement
dans les deux colonies.
• Ce ne fut pas le cas. Au cours des 15 années
qui ont suivi sa mise en œuvre, la colonie unifiée
a connu 15 gouvernements différents et
d'innombrables élections.
• Chaque population ou région avait des
programmes politiques différents et la
collaboration entre les représentants des deux
groupes ethniques était quasi inexistante.
Représentation
proportionnelle à la population
La population du Canada-Ouest
(anciennement appelé le Haut-Canada)
(1,396,091)dépassait considérablement la
population du Canada-Est (anciennement
appelé le Bas-Canada) (1,111,566) pourtant
chaque colonie disposait de 42 députés à
l'Assemblée.
La représentation proportionnelle à la
population était un mécanisme généralement
considéré par la minorité comme une façon
de subordonner ses intérêts à ceux de la
majorité. Ceci était proposé par les
Anglophones qui étaient maintenant
majoritaires.
Destinée manifeste
• Cette idée qui est apparue chez certains Américains, dans les
années 1840, était la conviction que la destinée de leur pays
était d'avoir le contrôle de toute l'Amérique du Nord
britannique.
• Cet slogan électoral populaire, la destinée manifeste, est
devenue un acte d'agression quand les États-Unis ont déclaré
la guerre au Mexique en 1846
• La souveraineté à l'intérieur du continent n'était pas
entièrement éclaircie lors des négociations qui ont mis un
terme à la Révolution américaine. Il y avait des zones grises
car les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient des
prétentions conflictuelles sur différentes régions de l'intérieur
du continent et sur le Nord-Ouest du Pacifique.
Démocratie restreinte
Lors des années 1860, seulement 25 %
de la population adulte masculine
possédait une propriété ou une autre
qualité la rendant admissible au droit
de vote
– Les femmes n'avaient pas le droit de vote.
– Les Autochtones étaient bannis de la
démarche de prise de décision politiques.
Raisons pour la
Confédération
La Confédération était le produit de forces et
de conditions d'origine à la fois interne et
externe
– Dans les colonies, l'impasse politique et les
réalités économiques forçaient les deux
communautés linguistiques, traditionnellement
ennemies, à concevoir ensemble une nouvelle
structure politique qui pourrait fonctionner.
– Les politiques, le programme et les mesures
prises par la Grande-Bretagne et les États-Unis
allaient créer le besoin d'un nouveau cadre
politique pour l'Amérique du Nord britannique.
Régionalisme
Les forces du régionalisme allaient à
l'encontre des forces en faveur de la
centralisation des prises de décision
économiques et politiques (surtout au
Québec et dans les Maritimes)
Les Québécois avaient peur de l’assimilation
et les habitants des Maritimes craignaient la
centralisation du pouvoir dans un
gouvernement central.
Fédéralisme
De nombreux Canadiens français craignaient que la minorité
canadienne-française ne doive faire face à une assimilation
graduelle, dans une nouvelle nation canadienne dominée par
une majorité anglophone
Au Canada français, il était généralement reconnu qu'il fallait
un contrepoids à un gouvernement national contrôlé par une
population anglophone nombreuse
Ceux qui étaient pour l’union pensaient qu’il était essentiel de
créer une union fédérale à deux paliers de gouvernement,
chacun étant souverain dans des domaines définis.
Gouvernement fédéral et gouvernement provincial
L'union devait faire en sorte que le Québec soit une
province distincte, dotée d'un gouvernement provincial
possédant suffisamment de pouvoir législatif pour assurer
le bien-être et la prospérité du français et de la culture
française.
Les Provinces maritimes…
Auraient préféré une union des Maritimes.
Craignaient que les intérêts du Canada central
ne fassent l'objet d'un traitement de faveur dans un
Parlement élu à la représentation proportionnelle.
Leur répugnance à faire partie d'une union politique avec le
Canada central était atténuée par la promesse de la
construction d'un chemin de fer qui relierait les Maritimes au
Canada central et leur permettrait d'y écouler leurs produits.
Union législative
Sir John A. Macdonald envisageait une union
politique caractérisée par un gouvernement
central fort qui irait à l'encontre des forces
centrifuges inhérentes à la nouvelle nation
Macdonald soutenait à l'origine une forme
d'union législative dans laquelle il y aurait un
seul gouvernement central et pas de
provinces
– Macdonald voyait la guerre de Sécession (18611865) comme le produit d'un système politique
qui donnait plus de droits aux États individuels
qu'au gouvernement central.
– La majorité des Canadiens français étaient
opposés à une union législative.
L’Union était la promesse d'avantages
pour chacune des régions
– Pour le Canada-Ouest, prospère et en pleine
expansion, une union politique offrait des
perspectives de croissance économique vers
l'Ouest.
– Pour le Bas-Canada, une union fédérale
protégeait mieux la culture et la langue
françaises.
– Les gains économiques éventuels liés à la
construction d'un chemin de fer transcontinental
et la promesse de subventions fédérales ont
amené certaines colonies des Maritimes à
accepter une union fédérale avec les deux
grandes régions du Canada.
Sauvegarder la culture et la
langue…
La guerre de Sécession aux ÉtatsUnis
Un certain nombre d'incidents qui ont gâché les
relations entre le gouvernement américain et la
Grande-Bretagne, concernaient directement les
colonies britanniques
1.Les agents confédérés ont utilisé l'Amérique du Nord britannique
comme base pour lancer des raids contre les établissements
américains du Nord.
2.En octobre 1864, un groupe d'agents confédérés a utilisé le
Canada comme base de départ pour lancer un raid contre StAlban au Vermont.
3.Après le vol de quelques banques et l'assassinat de deux
Américains, les Confédérés se sont réfugiés sur le territoire
canadien.
4.Les cours canadiennes ont jugé les Confédérés et les ont acquittés.
5.Cet épisode a scandalisé le gouvernement américain.
6.L’affaire du Trent (8 novembre
1861) et les raids des Féniens
(Irlandais qui habitent les ÉtatsUnis) ont envenimé les relations
entre les États-Unis, la GrandeBretagne et les colonies
britanniques de l'Amérique du
Nord.
7. D'autres mesures prises par les
États-Unis incluaient, pour les
Canadiens qui désiraient se rendre
aux États-Unis, l'obligation d'avoir
un passeport.
8. A la fin de la guerre, le Nord,
vainqueur, s'est retrouvé avec une
armée d'un million d'hommes,
tous des combattants entrainés
S'ils avaient choisi d'envahir
l'Amérique du Nord britannique, ni
la Grande-Bretagne ni les milices
coloniales n'auraient pu les arrêter
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