Histoire du Québec
Document fait par Guillaume Leblanc
Table des matières
-Les Premières Nations d’Amérique du Nord p.2 -Première phase d’industrialisation
-Découverte de l’Amérique p.3-4 (1867 à 1896) p.23-24-25
-Jacques Cartier p.4-5 -AANB p.25-26
-Samuel de Champlain p.5-6 -Soulèvement des Métis p.26
-Montréal p.7 -Deuxième phase d’industrialisation
-Nouvelle-France p.8-9-10 (1896-1929) p.27-28
-Louis XIV au pouvoir p.10-11 -Première guerre mondiale
-L’intendant Jean Talon p.11 (1914-1918) p.28-29
-Guerre de Sept Ans p.12 -Droit de vote des femmes au
-Batailles des Plaines d’Abraham p.12-13 Canada p.29
-Régime anglais (1760-1867) p.13-14 -La crise de 1929 p.30
-Traité de Paris 1763 p.13 -Deuxième guerre mondiale
-Acte de Québec p.15 (1939-1945) p.31-32
-Guerre d’Indépendance américaine p.15-16 -Droit de vote des femmes au
-Acte constitutionnel p.17-18 Québec p.32
-Presses canadiennes du 18e siècle p.18 -Duplessis et la Grande Noirceur
-Révoltes 1837-1838 p.19-20 p.33
-Le Canada-Uni p.20-21 -Baby Boom! P.34
-Gouvernement responsable p.21 -Révolution tranquille p.34-35
-Politique Nationale de John A. McDonald p.22-23 -Rassemblent pour
l’indépendance nationale p.35
-Référendum 1980 p.36
-Référendum 1995 p.37
Je me souviens
En 1883, Eugène-Étienne Taché, architecte et commissaire adjoint des terres de la
Couronne, fait graver dans la pierre la devise Je me souviens juste en dessous des
armoiries du Québec, qui se trouvent au-dessus de la porte principale de l’Hôtel du
Parlement à Québec. La devise est alors déjà employée officiellement par le
gouvernement du Québec bien que les armoiries elles-mêmes ne l’arborent qu’en 1939.
Pour ce qui concerne sa signification, Thomas Chapais la décris le 24 juin 1895 en
disant : « Nous nous souvenons du passé et de ses leçons, du passé et de ses malheurs, du
passé et de ses gloires ». Ernest Gagnon dit en 1896 : « Elle résume admirablement la
raison d’être du Canada de Champlain et de Maisonneuve comme province distincte dans
la confédération ». Selon un certain article, il y aurait une suite à la devise : « Née sous le
lys, je grandis dans la roses ». Le lys étant un symbole de la France et la rose, de
l’Angleterre.
Les Premières Nations d’Amérique du Nord
Parmi les Premières Nations d’Amérique du Nord, trois familles linguistiques furent
créées pour regrouper les nations ayant des caractéristiques générales en communes. Ces
familles ne sont généralement pas reconnues par les nations autochtones. Parmi celles-ci,
il y a les Iroquoiens (leur vrai nom étant Haudenosaunee). Ils sont semi-sédentaires
(vivent sur une terre durant dix à quinze ans et la quitte pour permettre sa
fertilisation) et vivent autour des grands lacs canadiens, donc dans le climat
continental humide. Ce sont des nations matriarcales, l’identité se transmet par la
mère, et il n’y a pas d’autorité fixe. En effet, le chef n’est que purement consultatif et
représente la tribu à l’étranger. Comme pour toutes les nations autochtones, les ainés sont
très respectés et leurs conseils sont grandement pris en compte. Ce sont des chasseurs,
pêcheurs et s’adonnent à l’agriculture des trois sœurs : la courge, le maïs et le
haricot. Aussi, ils habitent dans des maisons longues où vit chaque famille.
Ensuite, ce trouve les Algonquiens, des nations nomades (ne vivent jamais au même
endroit et se déplace), puisqu’ils suivent le gibier. Ce sont des chasseurs, pêcheurs et
cueilleurs de petits fruits et habitent dans des wigwams (sorte de tente facilement
transportable). Ils vivent dans un climat subarctique et forment des tribus
patriarcales (l’identité se transmet par le père). Ils se déplaçaient sur les lacs à l’aide
de kayaks.
Enfin, les nations Esquimaude-Aléoute, également nomades, vivant dans un climat
polaire (climat artique) et composant eux aussi des nations patriarcales. Ce sont des
chasseurs et des pêcheurs et ils vivaient principalement dans des tentes et on leur
reconnaît aussi l’igloo, qui servait d’abris provisoire pour les chasseurs.
Découverte de l’Amérique
Après s’être fait refuser le projet d’une traversée de l’Atlantique vers l’Inde par le roi
du Portugal Jean II, puisqu’un voyage terrestre par le Moyen-Orient est impossible
car les Turcs leur bloquent le passage, Cristoforo Colombo (Christophe Colomb)
tente sa chance chez Isabelle de Castille, reine d’Espagne. Le projet est finalement
acceptée et c’est ainsi que notre explorateur génois par le 3 août 1492 partira vers
un long voyage. Colombo est guidé dans son aventure par la Bible et le récit des voyages
de Marco Polo, fils de Niccolò Polo. Le 12 octobre, il arrive avec les frères Pinzon et son
équipage sur ce qu’il croyait être l’archipel nippon. Il fait enregistrer la prise de
possession de l’îlot pour le compte du roi d’Espagne par le notaire qui les accompagne. Il
le baptise du nom du Christ : San Salvador (Guanahani pour la nation Taïno) et s’en fait
nommer vice-roi et gouverneur général.
La première rencontre avec les autochtones - que Colombo nomme « Indiens » car il
pense avoir atteint les Indes orientales est encore pacifique. Ceux-ci lui apportent du
coton, des perroquets et d’autres objets. L’interprète que le navigateur avait embarqué à
son bord n’est pas d’une grande utilité… Lors de ce premier contact, avec forces gestes,
répétitions et quiproquos, les Taïnos indiquent ou les Espagnols comprennent que de
l’or se trouve en quantité importante sur une grande île au sud-est, habitée par des
populations d’anthropophages qui leur sont hostiles.
Le 28 octobre, Colombo accoste dans une baie (aujourd’hui « baie de Bariay ») de cette
île qu’il nomme alors Juana, en l’honneur du prince Don Juan, le fils des rois
catholiques : cette île est aujourd’hui connue sous le nom de Cuba. Il pense connaître
parfaitement sa position sur le continent asiatique. Ses hommes et lui-même apprennent à
fumer de grandes feuilles séchées : le tabac. Se croyant à Cipangu (le Japon), Cristoforo
Colombo, envoie Luis de la Torre et Rodrigo de Jerez à la recherche du Grand Khan à
l’intérieur des terres. Il accostera le 6 décembre sur une île qu’il baptise du nom
d'Hispaniola L'Espagnole »), car elle lui rappelle les campagnes de la Castille.
Suite à ce voyage, Amerigo Vespucci est le premier à prendre pleinement conscience de
l’importance de la découverte de Colombo. En 1504, Vespucci publie un ouvrage intitulé
Mundus Novus (Nouveau Monde), où il décrit des régions visitées par les marins
européens du continent (en fait, le mot Amérique, dérivé d’Amerigo, prénom de
Vespucci, a été inventé et attribué au Nouveau Monde par le cosmographe allemand
Martin Waldseemüller).
Cristoforo Colombo (Christophe Colomb)
Jacques Cartier
Suite à la découverte européenne de l’Amérique, la pêche attire de nombreux marins
durant le 15e et 16e siècles. La France n’entre pas dans la course à l’exploitation de
l’Amérique que longtemps après l’Espagne, malgré les nombreux pêcheurs bretons qui
hantent les côtes de Terre-Neuve depuis le milieu du 15e siècle. Cependant, en 1524,
François 1er, roi de France (règne de 1515 à 1547), confie la première expédition
française officielle en Amérique du Nord à l’italien Giovanni da Verrazano. Celui-ci est
le premier à reconnaître l’Amérique comme continent distinct de l’Asie et de l’Europe.
Plus tard, François 1er interrompt ses débuts prometteurs d’explorations suite au désastre
de Pavie en 1524 et l’humiliante année de captivité à Madrid infligés par son rival
Charles Quint, roi des Espagnes de 1516 à 1558 et empereur du Saint-Empire romain
germanique de 1519 à 1558. Dix ans plus tard, François 1er se tourne une nouvelle fois
vers le Nouveau Monde.
Jacques Cartier, navigateur et explorateur français née en 1491, se trouve financé
d’une expédition par le roi François en 1534. Sa tâche est d’aller vers Terre-Neuve
et de découvrir certaines iles où les rumeurs disent qu’ils s’y trouvent quantité d’or
et de matières dîtes riches. Cartier entreprend le voyage sur la recommandation de Jean
Le Veneur, abbé du Mont-Saint-Michel. Il part, à la tête de deux petits navires et d’une
soixantaine d’hommes, de Saint-Malo (ville de sa naissance et de son décès en 1557) le
20 avril 1534.
Il arrive à Terre-Neuve vingt jours plus tard et explore le golfe du Saint-Laurent.
Les premiers contacts avec les autochtones sont avec les Micmacs. Les deux groupes
communiquent par signe. Le troc entre Français et Micmacs s’improvise peu à peu. Les
Micmacs, en échange de couteaux, de chaudrons, de perles de verre et de colifichets,
donnent tout ce qu’ils possèdent. En remontant vers la baie de Gaspé, Cartier
rencontre les Iroquois du Saint-Laurent. Il fera un deuxième voyage en 1535-1536,
puis un troisième en 1541-1542.
Jacques Cartier
Samuel de Champlain
Samuel de Champlain serait né à Brouage, dans l'ancienne province de Saintonge en
France (aujourd'hui Charente-Maritime), entre 1567 et 1580 et mort à Québec (Nouvelle-
France, dites Canada) le 25 décembre 1635. Champlain est tout à la fois un navigateur,
cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et chroniqueur français.
Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594), il se fait soldat en
Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-
1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte
atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod). Il est surtout connu
pour avoir ensuite fondé la ville de Québec, le 3 juillet 1608.
Le 24 mai 1603, la flotte s'ancre à Tadoussac, qu’il vient de fonder. Ce sera le
premier poste de traite de fourrures et c’est ainsi qu’arrivèrent les coureurs des
bois. Champlain accoste le 3 juin à Tadoussac et, avec ses ouvriers, gagne en barque
la « pointe de Québec » le 3 juillet, au pied du « cap Diamant », où ils érigent trois
bâtiments principaux. Il fonde donc la ville de Québec en 1608.
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