Corrigé physique EPITA 2010 u ur 1)- On a: OM r ur , et par définition: r dOM dv et a dt dt O Les dérivées des vecteurs de base s'écrivent: du dur u et ur dt dt On en déduit les expressions de la vitesse et de l'accélération: v r ur r u et a r r 2 ur r 2r u v 2)- Par définition, la force de gravitation s'écrit: M m F G t 2 ur r à la surface de la terre, cette force peut s'écrire : M m soit F G t 2 ur , soit F mg0 ur R 2 On en déduit: G M t g0 R ; La force de gravitation s'écrit donc: R2 ur r2 3)- Pour montrer que le module de la vitesse est constant, on peut utiliser les équations de conservation: M m - soit de l'énergie: E p Ec constante, avec E p G t qui est constante: l'énergie r0 cinétique est donc constante, par conséquent la vitesse est constante. - soit du moment cinétique: r0 constante, donc est constant. Comme la vitesse s'écrit F mg 0 r0 , elle est constante. La vitesse et l'accélération prennent alors la forme simple: v r0 u et a r0 2 ur 4)- La relation fondamentale de la dynamique appliquée au satellite s'écrit: 2 v0 R2 R2 2 2 mg0 2 u r mr0 u r , soit: g0 2 r0 r0 r0 r0 On en déduit: g v0 R 0 r0 Lorsque le satellite effectue une révolution, il parcourt la distance 2 r0 à la vitesse constante v0. Il met donc le temps T0 tel que: 2 r0 v0T0 2 r0 soit T0 v0 En explicitant v0: 2 3/ 2 T0 r0 R g0 5)- L'énergie potentielle s'écrit: E p G Mt m R2 mg 0 r0 r0 et l'énergie mécanique : E0 E p0 EC0 mg0 R2 1 2 mv0 s'écrit, en explicitant la vitesse: r0 2 1 R2 E0 mg0 2 r0 6)- Avec les valeurs numériques proposées, on trouve: v0 = 7,71 km/s et T0 = 5516 s, soit environ 1h 32 mn 7)- En A, la vitesse passe de v0 à v0 v : l'énergie cinétique passe donc de EC0 1 2 mv0 à 2 2 1 1 v v 2 : EC0 EC m(v0 v)2 mv0 1 , soit, au premier ordre en 2 2 v0 v0 EC0 EC On en déduit: 1 v 2 mv0 1 2 2 v0 Ec mv0 v 1 R2 A son arrivée en A, le satellite a une énergie mécanique E0 mg0 . Après 2 r0 l'accélération qu'il subit, il prend une trajectoire elliptique de demi grand axe a r0 r . Son énergie mécanique devient: 1 R2 1 R2 E0 E mg 0 mg 0 2 (r0 r ) 2 r r0 1 r0 1 R2 r r 1 . On en déduit : : E0 mg0 2 r0 r0 r0 2 1 R r E mg0 2 r0 r0 Or, l'accroissement de vitesse se fait très rapidement en A: durant cet accroissement, le satellite est en A, son énergie potentielle ne varie pas: l'accroissement d'énergie cinétique est donc égal à l'accroissement d'énergie mécanique. On en déduit: g R2 1 R2 r 2 mv0 v mg0 avec 0 v0 , soit: 2 r0 r0 r0 v 1 r v0 2 r0 8)- La nouvelle période T s'écrit: 3/ 2 2 2 r r 3/ 2 3/ 2 T (r0 r ) r0 1 soit, au premier ordre en : r0 r0 R g0 R g0 soit, en développant au premier ordre en 3 r T T0 1 2 r0 On en déduit: T 3 r v 3 T0 2 r0 v0 9)- Le satellite S2 est en retard de la distance D sur le satellite S1. Ce retard se traduit par un retard en temps t, tel que: D v0 t D , soit t v0 Pour qu'au bout d'un tour, S2 rattrape S1, il faut que sa période diminue de t: D T t v0 Il faut donc lui communiquer en A un accroissement de vitesse: 1v 1D v 0 T 3 T0 3 T0 Numériquement, on trouve: v = -0,6 m/s Ce résultat appelle deux remarques:on doit ralentir le satellite qui est en retard pour qu'il rattrape l'autre. Cela semble paradoxal, mais en fait, en le ralentissant en A, on raccourcit sa trajectoire; La valeur numérique de la correction est très faible: moins d'un mètre par seconde pour des satellites lancés à plus de 7 km/s: ce résultat donne une idée de la précision avec laquelle on doit effectuer les mises sur orbite. I1)- Dans la mesure où on néglige la force magnétique, l'électron est soumis seulement à la force électrique: F e E . La relation fondamentale appliquée à un électron de masse m s'écrit: dv m e E dt La vitesse et le champ électrique sont sinusoïdaux. En adoptant les formes données dans l'énoncé, la relation précédente s'écrit: e E i m v e E soit v i m Si est la densité volumique de charge des porteurs, n e et la densité volumique de courant s'écrit: j v . On en déduit: ne2 ne2 j E et la conductivité: i m i m Le fait que la conductivité soit imaginaire pure signifie que la densité de courant et le champ électrique sont en quadrature. Ainsi, la puissance volumique moyenne dissipée est nulle: le milieu est non dissipatif, conformément aux hypothèses de départ ( pas de frottement). 2)- Les équations de Maxwell s'écrivent: divE 0 divB 0 1 E B rot E rot B 0 j 2 c t t Pour établir l'équation de propagation, on élimine B entre ces équation en déterminant le rotationnel de rotationnel de E : B 1 E rot (rot E ) rot (rot B) 0 E 2 t t c t t Or, rot (rot E ) grad (divE ) E E , puisque le champ électrique est à divergence nulle. On en déduit l'équation de propagation: E 1 2 E E 0 0 t c 2 t 2 2 E E 2 E Or, E E ( y) ux , donc, E 2 ux k 2 E ; avec i E et 2 E , l'équation 2 t t y s'écrit: 2 2 k i E 0 0 c 2 Cette équation doit être vérifiée quel que soit E non nul. On en déduit l'équation de dispersion: 2 2 ne2 k 2 2 i0 0 soit, en explicitant : k 2 2 0 0 c c m En introduisant p, et compte tenu du fait que 0 0c 2 1 , l'équation de dispersion s'écrit: k 2 2 p2 c2 Si k2 > 0, k est réel, ily a propagation. Si k2<0, k est imaginaire pur: il n'y a pas propagation (onde évanescente): c'est le cas si p, ou f<fp avec f p II- p . 2 Numériquement, on trouve: fp = 8,074 MHz, ce qui correspond à une longueur d'onde c p . Numériquement: p = 37,2 m. fp Pour qu'il n'y ait pas propagation dans le plasma, l'onde doit avoir une longueur d'onde supérieure à p. 1)- Pour vérifier que la forme proposée du champ électrique peut être solution de l'équation de D'Alembert, il suffit de porter cette forme dans l'équation:on a ainsi: 2 E 2 E 2 E 2 2 2 E E 2 2 (k m ) E et 2 t x y En portant dans l'équation, on obtient: ( k 2 m 2 ) E 2 c2 E 0 égalité réalisée quel que soit E à condition que: k2 2 2 m2 c 2)- Les milieux 1 et 2 sont séparés par une surface portant la charge superficielle . n12 est la normale unitaire dirigée de 1 vers 2. 2 n1 2 1 Si E1 et E2 sont les camps au voisinage de la surface, respectivement du côté 1 et du côté 2, on a: E2 E1 n12 0 La discontinuité est donc normale à la surface. Dans le cas qui nous intéresse, on a en y 0 et y H un milieu conducteur parfait dans lequel le champ électrique est nul. En y 0 et y H , le champ, porté par z est tangent aux surfaces: il ne doit pas subir de discontinuité; on en déduit : E(0) E( H ) 0 pour toute valeur de x et de t, donc, il faut: sin(my) 0 en y = 0 et y = H La première condition est réalisée; la seconde implique, p étant un entier: m p H 3)- En explicitant m dans l'expression de k, on a: k2 2 c2 p2 2 H2 Il y a propagation si k est réel, c'est-à-dire si k2>0, soit pour: p H 2H 4)- On en déduit: 0 7 , et la longueur d'onde associée: 0 , soit numériquement: H 7 0 = 65973 rd/s et 0 = 28,6 km Pour qu'il y ait propagation, il faut que la longueur 'onde soit inférieure à 0 5)- Lors de communications avec les antipodes, on peut considérer que la propagation dans le guide d'onde terrestre se fait selon le mode 7. Pour éviter une distorsion trop importante liée à la grande variation de la vitesse de propagation en limite de bande passante, on se place à des fréquences nettement supérieures, environ 500 fois plus grandes que la fréquence limite: c f1 500 f 0 500 0 2 Soit numériquement: f1 =5,25 MHz et 1 = 57 m