l`étiquetage nutritionnel MIEUX COMPRENDRE

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i n f o r m e r
MIEUX COMPRENDRE
MIEUX COMPRENDRE
l’étiquetage nutritionnel
Cette brochure est une actualisation de la publication “Bien comprendre l’étiquetage nutritionnel”
éditée en 1997 par le CRIOC et l’Inspection Générale des Denrées Alimentaires (SPF Santé publique,
Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement), en collaboration avec le Conseil Supérieur
d’Hygiène.
Cette brochure a été réalisée par le CRIOC avec le soutien financier du SPF Santé publique, Sécurité
de la Chaîne alimentaire et Environnement.
Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement
Eurostation II
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Cette brochure est disponible gratuitement sur demande écrite au SPF Santé publique ou au CRIOC
Elle est également disponible en version électronique sur le site web du CRIOC (www.crioc.be) et sur
le site du SPF (www.health.fgov.be).
Editeur responsable :
Dirk Cuypers, SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement.
D/2007/2196/2
©SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Avant-propos
3
Introduction 5
1 Des informations nutritionnelles sur les emballages ! Pourquoi ? Pour qui?
6
2 Des informations nutritionnelles sur les emballages ! En quoi cela nous concerne-t-il ? De quoi se composent nos aliments?
A quoi servent les nutriments ?
Comment se répartissent les nutriments dans nos aliments ?
Que faut-il manger et en quelles quantités ?
Classification des aliments
8
8
9
10
12
15
3 L’information nutritionnelle en pratique
Les quantités
La présentation
Des comparaisons parfois difficiles...
17
17
18
19
4 Quelques exemples pour mieux comprendre
Les apparences sont parfois trompeuses
21
26
Pour en savoir plus
28
1
2
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS
L’étiquetage est devenu un élément qui peut
apporter une aide importante dans la décision
d’achat de nos denrées alimentaires. D’une part,
parce que la grande majorité des aliments que
nous achetons sont préemballés et d’autre part,
parce que nous consommons de plus en plus d’aliments élaborés par l’industrie alimentaire et de ce
fait, une communication écrite sur le produit est
indispensable pour informer le consommateur de
ce qu’il s’apprête à manger.
Les liens entre l’alimentation, l’activité physique
et la santé sont de mieux en mieux connus et compris. De plus en plus de consommateurs s’intéressent au contenu de leurs assiettes et essayent de
contrôler ce qu’ils mangent.
Cette relation entre l’alimentation et l’état de
santé général fait aussi l’objet de tout l’intérêt
des pouvoirs publics tant aux niveaux international et européen qu’au niveau belge. Le Plan
National Nutrition Santé (PNNS), lancé en 2006,
se propose d’apporter à la population, des repères
clairs et fiables pour acquérir de bonnes habitudes alimentaires et acquérir une activité physique
suffisante.
Pour se nourrir de manière équilibrée, le consommateur doit pouvoir choisir ses aliments en toute
connaissance, ce qui est bien plus facile s’il
peut retrouver sur l’étiquetage des informations
concernant la composition et la valeur nutritionnelle des produits.
Dès les années septante, une législation européenne reconnaît au consommateur le droit à l’information et définit les informations qui doivent
se trouver sur l’étiquetage d’un produit alimentaire préemballé. La dénomination, la liste des
ingrédients, la date de durabilité, ... sont autant
d’informations importantes. Début des années nonante, la loi de base a été complétée par une réglementation relative à l’étiquetage nutritionnel.
Bien comprendre et interpréter un tel étiquetage
n’est pas toujours chose facile.
C’est pourquoi, le SPF Santé publique et le CRIOC
ont décidé de réaliser cette brochure. Celle-ci doit
vous aider à sélectionner et à bien comprendre les
informations nutritionnelles. Un consommateur
bien informé est toujours plus apte à prendre sa
santé en main.
3
4
INTRODUCTION
INTRODUCTION
La majorité des aliments que nous achetons sont
préemballés. Leurs emballages et étiquettes sont
généralement couverts d’indications diverses et
variées tant par la forme que par le contenu.
Outre des indications à caractère purement promotionnel (jeux, concours, ...), on y trouve un certain
nombre d’allégations nutritionnelles ou de santé
faisant référence aux effets sur la santé liés à la
consommation de l’aliment. On trouve également
un certain nombre d’informations obligatoires ou
non, concernant le produit (dénomination du produit, liste des ingrédients, prix, date de durabilité,
etc.).
Pour ce qui est de l’information relative à la composition des produits alimentaires, outre la liste
des ingrédients, l’étiquette contient de plus en
plus souvent des indications concernant la composition nutritionnelle de l’aliment.
Prenons l’exemple d’un yaourt aux fraises. On peut
lire sur l’étiquette :
• Liste des ingrédients : lait entier, sucre, fraises,
(éventuellement) additifs : (la liste des additifs
ajoutés);
• Composition nutritionnelle : énergie, protéines,
lipides, glucides, ...
Cette indication de la composition nutritionnelle,
aussi appelée “étiquetage nutritionnel”, n’est pas
obligatoire sauf lorsque l’étiquetage ou la publicité met en évidence des propriétés nutritionnelles particulières du produit (exemples : riche en
vitamines, pauvre en sel, light, etc.) ou des effets
sur la santé liés à la consommation de l’aliment
(exemples : facilite le transit intestinal, renforce
les os, etc.).
On ne le trouve donc pas sur les emballages de
tous les aliments.
Cependant, lorsqu’il est utilisé, il doit répondre
à des règles précises, définies par la législation
européenne et transposées en droit belge.
Quelles informations peut-on trouver dans l’étiquetage nutritionnel ? A qui et en quoi peuvent-
elles être utiles ? Comment peut-on les interpréter ? Voici quelques questions auxquelles nous
allons répondre dans cette brochure.
5
1. Des informations nutritionnelles
sur les emballages ! Pourquoi ? Pour qui ?
L’étiquetage nutritionnel nous fournit une information sur les substances nutritives présentes dans l’aliment et en quelles quantités.
Nous pouvons ainsi mieux connaître la composition de nos aliments, et les choisir en tenant compte de
celle-ci.
Une alimentation équilibrée peut nous aider à rester le plus longtemps possible en bonne santé. Voila une
affirmation que personne ne conteste, même s’il n’est pas toujours simple de la mettre en pratique.
C’est pourquoi le Plan National Nutrition Santé (PNNS) s’est fixé quelques objectifs nutritionnels :
• Faire correspondre l’apport en énergie à nos
besoins réels (augmenter les dépenses physiques et modérer les quantités ingérées),
• Augmenter notre consommation de fruits et de
légumes pour atteindre au moins 400 g par jour;
• Réduire notre consommation de graisses et en
améliorer la qualité,
6
• Augmenter notre consommation de glucides et
de fibres en favorisant les produits peu raffinés
et réduire la consommation de produits sucrés,
• Réduire notre consommation de sels et le remplacer par du sel iodé,
• Boire au moins un litre et demi par jour.
Manger de tout avec modération, éviter de consommer trop de
matières grasses ou trop de sel, prendre suffisamment de fruits
et de légumes (pour leur apport en fibres alimentaires, vitamines
et minéraux).
Tout cela, sans oublier que le repas doit aussi rester un moment
de détente. Un repas en famille ou entre amis est une occasion
idéale pour laisser tomber, durant un moment, nos tracas et soucis.
Il est important de se ménager de tels moments.
Adopter de bonnes habitudes alimentaires fait aussi partie d’un choix de mode de vie sain (sport, détente,
etc.).
Voila quelques conseils qui nous sont aujourd’hui familiers. L’étiquetage nutritionnel nous fournit les informations qui peuvent nous aider à faire de bon choix nutritionnel, pour peu qu’on le comprenne, ce qui n’est
pas toujours évident !
Les informations contenues dans l’étiquetage nutritionnel sont importantes pour les personnes en bonne
santé mais aussi :
• pour les personnes qui ont des besoins alimentaires particuliers : alimentation pauvre en sel, pauvre en
matières grasses, riche en fibres alimentaires, ...;
• pour les consommateurs qui font le choix d’une alimentation en fonction d’une philosophie de vie
particulière (par exemple le végétarisme). L’étiquetage nutritionnel peut les aider à composer leur
régime alimentaire d’une façon plus précise et plus équilibrée.
7
2. Des informations nutritionnelles sur les
emballages ! En quoi cela nous concerne-t-il ?
Pour bien comprendre les informations fournies par l’étiquetage nutritionnel et pour pouvoir en bénéficier
au mieux, il est utile d’avoir quelques notions de base en matière de nutrition.
De quoi se composent nos aliments ?
Les aliments se composent de différentes «substances de base» que l’on trouve en quantités variables
selon les aliments. Ces «substances de base» sont appelées NUTRIMENTS.
Ces nutriments sont :
• Les PROTÉINES (PROTIDES);
• Les GLUCIDES (HYDRATES DE CARBONE) : amidons et sucres;
• Les LIPIDES (MATIÈRES GRASSES);
• L’EAU;
• Les VITAMINES;
• Les MINÉRAUX y compris les OLIGO-ÉLÉMENTS : calcium, fer, etc.;
• Les FIBRES ALIMENTAIRES.
8
A quoi servent les nutriments ?
Après digestion, les nutriments contenus dans les aliments sont utilisés par notre corps pour subvenir à
ses besoins.
Pour fonctionner efficacement, notre corps a en effet certains besoins :
• Des besoins de construction, d’entretien et
de réparation pour permettre la croissance,
le renouvellement et la réparation des os, des
muscles et autres organes vitaux. Ces besoins
sont essentiellement couverts par les protéines et certains minéraux comme le calcium et
le fer.
• Des besoins en énergie pour permettre toutes
les activités physiques et intellectuelles et le
fonctionnement de nos organes. Ces besoins
sont couverts essentiellement par les glucides
et les lipides.
• Des besoins de protection, pour permettre un
fonctionnement optimal de tous les organes et
la résistance aux maladies. Ces besoins sont
couverts principalement par les vitamines,
les minéraux et les oligo-éléments, et les
fibres alimentaires.
• Des besoins d’hydratation. Ils sont couverts
par l’eau qui contribue aussi à l’élimination
des déchets.
Certains nutriments apportent de l’énergie. Ils n’en apportent cependant pas tous la même quantité* :
• 1 g de protéines apporte 4 kcalories (soit 17 kJoules);
• 1 g de glucides apporte aussi 4 kcalories (soit 17 kJoules);
• 1 g de lipides fournit 9 kcalories (soit 38 kJoules).
Remarque : l’alcool qui est aussi un nutriment, n’est pas indispensable au bon fonctionnement de
l’organisme. Il est cependant une source d’énergie non négligeable, un gramme d’alcool fournit en effet
7 kcalories (soit 29 kJoules).
1kcal = 4,18 kJ
*
9
Comment se répartissent les nutriments dans nos aliments ?
Tous les nutriments sont fournis par l’alimenta- avons la «Table belge de composition des alition. Ils sont cependant présents en quantités ments» réalisée par l’asbl NUBEL.
variables dans les aliments et un même aliment
peut être source de plusieurs nutriments.
Exemples : le lait entier contient des protéines, des
lipides, des glucides et du calcium; la viande apporte principalement des protéines et des lipides
et le pain complet des glucides, des protéines et
des fibres.
Dans ces tables de composition, on classe les aliII existe différents outils qui donnent la compo- ments en grandes familles, en fonction du (ou
sition complète des aliments. En Belgique, nous des) nutriment(s) important(s) qu’ils apportent.
On retient généralement la classification suivante :
• L’eau
Les boissons sont très importantes, essentiellement pour leur apport en eau. Pour rappel,
l’eau est la seule boisson indispensable.
• Les produits céréaliers (pain, pâtes, riz, ...),
les pommes de terre et les légumineuses
(lentilles, haricots blancs, pois chiches, etc.)
On y trouve les aliments riches en glucides.
Ces aliments apportent également des protéines ainsi que des vitamines du groupe B.
Les aliments «complets» sont une source non
négligeable de fibres alimentaires.
• Les fruits et légumes
Ce sont des aliments riches en eau, en glucides, en minéraux, en vitamines et en fibres
alimentaires.
10
• Les viandes, volailles, poissons, œufs ou
les substituts de viande (quorn, tofu, ...)
Ce sont des aliments riches en protéines et
en quantités variables, en fer et en vitamines
du groupe B. Certains de ces aliments sont
également riches en lipides.
• Le lait et les produits laitiers
Ce sont des aliments riches en protéines et
en calcium. Certains fromages sont également
riches en lipides.
• Les matières grasses (huiles, beurre, etc.)
Il contient les aliments riches en lipides et
en vitamines A, D, E.
Remarques :
Certains aliments font l’objet d’un classement différent selon les pays ou les régions. C’est le cas :
• Des légumineuses ou légumes secs (haricots, pois, fèves, lentilles, etc.). Ce sont des aliments
riches en protéines, en glucides, en fer et en fibres alimentaires. Selon les classifications, ils sont
classés avec les céréales sur base de leur richesse en amidon ou avec les produits de viandes,...
sur base de leur richesse en protéines;
• Des produits de substitution de la viande (quorn, tofu, etc.). Ces aliments d’origine végétale sont
riches en protéines et généralement pauvres en lipides. Certains sont aussi riches en fer (tofu) ou
en fibres (quorn);
• Des fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes, etc. ainsi que les olives et les avocats) qui sont
classés dans les fruits bien qu’ils soient pauvres en eau et en sucres mais riches en lipides et en
amidon.
Bien que difficiles à classer dans les familles
d’aliments nutritionnellement importants, on
ne peut ignorer tous les produits alimentaires
qui ne présentent pas vraiment un grand intérêt
nutritionnel, mais font partie de notre quotidien,
à savoir les produits sucrés et/ou gras.
On regroupe sous cette appellation les pâtisseries
et autres produits de la biscuiterie, de la chocolaterie et de la confiserie, les chips, snacks et biscuits apéritifs, ... On trouve également dans cette
catégorie de produits, les boissons qui, en plus de
l’eau, contiennent du sucre, de l’alcool ou encore
du sel.
Tous ces produits ne sont pas considérés
comme formant une «famille d’aliments»
dans la mesure où ils ne sont pas indispensables à une alimentation équilibrée. Ils sont
cependant riches en énergie sous forme de
glucides et/ou de lipides, et/ou d’alcool mais
n’apportent pas ou peu de vitamines, de minéraux
ou de fibres.
Ce sont donc des aliments à limiter fortement et
qui ne peuvent donc pas remplacer les aliments
des 6 familles citées précédemment.
11
Que faut-il manger et en quelles quantités ?
Les besoins nutritionnels varient selon les indi- En Belgique, le Conseil Supérieur d’hygiène a évavidus. La taille, le poids, le sexe, l’âge, l’activité lué en chiffres les quantités d’énergie et des difféphysique, ... sont autant de facteurs qui font que rents nutriments dont nous avons besoin chaque
nous avons des besoins plus ou moins élevés en jour pour un bon fonctionnement de notre corps et
pour éviter les carences. Ce sont les «Recommantel ou tel nutriment et en énergie.
Il paraît évident qu’un adolescent en pleine crois- dations Nutritionnelles».
sance et faisant du sport a des besoins différents Les recommandations sont exprimées par tranche
de ceux d’une personne âgée ayant des activités d’âge et en fonction de la taille, du poids idéal
physiques réduites ou d’une femme enceinte ou et de l’importance de l’activité physique de l’inallaitante qui voit ses besoins nutritionnels mo- dividu.
difiés.
Pour les protéines, les lipides, les glucides et les
Chaque individu a donc des besoins qui lui sont fibres alimentaires, ces recommandations sont
propres et qui peuvent varier selon les périodes et exprimées en grammes (g). Pour les vitamines
les circonstances de la vie.
et les minéraux, on parle d’«Apports Journaliers
Les besoins de ces publics spécifiques sont pré- Recommandés» (AJR) qui sont les apports suffisants pour répondre quotidiennement aux besoins
sentés dans les guides spécifiques du PNNS.
On peut cependant essayer de déterminer des de la majorité de la population. Ces AJR sont exvaleurs moyennes selon des catégories d’âge qui primés en milligrammes (mg) ou microgrammes
(µg).
servent de référence.
12
Exemples de Recommandations Nutritionnelles en énergie, protéines, lipides, glucides et fibres
alimentaires pour un homme de poids normal (30 à 59 ans - 75 kg - activité moyenne) et pour une femme
de poids normal (30 à 59 ans - 65 kg - activité moyenne).
Energie
3.000
12.450
en kcal
en kj
Protéines
(en % de l’énergie totale)
75 g
± 10 %
2.300
9.614
57,5 g
Lipides
(en % de l’énergie totale)
100 g
± 30 % 77 g
33 g
avec max. 10 % en acides gras saturés 25,5 g
17 g
avec min. 5 % en acides gras poly-insaturés
13 g
33 g
avec max. 10 % en acides gras poly-insaturés
25,5 g
maximum
maximum
Cholestérol
300 mg/jour
300 mg/jour
Glucides
(en % de l’énergie totale)
412 g à 562 g
55 % à 75 %
316 g à 431 g
Fibres alimentaires
45 g à 66 g
(en g pour 1.000 kcal)
15 g à 22 g
34,5 g à 51 g
source : Conseil Supérieur d’Hygiène, Recommandations nutritionnelles pour la Belgique - Révision 2006
En ce qui concerne les lipides, ils ont tous un
apport énergétique de 9 kcalories par gramme mais
on fait la distinction, en fonction de leur composition et de leurs actions sur la santé, entre :
• d’une part, les acides gras saturés à consommer en quantités limitées car ils contribuent
à augmenter le taux de cholestérol sanguin et
les risques de maladies cardio­vasculaires;
• d’autre part les acides gras insaturés avec des
acides gras mono-insaturés et des acides gras
poly-insaturés dont les oméga 3 et 6.
Pour respecter les recommandations actuelles,
il faut varier les sources de lipides dans l’alimentation. Les aliments riches en acides gras saturés
doivent être consommés avec modération.
L’alimentation correctement équilibrée doit comprendre un apport en acides gras poly-insaturés et
des acides gras mono-insaturés.
13
Parmi les glucides, il faut distinguer les sucres,
qui ont un goût sucré et les amidons (de la pomme de terre, du riz, de la farine). Les deux possèdent la même valeur énergétique (calorique).
Le Conseil Supérieur d’Hygiène recommande un
apport de minimum 50 % de l’énergie totale sous
forme d’amidon et une consommation modérée en
sucres ajoutés.
Exemples d’Apports Journaliers Recommandés en vitamines, minéraux et en oligo-éléments pour
un homme et pour une femme adultes.
Vitamines
700
A en µg
600
D en µg
2,5 à 10
2,5 à 10
10
E en mg
10
K en µg
Pas de recommandation
Pas de recommandation
70
C en mg
70
1,1
B1 en mg
0,9
1,6
B2 en mg
1,3
1,7
B6 en mg
1,2
1,4
B12 en µg
1,4
18
B3 (niacine) en mg
14
200
B9 (acide folique) en µg
200
B5 (acide pantothénique) en mg 3 à 12
3 à 12
B8 (biotine) en µg
15 à 100
15 à 100
900
800
420
9
9,5
150
Minéraux
calcium (Ca) en mg
phosphore (P) en mg
magnesium (Mg) en mg
fer (Fe) en mg
zinc (Zn) en mg
Iode (I) en µg
900
800
330
20
7
150
mg = milligramme; µg = microgramme
Si ces recommandations nutritionnelles et autres
Apports Journaliers Recommandés ne doivent pas
devenir une obsession, il est cependant certain
que manger régulièrement trop, trop peu ou mal,
conduit à un mauvais fonctionnement de notre
corps.
Ainsi par exemple, si notre alimentation nous
apporte régulièrement plus d’énergie que nous n’en
dépensons, nous allons grossir.
14
Bien manger, c’est aussi bien répartir les aliments
entre les différents repas de la journée. Trop souvent, faute de temps, nous mangeons peu ou pas
le matin et, le soir, nous prenons un repas copieux.
Alors que l’idéal serait un bon petit déjeuner, un
repas complet à midi et un souper léger le soir. On
peut aussi envisager une collation dans la matinée
et un «goûter» sous la forme d’un fruit, yaourt,
etc.
Classification des aliments
Il n’existe aucun aliment qui contienne tous les
nutriments en quantités suffisantes. Pour être
équilibrée, notre alimentation doit donc être
variée.
Comme nous l’avons expliqué précédemment (voir
page 10), les aliments sont classés en grandes
familles en fonction du (ou des) nutriment(s)
important(s) qu’ils contiennent.
Pour mieux visualiser les familles d’aliments et
mieux comprendre la proportion d’aliments de
chacun de ces groupes pour que l’alimentation
soit équilibrée, on utilise souvent une pyramide.
Selon les pays ou les régions, on utilise des modèles graphiques différents où le nombre de groupes
peut varier de quatre à six ou même huit. L’idée
principale de tous ces modèles est cependant la
même : l’alimentation équilibrée doit apporter des
aliments de chacun des groupes.
En Belgique, on a opté pour une forme pyramidale
avec une légère différence graphique entre le nord
où l’on utilise principalement le triangle actif et le
sud du pays où l’on se réfère à la pyramide.
Dans ces deux présentations, on représente les familles d’aliments de manière semi-quantitative. La
place du groupe d’aliments dans la pyramide montrant la proportion que ces aliments doivent représenter
par rapport à ceux des autres groupes.
15
Occasionnel
Occasionnels : gâteaux, biscuits,
confiserie, chocolat, sucres, chips
en petites quantités
Tous les jours
Matières grasses tartinables et de cuisson
Peu et varier les sources
Produits laitiers
2 à 3 fois par jour dont 1 x fromage
Viandes, volailles, poissons, œufs,
charcuteries
1 à 2 fois par jour
Fruits frais + légumes (crus et cuits)
5 fois par jour, à chaque repas
Pain - pommes de terre, céréales (riz, blé, maïs ...)
Pâtes - Légumineuses
A chaque repas (de préférence complets)
Eau et boissons non sucrées
Eau à volonté
Activité physique
30 min. de marche rapide (ou équivalent) par jour
Les aliments placés dans le bas du triangle doivent constituer la base de notre alimentation. On trouve à
cette position les groupes des céréales et des boissons ainsi que des fruits et des légumes. Par contre,
les aliments situés dans la pointe de la pyramide doivent être consommés occasionnellement, en quantité
limitée.
16
3. L’information nutritionnelle en pratique
L’étiquetage nutritionnel peut être annoncé sous différents titres : « Composition nutritionnelle », « Information nutritionnelle », ou encore « Analyse moyenne », etc.
Les quantités
Les données sont exprimées dans les unités suivantes :
L’énergie
Les protéines
Les glucides
Les lipides
Les fibres alimentaires
Le sodium
Le cholestérol
Les vitamines
Les minéraux
}
}
L’énergie fournie par les nutriments est exprimée
en kilocalories (kcal) et/ou en kilojoule (kJ). 1 kcal
= 4,18 kJ
Lorsqu’elles sont présentes sur l’étiquette, les
teneurs en vitamines et minéraux doivent aussi
être indiquées en pourcentages (%) des Apports
Journaliers Recommandés (AJR ).
En kcal (kilocalories)
Et en kJ (kilojoules)
En g (grammes)
En mg (milligrammes)
En mg (milligrammes)
Ou en µg (microgrammes)
Attention, lorsqu’on indique la teneur en sodium
(Na) d’un aliment, cela ne correspond pas à la
quantité de sel. Pour obtenir cette valeur il faut
multiplier la quantité de sodium par 2,5.
17
La présentation
La manière dont sont présentées les indications relatives à la composition nutritionnelle d’un aliment est
imposée par la législation.
Il y a deux présentations possibles. Cependant, quelle que soit la présentation utilisée, toutes les données
doivent être regroupées en un seul endroit sous forme de tableau avec alignement des chiffres.
Une version minimale où l’on trouve l’apport en
énergie, en protéines, en glucides et en lipides.
Une version plus détaillée où l’on mentionne
également les teneurs en sucres, en acides gras
saturés, en fibres alimentaires et en sodium. Dès
l’instant où l’étiquette fait référence à la teneur
de l’aliment en sucres, acides gras, fibres alimentaires ou sel, c’est la version détaillée qui doit être
utilisée.
La valeur énergétique
Les protéines
Les glucides
Les lipides
La valeur énergétique
Les protéines
Les glucides dont : Les sucres
Les lipides dont : Les acides gras saturés
Les fibres alimentaires
Le sodium
L’étiquetage nutritionnel peut également fournir des indications concernant la teneur de l’aliment en
amidon, en polyols, en acides gras mono-insaturés, en acides gras poly-insaturés, en cholestérol, en
vitamines et en minéraux.
18
Des comparaisons parfois difficiles...
Ces valeurs sont indiquées pour 100 g, 100 ml (0,1 litre) quelle que soit la taille du conditionnement. Cela
permet de comparer facilement l’apport nutritionnel de différents produits à quantité égale.
Par exemple, on peut comparer la valeur nutritionnelle du yaourt nature avec le yaourt aux fraises :
Sources : NUBEL, Table belge
de composition des aliments.
Quatrième édition, 2004
Energie Protéines
Glucides
Lipides
Calcium
64 kcal (265 kJ)
3,8 g
5,2 g
3,0 g 140 mg
En pratique, les produits alimentaires sont rarement conditionnés en portion de 100 g ou 100 ml.
Différents conditionnements sont possibles :
• soit un grand conditionnement contenant l’équivalent de plusieurs portions (ex. : les céréales
«petit-déjeuner», du yaourt en pot de 1 I, ...);
• soit un conditionnement par portion (ex. : plats
préparés, ...). Dans ce cas il faut remarquer que
la portion peut varier selon les marques et les
106 kcal (442kJ)
3,7 g
16,6 g
2,6 g
135 mg
produits. Exemple : un yaourt en portion individuelle peut se trouver en pots de 100 g, 125 g,
150 g voire même 175 g.
Parfois, l’étiquetage indique également la valeur
nutritionnelle par portion, mais ce n’est pas toujours le cas et l’exercice se complique alors, quand
on veut connaître l’apport de la portion réellement
consommée. Un petit calcul sera donc souvent
nécessaire...
19
Reprenons l’exemple du yaourt. Si on veut savoir ce que contiennent concrètement un petit pot de yaourt
nature (en général 125 g), et un pot de yaourt aux fruits (150 g), il faut donc multiplier tous les chiffres
par 1,25 ou par 1,5. Cela donnera les résultats suivants :
100 g
64 kcal (265k)
3,8 g
5,2 g
3 g
140 mg
125 g
80 kcal (331 kJ)
4,7 g
6,5 g
3,7 g
175 mg
100 g
Energie
Protéines
Glucides
Lipides
Calcium
150 gr
106 kcal (442 kJ) 159 kcal (663 kJ)
3,7 g 5,5 g
16,6 g
24,9
2,6 g
3,9 g
135 mg
202,5 mg
Si on veut pouvoir comparer l’apport nutritionnel de deux produits alimentaires conditionnés en portions
différentes, il faudra donc également faire appel à ses souvenirs de mathématique et à la célèbre règle
de trois.
20
4. Quelques exemples pour mieux
comprendre
Exemple n°1 :
Dessert au chocolat
Liste des ingrédients :
Lait entier, sucres, amidon modifié, crème, cacao, épaississant : E407, arômes.
Composition nutritionnelle
100 g contiennent :
énergie : 127 kcal (531 kJ)
protéines : 3 g
glucides : 20,3 g
lipides : 3,7 g
3 g + 20,3 g +3,7 g = 27 g
Le reste des 100 g provient de l’eau présente dans le lait et dans la crème.
L’apport énergétique correspond à la somme de l’énergie fournie par les différents nutriments*.
Dans notre exemple :
3 x 4 kcal (3 g de protéines)
+ 20,3 x 4 kcal (20,3 g de glucides)
+ 3,7 x 9 kcal (3,7 g de lipides)
= 126,5 kcal, arrondi à 127 kcal (531 kJ)
La portion consommateur de 125 g contient donc 1,25 fois les valeurs indiquées sur l’étiquette, soit :
énergie : 158
protéines : 3,7
glucides : 25,4
lipides :
4,6
kcal (660 kJ)
g
g
g
(3,7x4 kcal) + (25,4 x 4 kcal) + (4,6x9 kcal) =
158 kcal
Pour rappel : 1 g de protéines = 4 kcal; 1 g de glucides = 4 kcal, 1 g de lipides = 9 kcal et 1 g d’alcool = 7 kcal.
*
21
Exemple n° 2 :
Yoghourt aux fruits
Liste des ingrédients :
lait écrémé et lait écrémé concentré, eau, myrtille (7 %), épaississants (amidon modifié de maïs,
pectine, gomme guar), correcteurs d’acidité (citrate de sodium, acide citrique, citrate de calcium),
ferments lactiques du yoghourt, édulcorants (aspartame, acésulfame K), arôme, vitamines (B1, B2,
B5, B6, B9). Contient une source de phénylalanine. Contient : lait.
1
2
1
3
1
22
La présence sur l’emballage d’allégations nutritionnelles (0% Sucre, 0% Mat. Gr. et 6 vitamines) rend l’étiquetage nutritionnel obligatoire. L’étiquette nutritionnelle donne la composition
de l’aliment pour 100 g et par portion (soit 125 g, la quantité contenue dans un emballage).
Etant donné que l’étiquetage met l’accent sur la teneur en sucres ajoutés et en matières grasses, on doit avoir la version détaillée de l’étiquette nutritionnelle avec le détail de la quantité
des sucres et de matières grasses saturées.
2
3
Yoghourt aux fruits, 0 % M.G., avec
édulcorants et vitamines
Puisque l’étiquetage indique
la présence de 6 vitamines,
l’étiquette nutritionnelle doit
aussi indiquer la composition
de l’aliment en vitamines
23
Exemple n°3 :
Céréales pour petit déjeuner
Liste des ingrédients :
Farine de maïs, sucre, sirop de glucose, miel (3,5 %), sel, triphosphate de calcium, arôme de malt
d’orge, colorant : E150c, bêta-carotène, vitamines (B3, B6, B2, B1, acide folique, B12), fer.
2
3
1
24
Détail de l’étiquette nutritionnelle :
Dans le cas d’un emballage qui contient plusieurs portions, l’étiquette nutritionnelle doit
indiquer la composition pour 100 g et par portion
recommandée.
On doit aussi avoir l’indication du nombre de
portions contenues dans l’emballage. (ex. : Ce
paquet contient environ 16 portions de 30 g).
1
On a ici une représentation plus “visuelle” de l’apport en énergie et des principaux nutriments
d’une portion de l’aliment avec une indication du pourcentage que cela représente par rapport
aux recommandations nutritionnelles.
2
3
La composition est donnée pour
100 g et par portion (c. à d. 30 g
de céréales + 125 g de lait
demi écrémé).
Ce tableau indique la composition en vitamines et en minéraux
indiquée en mg (ou µg) pour
100 g d’aliments.
Par contre, dans la colonne “par
portion”, la teneur en vitamines
et minéraux est indiquée en
pourcentage de l’apport journalier recommandé (AJR) que représente une portion, c’est à dire
30 g de céréales + 125 g de lait
demi écrémé.
25
Les apparences sont parfois trompeuses
Certaines étiquettes, surtout pour les produits “allégés” peuvent nous laisser penser que l’aliment contenu dans l’emballage est plus avantageux qu’il ne l’est réellement.C’est pourquoi, il est nécessaire de se
référer à l’étiquetage nutritionnel pour avoir les bonnes informations sur le contenu du produit.
Quelques exemples :
Comment choisir un yaourt aux fruits pas trop riche en calories ?
Certains aliments sont vantés à l’aide d’une allégation “teneur réduite en matières grasses”. Mais ce que
cette allégation ne dit pas, c’est que dans certains cas, les produits allégés en matières grasses sont
particulièrement riches en sucres.
Pour 100 g Énergie en kcal Protéines en g
Glucides en g
Lipides en g
Yaourt aux fruits Yaourt aux fruits
0 % Mat. Gr. 0 % Mat. Gr.
d’une célèbre marque 0 % sucres ajoutés
de régime
67
4,1
12,1
0,1
50
5
6,9
0,1
Yaourt
nature
maigre
30 g
de fruits
40
4,3
5
0,06
+ 11 = 51
+ 2,7 = 7,7
Conclusion
Face au rayon crèmerie, si on se fie à l’impression que donnent les différentes présentations de ces
produits, le “0 % matières grasses” semble plus intéressant que les autres.
Le consommateur doit donc faire son choix entre :
1. Un yaourt aux fruits “0 % de matières grasses” : il s’agit d’un yaourt maigre mais riche en sucre (et
donc aussi en énergie). De plus, la teneur élevée en sucre provoquera plus rapidement une sensation
de faim,
2. Un yaourt aux fruits “0 % matières grasses et 0 % sucres ajoutés”. Il s’agit d’un yaourt maigre et
“sans sucres ajoutés”, mais attention cela ne veut pas dire “sans sucres”. On a en fait un produit qui
contient moins de sucres, mais qui est édulcoré.
Un yaourt nature maigre dans lequel on ajoute des petits morceaux de fruits parait une alternative
intéressante. Il contient peu de sucre (± identique au produit 2), mais aussi des vitamines et des fibres
26
apportées par le fruit. Il présente aussi l’avantage de ne pas contenir d’édulcorant dont une consommation importante n’est pas sans risque pour la santé.
Quand un biscuit ressemble à un autre biscuit
Voici trois types de biscuits destinés à des publics différents : un biscuit plein d’énergie pour démarrer
la journée pour les enfants, un biscuit plein d’énergie mais pauvre en graisse pour les personnes faisant
attention à leur poids et un biscuit classique.
Pour 100 g Biscuit petit déjeuner
Énergie en kcal Protéines en g
Glucides en g
Lipides en g
455
7
66
17
Biscuit
petit déjeuner allégé
en matières grasses
Biscuit type
petit beurre
405
7
69
11
450
8
77
12
Conclusion
La présentation de ces différents biscuits donne l’impression que l’on a des produits très différents.
La comparaison de la composition des deux biscuits “petit déjeuner” montre pourtant qu’ils ne sont
finalement pas si différents l’un de l’autre et très proches d’un biscuit classique type “petit beurre”.
Même si le biscuit allégé est un peu moins riche en graisses et donc en calories, il serait illusoire de
choisir ce biscuit en s’imaginant qu’il est beaucoup moins calorique que les autres et que donc, on pourra
en manger plus pour un apport calorique équivalent.
A retenir
Il est essentiel de ne pas s’arrêter à la première impression donnée par l’emballage et les allégations d’un aliment et de vérifier par un petit coup d’œil à l’étiquette nutritionnelle si le ce produit
est bien celui qu’il semble être.
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POUR EN SAVOIR PLUS
POUR EN SAVOIR PLUS
Quelques ouvrages de référence
• Plan National Nutrition Santé, guide général, SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire
et Environnement, Bruxelles, 2006, 63 p.
• Plan National Nutrition Santé, 4 guides spécifiques, SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne
alimentaire et Environnement, Bruxelles, 2006
• Table belge de composition des aliments, quatrième édition, asbl NUBEL, Bruxelles, 2004, 92 p.
• Arrêté Royal du 8 janvier 1992 concernant l’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires (M.B.
du 21 février 1992)
• Arrêté Royal du 13 septembre 1999 relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées
(M.B. du 29 février 1999)
• Arrêté Royal du 3 mars 1992 concernant la mise dans le commerce de nutriments et de denrées
alimentaires auxquelles des nutriments ont été ajoutés (M.B. du 15 avril 1992)
• Règlement (CE) n° 1924/2006 du parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006
concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires (J.O. L404
du 30 décembre 2006)
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Quelques adresses utiles
Service public fédéral (SPF) Santé publique,
Sécurité de la Chaîne alimentaire et
Environnement
Eurostation II
Place Victor Horta, 40 bte 10
1060 Bruxelles
Tél. : +32 (0)2 524.71.11
Call Center : +32 (0)2 524.97.97
E-mail : [email protected]
Website : www.health.fgov.be
www.monplannutrition.be
NUBEL asbl
Eurostation - Blok II
Place Victor Horta 40 bte 10
Local 7D13, 7ème étage
1060 Bruxelles
Tél. : 02/524.72.20
GSM 0475/44.76.32
Fax : 02/524.73.98
E-mail : [email protected]
Website : www.nubel.be
CRIOC
Centre de Recherche et d’information
des Organisations de Consommateurs
Paepsem Business Park
Boulevard Paepsem, 20
1070 BRUXELLES
Tél. : 02 / 547.06.11
Fax : 02 / 547.06.01
E-mail : [email protected]
Website : www.crioc.be
www.nutrition-sante.be
Secrétariat du Conseil Supérieur d’Hygiène
Rue de l’Autonomie 4
1070 Bruxelles
Website : www.health.fgov.be/CSH_HGR
Plan National Nutrition Santé
Website : www.monplannutrition.be
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