AUTO-ÉVALUATION
AUTO-ÉVALUATION
A. Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est
(sont) exacte(s) :
1. L’échographie abdominale ne permet pas la détection d’une quan-
tité d’ascite inférieure à 500 ml.
2. La survenue d’une ascite chez un patient atteint de cirrhose est
associée à un risque de décès de 50 % à 2 ans.
3. Le régime désodé et l’association spironolactone/furosémide
constituent un traitement efficace de l’ascite modérée.
4. Une restriction hydrique doit toujours être proposée en cas d’ascite.
5. En présence d’une ascite, une antiprophylaxie de la surinfection
du liquide d’ascite doit être systématiquement prescrite.
B. Parmi les proposition suivantes, indiquer celle(s) qui est
(sont) exacte(s) :
1. En présence d’une ascite réfractaire, l’hypovolémie postparacen-
tèse concerne 30 % des patients.
2. Elle disparaît spontanément dans les 48 heures qui suivent la para-
centèse.
3. L’hyponatrémie constitue l’une des complications de l’hypovolé-
mie postparacentèse.
4. L’hypovolémie postparacentèse n’influence par la survie des patients.
5. Le remplissage vasculaire diminue l’incidence de l’hypovolémie
postparacentèse de 20 à 30 %.
C. Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est
(sont) exacte(s) :
1. Parmi les macromolécules utilisées pour le remplissage vasculaire,
l’efficacité de l’albumine humaine à 20 % est comparable à celle des
colloïdes de synthèse.
2. Le coût direct de l’albumine humaine à 20 % est comparable à
celui des colloïdes de synthèse.
3. Un remplissage vasculaire par albumine humaine à 20 % est
conseillé pour les ponctions inférieures à 5 litres.
4. Un remplissage vasculaire par albumine humaine à 20 % est
conseillé en cas de surinfection du liquide d’ascite.
5. Un remplissage vasculaire est proposé uniquement en cas de ponc-
tion évacuatrice de grand volume (> 5 litres).
D. Le traitement de choix de l’ascite réfractaire chez un
patient porteur d’une cirrhose alcoolique sevrée au stade
C de Pugh repose sur :
1. Des ponctions évacuatrices de grand volume (> 5 litres) avec
remplissage vasculaire par albumine à 20 %.
2. La mise en place d’un TIPS.
3. La mise en place d’une valve de dérivation péritonéo-jugulaire
(valve de LeVeen) en attente de la transplantation hépatique.
4. Une antibioprophylaxie de la surinfection du liquide d’ascite si le
taux de protides dans l’ascite est supérieur à 10 g/l.
5. Le repos au lit strict.
E. Parmi les propositions suivantes concernant l’infection
spontanée du liquide d’ascite, indiquer celle(s) qui est (sont)
exacte(s) :
1. Est définie par la présence d’une culture du liquide d’ascite positive.
2. L’infection spontanée du liquide d’ascite est associée à un risque
de mortalité de 70 % à un an.
3. Elle constitue une indication de transplantation hépatique.
4. Est efficacement traitée par la norfloxacine, un comprimé par jour
durant 7 jours.
5. Nécessite l’évacuation de l’ascite avec remplissage vasculaire par
albumine à 20 %.
Résultats : 1-4-5 faux ; 2-3 vrais.
Résultats : 1-2-4 faux ; 3-5 vrais.
Résultats : 1-2-3-5 faux ; 4 vrai.
Résultats : 2-3-4-5 faux ; 1 vrai.
Résultats : 1-4 faux ; 2-3-5 vrais.
L
apparition d’une ascite chez un patient doit faire évo-
quer en première intention le diagnostic de cirrhose.
L’ascite constitue un tournant évolutif dans l’histoire
naturelle de la cirrhose, avec 50 % de survie à deux ans. La ponc-
tion évacuatrice est l’outil diagnostique et thérapeutique le plus
simple et le plus rapide. Les données récentes de la littérature
permettent de recommander la prévention systématique des com-
plications de la ponction d’ascite évacuatrice par remplissage
vasculaire. Les indications respectives d’un remplissage vascu-
laire par albumine humaine à 20 %, ou macromolécule de syn-
thèse, devraient être affinées à l’issue des résultats d’une étude
multicentrique française en cours.
L’avènement de la transplantation hépatique a bouleversé la prise
en charge des patients développant une ascite réfractaire. Avec
80 % de survie à un an dans cette indication, la transplantation
hépatique constitue le traitement de choix de l’ascite réfractaire.
Toutefois, la pénurie de greffons, le coût élevé de la transplanta-
tion et le nombre important de patients en liste d’attente imposent
une sélection des candidats. Chez les patients dont le délai
d’attente est prolongé, la mise en place d’un TIPS doit être dis-
cutée. En présence d’une contre-indication à la transplantation
hépatique, une dérivation péritonéo-jugulaire peut être envisagée.
Ces nouvelles perspectives thérapeutiques expliquent le regain
d’intérêt suscité par la prise en charge de l’ascite du cirrhotique
en l’an 2000. Parallèlement, le développement des centres
d’alcoologie s’avère indispensable dans la prise en charge de
l’ascite réfractaire du cirrhotique, dont la première cause reste
l’alcoolisme dans les pays occidentaux. Le traitement préventif
de l’ascite réfractaire du cirrhotique alcoolique passe avant tout
par une abstinence durable.
Conclusion
C. Vanlemmens
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