1ère STI GE Ch7 Les nombres complexes
LES NOMBRES COMPLEXES
HISTORIQUE :
Le problème s'est posé de trouver des solutions pour les équations du troisième et du quatrième degré.
Au XVIè siècle ,des italiens dont Cardan ont exprimé les solutions réelles de ce type d'équations.
En 1572, Bombelli montre que ces relations sont aussi vraies si on invente des nombres "impossibles"
comme la racine carrée d'un nombre négatif.
En 1637 , Descartes étudie ces nombres impossibles et les appelle "imaginaires".
On les utilise dans les calculs uniquement pour permettre de trouver des solutions.
En 1777, Euler introduit la notation de i pour –1 et Gauss en 1831 , établit des règles de calculs sur ces
nombres qu'il nomme alors nombres complexes. Il en étend l'utilité à la géométrie et aux fonctions ouvrant
ainsi un nouveau champ de recherche en Mathématiques.
Résolution d'une équation :
x + 3 = 1 n'a pas de solution dans l'ensemble des naturels
on a donc inventé l'ensemble des entiers relatifs pour trouver une solution à x + 3 = 1 : – 2. IN ZZ .
3x = 1 n'a pas de solution dans l'ensemble des entiers relatifs.
on a donc inventé l'ensemble des rationnels pour trouver une solution à 3x = 1 : 1
3 . IN ZZ IQ.
x² = 2 n'a pas de solution dans l'ensemble des rationnels.
on a donc inventé l'ensemble des réels pour trouver une solution à x² = 2 : – 2 et 2.
IN ZZ IQ IR.
x² = –1 n'a pas de solution dans l'ensemble des réels
on a donc inventé l'ensemble des nombres complexes pour trouver une solution à x² = –1 : i
IN ZZ IQ IR IC.
I Ensemble des nombres complexes :
On admettra l'existence d'un ensemble noté IC , contenant IR , dont les éléments sont de la forme a + bi
avec a et b des réels et i un nombre nouveau dont le carré fait –1.
Les éléments de IC sont appelés nombres complexes.
Remarques :
IR est inclus dans IC car tout nombre réel peut s'écrire a + 0i .
Le carré du nombre i étant négatif , celui–ci n'appartient pas à IR donc IC est plus grand que IR.
On notera z un élément de IC.
Alors on a z = a + bi Cette écriture est l'écriture algébrique du complexe z.
a est sa partie réelle. On notera a = Re (z).
b est sa partie imaginaire. On notera b = Im (z).
Exemple : z = 2 + 3i 2 = Re (z) et 3 = Im (z).
Propriétés :
Un nombre complexe z dont la partie imaginaire est nulle est un réel ( z = a + 0i = a IR )
Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle est un imaginaire pur ( z = 0 + bi = bi )
0 + 0i = 0 si z = 0 on dira que z est le nombre complexe nul.
On a définit i comme solution de l'équation x² = –1 donc i² = –1.
On a aussi ( – i )² = i² = –1 donc – i est aussi solution de x² = –1.
On démontre que i et – i sont les seules solutions de x² = –1 dans IC.