Chapitre V : Continuité et dérivation
Terminale S
2. Fonctions continues et strictement monotones
Corollaire
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur
[a ; b] alors pour tout réel k compris entre f(a) et f(b)
l’équation f(x) = k admet une solution unique sur [a ; b]
Preuve :
Cas où f est strictement croissante sur
[a ; b]
D’après le théorème des valeurs
intermédiaires, il existe au moins un réel c
de [a ; b] tel que f(c)= k
Or f est strictement croissante sur [a ; b]
donc :
§ si x est un réel de [a ; b] tel que x < c
alors f(x) < f(c)= k
§ si x est un réel de [a ; b] tel que x > c
alors f(x) > f(c)= k
Finalement c est l’unique réel de [a ;b] tel
que f(c)=k
Remarque :
Ce corollaire s’applique aussi dans le cas d’un intervalle semi-
ouvert ( [a ;b[ ou ]a ;b] )ou d’un intervalle ouvert ( ]a ;b[), on
remplace alors le calcul de f(a) ( ou de f(b) ) par le calcul de
)x(flim
ax ¾®¾
÷
ø
ö
ç
è
æ
¾®¾ )x(flim deou bx , a et b pouvant être des réels ou
bien - ∞ ou +∞
Remarque :
Dans un tableau de variation, on admettra que les flèches
indiquent la continuité et la stricte monotonie d’une fonction