En supprimant les produits laitiers et les céréales glutineuses chez ses patients, le Dr
Seignalet obtient des guérisons de troubles considérés souvent comme incurables tels
que l’eczéma, l’asthme, la rectocolite hémorragique, le diabète sénile et même certaines
formes de cancer. "La nutrition ancestrale est la seule qui convient à l’homme, professe
Jean Seignalet, elle seule permet d’obtenir des succès aussi nets que fréquents dans une
multitude d’affections qui passent pour mystérieuses". Aujourd’hui, la notion classique de
diététique quantitative, basée sur le nombre de calories et l’équilibre entre glucides,
lipides et protides, est remplacée par un nouveau concept, celui d’une diététique
qualitative fondée sur la structure des molécules. Pour retrouver ou garder la santé, il
faut écarter celles que l’organisme ne peut pas métaboliser et conserver celles
accessibles à l’action de nos enzymes. Cette attitude de bon sens est en quelque sorte le
porte-clés de la bionutrition. Dont voici à présent les sept clés principales.
1) LA CLÉ DE LA SPÉCIFICITÉ ET DE LA VARIÉTÉ (ou le respect de
la plage alimentaire)
Cette première clé repose sur la loi de l’adaptation. Selon celle-ci, ne font partie de notre
plage alimentaire idéale que les aliments adaptés au profil génétique de notre espèce. La
plage alimentaire idéale de l’être humain devrait donc être essentiellement constituée de
légumes, de fruits, d’oléagineux, de graines germées, d’œufs, de viande, de volailles, de
poissons, de coquillages et de fruits de mer. Cette diversité revêt une importance
capitale car c’est la variété des aliments qui permet de combler au mieux nos besoins.
Les produits laitiers animaux (hormis le lait de la mère) et les céréales en sont cependant
exclus. Affirmer que les céréales constituent des aliments à problèmes, n’est-ce pas
secouer le prunier de la diététique au risque de recevoir quelques fruits verts ou trop
mûrs sur le crâne ? La suite apportera là-dessus un éclairage nouveau.
En ce qui concerne les produits laitiers, il est maintenant démontré qu’ils sont la source
de pathologies très diverses disparaissant ou s’atténuant avec leur suppression. En effet
leur concentration en protéines étrangères à notre physiologie fait que leur
consommation accrue et régulière constitue :
la cause première d’intolérances ou d’allergies alimentaires dont les manifestations les
plus courantes sont : diarrhées, vomissements, douleurs abdominales, états
inflammatoires, spasmophilie, asthme, problèmes dermatologiques, déséquilibres
pondéraux (Dr Raphaël Nogier) ;
la cause majeure des troubles de la croissance chez les nouvelles générations d’individus
lactophages, exprimée chez eux, entre autres anomalies, par une augmentation
anormale de la taille accompagnée le plus souvent d’une fragilisation métabolique et
immunitaire patente ;
Une majoration à long terme des risques de cancer (du sein) (hôpital de Villejuif, Paris) ;
Une augmentation des risques de diabète juvénile (H.M. Dosch de l’Université de
Toronto, Canada).
De plus l’épidémiologie démontre que les populations les mieux calcifiées (Esquimaux,
Japonais, Noirs d’Afrique) sont celles qui n’intègrent pas les produits laitiers dans leur
alimentation traditionnelle. S’il contient du calcium, le lait n’en constitue pas la seule et
unique source alimentaire. Les coquillages, les algues, les oléagineux, les dattes, les
figues, les graines germées, les choux, les légumes verts et certains poissons comme les
sardines en contiennent des quantités appréciables et nettement mieux assimilables.
Pour le nourrisson dont la mère manque de lait, les alternances de laits végétaux
(amandes, noisettes...) avec les biberons de potages frais, maison, accompagnés d’huile