Commentaire sur les marchés
Troisième trimestre 2015
des monnaies qui y sont rattachées, et de stimuler les marchés émergents. C’est cette dynamique, fondée
essentiellement sur l’anticipation d’une reprise économique aux États-Unis suffisamment forte pour faire hausser
les taux d’intérêt, qui déterminera la stratégie d’investissement à adopter à l’échelle mondiale, et qui rend la
tâche des gestionnaires de portefeuille si difficile.
En période de dislocation des marchés, les bonnes occasions surgissent. Or, un investissement rentable est fondé
sur un bon rapport entre le coût d’achat et le prix de vente. Le prix d’achat d’un titre a une forte incidence sur le
rendement composé produit par un investissement. Harbour s’efforce d’acheter des titres de sociétés sous-
évaluées, ce qui procure une marge de sécurité sur le capital de nos clients. Lorsqu’il se produit un dégagement,
les points d’entrée dans le marché qui sont considérés comme des choix sûrs présentent parfois une forte
asymétrie. Le dégagement du 24 août dernier en est un bon exemple.
Ce jour-là, nous avons racheté des parts dans Apple, une participation que nous avions diminuée à l’annonce de
ses résultats pour le troisième trimestre à la fin du mois de juillet dernier. L’une des plus importantes sociétés de
produits de consommation dans le monde, les activités d’Apple se répartissent entre la fabrication de matériel, le
développement de logiciels, les services après-vente et une base de clientèle fidélisée de près d’un milliard de
clients iTunes. Notre participation dans Apple s’est appréciée de 65 % (90 % en dollars canadiens) en 17 mois
depuis notre premier achat en avril 2014, et sa pondération a pris de l’ampleur dans notre portefeuille depuis. Au
mois de juillet dernier, le cours de l’action a augmenté, même s’il pouvait être considéré comme bon marché. En
l’absence d’une marge de sécurité, nous avons réduit notre participation considérablement. Au cours des mois
suivants, l’action d’Apple a chuté de 30 %, nous avons donc racheté les parts que nous avions vendues, la
valorisation de l’action étant de nouveau intéressante. Ayant évité la perte de 30 % et tiré profit du gain de 15 %
par rapport au prix des parts que nous détenions avant leur vente, notre gestion active de cet investissement de
base a ajouté une valeur considérable à l’actif détenu par nos clients dans notre portefeuille.
Le 24 août dernier, nous avons également augmenté notre participation dans Général électrique, l’une de nos
plus importantes participations. Cette société est en train de simplifier sa structure organisationnelle, procurant
une occasion de réévaluation importante de son action. Lorsque l’ampleur de sa restructuration a été évaluée au
début de l’année, l’action de Générale électrique s’est négociée à un cours aussi élevé que 28,50 $ en avril dernier.
Puis, le 24 août, le cours de son action s’est établi à un peu plus de 23 $, près de 20 % de moins. Nous avons donc
tiré avantage de la dislocation du marché afin d’accroître la valeur de ce placement. L’action de Générale
électrique est évaluée à 28,50 $ et tend vers une hausse.
Comme les investisseurs tendent à sortir sans discrimination des actifs risqués au cours de ces périodes, ces
dernières présentent des occasions d’acheter des titres de qualité au rabais. Tous les grands principes