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Commentaire sur les marchés
Troisième trimestre 2013
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Catégorie de société d'actions internationales Black Creek
Après une période marquée par de solides rendements des marchés boursiers mondiaux, la question qui se pose est :
« Les actions sont-elles évaluées à la perfection »? Un coup d'œil rapide des tendances des cours d'autres actifs
semble indiquer que la situation dans laquelle se trouvent les actions n'est pas unique. L'immobilier, les obligations,
les produits de base, les œuvres d'art et même les objets de collection se sont appréciés au cours des dernières
années, atteignant même des sommets pour certains. Nous pensons que l'assouplissement quantitatif initié par la
Réserve fédérale américaine, semblable aux autres politiques monétaires laxistes pratiquées par d'autres banques
centrales, a donné lieu à l'inflation des prix d'actifs, plutôt que d'atteindre son objectif, qui était la stimulation
économique. Il est certain que les marchés boursiers ont connu de multiples hausses, dont le résultat est une
réduction de la prime de risque sur capitaux propres, en vigueur depuis deux ans. En d'autres mots, les
investisseurs, confrontés à une conjoncture économique incertaine, ont hésité à acheter des actions et ont préféré
effectuer des placements relativement plus sûrs. Les obligations, du moins jusqu'à récemment, en sont un exemple,
de même que les actions sûres mentionnées précédemment. Les investisseurs sont désormais plus enclins à penser
que la tempête économique est passée et sont moins réticents à investir dans les actions.
Dans nos commentaires antérieurs, nous avons parlé de la surévaluation des actions du secteur des biens de
consommation de base mondiaux et d'autres actions « sûres », par rapport à d'autres segments du marché boursier.
Cette démarche peut être attribuée, en partie, à la recherche de rendements plus sûrs et intéressants que ce que
procurent les obligations, en gardant à l'esprit qu'un haut rendement n'est pas nécessairement synonyme de bonne
valeur. Cette surévaluation des titres sûrs a commencé à s'inverser au cours de ces derniers mois, les titres plus
sensibles aux données économiques ayant réalisé une performance relativement bonne. Alors que la sûreté nécessite
toujours une prime, celle-ci a été drastiquement réduite. Globalement, les évaluations boursières à l'échelle
mondiale nous paraissent à un niveau « raisonnable », étant donné les perspectives actuelles en matière de
croissance, de taux d'inflation et de taux d'intérêt. De cela, nous nous attendons à ce que les rendements annuels
moyens au cours des prochaines cinq à dix années seraient entre cinq à dix pour cent.
Nos perspectives concernant l'économie mondiale restent plus ou moins inchangées. L'économie américaine est
toujours en reprise, mais le progrès est lent. En Europe, la plupart des pays ont touché le fond, mais une lueur
d'espoir apparaît à l'horizon. La Chine continue à réorienter progressivement son économie vers la consommation
intérieure. D'autres marchés émergents ralentissent et sont encore très dépendants de la Chine. Le désendettement
financier dans plusieurs endroits du monde ralentira la croissance mondiale qui restera faible et sous la moyenne
pendant encore plusieurs années.
Il est intéressant de noter comment les quatre devises principales, le dollar américain, la livre sterling, l'euro et le
yen se sont orientés, pendant ces dernières années, vers des niveaux de parité en matière de pouvoir d'achat. Grâce à
cet indicateur dans lequel nous avons confiance pour le long terme, il est difficile d'avancer qu'une d'entre elles soit
sous-évaluée ou surévaluée par rapport aux autres. On pourrait même suspecter une coordination internationale
pour créer ce panier de devises. En tant qu'investisseur canadien, nous voulons faire ressortir le fait que le dollar
canadien est toujours 15 % à 20 % surévalué par rapport à ce panier. Cela devrait favoriser quelque peu les
rendements d'actions mondiales en dollar canadien.
Nous sommes conscients des deux forces antagonistes qui influencent l'économie mondiale actuellement. D'un
côté, nous avons des taux d'intérêt très bas qui entrainent des répartitions du capital irréfléchies et une surcapacité