COHORTE DE PRATIQUE DANS LES CANCERS GASTRIQUES METASTATIQUES METESTOMAC (METastatique ESTOMAC) Groupes participants : FFCD- UNICANCER - GERCOR COORDONNATEUR Dr Sylvain MANFREDI SMAD, CHU Pontchaillou 2 rue H le Guilloux 35000 Rennes Tel : 02 99 28 43 47 [email protected] COMITE DE REDACTION DU PROTOCOLE Karine LE MALICOT (Dijon, FFCD), Côme LEPAGE (Dijon, CHU), Sylvain MANFREDI (Rennes, CHU), Marie MOREAU (Dijon, FFCD), Jean Marc PHELIP (St Etienne, CHU). PROMOTEUR et CENTRE DE RANDOMISATION – GESTION - ANALYSE (CRGA) Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD), Faculté de Médecine, 7 Boulevard Jeanne d’Arc, BP 87900, 21079 Dijon Cedex, France : Directrice Administrative : Cécile GIRAULT Tel: 03 80 66 80 13 - Fax: 03 80 38 18 41 Courriel: [email protected] Statisticienne : Emilie MAILLARD Tél : 03 80 39 34 81 - Fax: 03 80 38 18 41 Courriel : [email protected] Chef de projet: Marie MOREAU Tél. : 03 80 39 34 04 – Fax : 03 80 38 18 41 Courriel : [email protected] Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 1 sur 17 SOMMAIRE ACCORD PROTOCOLAIRE ET BPC ............................................................................................. 3 CONTACTS FFCD - EQUIPE PROJET ........................................................................................... 4 SYNOPSIS ......................................................................................................................................... 5 RATIONNEL ..................................................................................................................................... 7 I. OBJECTIFS DE LA COHORTE.................................................................................................... 8 1. Objectif principal ............................................................................................................................ 8 2. Objectifs secondaires ...................................................................................................................... 8 II. SELECTION DES PATIENTS ................................................................................................... 8 1. Critères d’inclusion ......................................................................................................................... 8 2. Critères de non inclusion ................................................................................................................ 9 III. BILAN DE PRE-INCLUSION ................................................................................................... 9 IV. ENREGISTREMENT ................................................................................................................. 9 V. SUIVI DES PATIENTS .............................................................................................................. 9 VI. METHODOLOGIE ................................................................................................................... 10 1. Type d’étude ................................................................................................................................. 10 2. Critères de jugement ..................................................................................................................... 10 3. Analyses statistiques et nombre de sujets nécessaires .................................................................. 10 VII. ASPECTS LEGAUX ET ETHIQUES ...................................................................................... 10 1. Considérations générales .............................................................................................................. 10 2. Information du patient ................................................................................................................... 11 VIII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................. 11 ANNEXE 1 : Note d’information patient ............................................................................................ 13 ANNEXE 2 : Toxicité NCI-CT version 4.0 ......................................................................................... 14 ANNEXE 3 : Critères RECIST version 1.1 ......................................................................................... 15 ANNEXE 4 : Classification TNM ....................................................................................................... 17 Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 2 sur 17 ACCORD PROTOCOLAIRE ET BPC COHORTE DE PRATIQUE DANS LES CANCERS GASTRIQUES METASTATIQUES METESTOMAC (METastatique ESTOMAC) Cette version 2.2du 26.05.2015 du protocole est approuvée par : Le Promoteur : Mme Cécile GIRAULT Le Coordonnateur : Dr Sylvain MANFREDI Date : 26/05/2015 Signature : Date : 26/05/2015 Signature : Je soussigné(e), Docteur Après avoir lu le protocole, certifie m'engager notamment à: - donner à chaque patient la note d'information qui lui est destinée, - respecter les critères d’inclusion et de non inclusion, - remplir tous les items du cahier d'observation électronique, - répondre par téléphone ou par courrier aux demandes de corrections ou précisions concernant le cahier d’observation électronique, - accepter la visite d'un Assistant de Recherche Clinique (ARC) pour le monitorage et mettre à sa disposition le dossier médical des patients inclus dans l’étude, ainsi que les personnes mandatées par le promoteur ou les autorités de Santé pour la réalisation d’audit, - accorder le temps nécessaire à l’ARC FFCD pour les réponses aux questions éventuelles et les actions à entreprendre, - archiver et garder les documents de l'essai pendant 15 ans Date : Signature : CACHET du CENTRE : Envoyer l’original au CRGA de la FFCD – 7 bd Jeanne d’Arc – BP 87900 – 21079 Dijon Cedex Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 3 sur 17 CONTACTS FFCD - EQUIPE PROJET NOM FONCTION TELEPHONE TELECOPIE E-MAIL DIRECTION ADMINISTRATIVE Cécile GIRAULT Directrice Administrative 03 80 39 33 87 03 80 38 18 41 [email protected] Aurélie DUBREU Secrétariat de direction 03 80 38 13 14 03 80 39 34 85 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] CENTRE DE RANDOMISATION - GESTION – ANALYSE Emilie MAILLARD Statisticienne 03 80 39 34 81 03 80 38 18 41 Fadil MASSKOURI Data Manager 03 80 39 34 28 03 80 38 18 41 Quentin GAUTHEROT InformaticienDéveloppeur 03 80 39 34 28 03 80 38 18 41 Carole MONTERYMARD Data Manager/Stat 03 80 39 34 84 03 80 38 18 41 Marie MOREAU Chef de Projet 03 80 39 34 04 03 80 38 18 41 Géraldine VAUDRIT Assistante Chef de Projets 03 80 39 33 86 03 80 38 18 41 Caroline CHOINEPOURRET ARC coordonnateur 04 69 18 19 02 06 46 24 16 26 09 74 44 22 47 carole.monterymard@ u-bourgogne.fr [email protected] [email protected] carolinechoine.ffcd@ sfr.fr Vous pouvez également contacter le CRGA de la FFCD au : 03 80 66 80 13 (du lundi au vendredi de 9H00 à 18H00) Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 4 sur 17 SYNOPSIS S PROMOTEUR FFCD COORDONNATEUR Dr Sylvain MANFREDI, CHU Pontchaillou, RENNES COHORTE DE PRATIQUE DANS LES CANCERS GASTRIQUES METASTATIQUES TITRE METESTOMAC (METastatique ESTOMAC) PATHOLOGIE RATIONNEL Adénocarcinome gastrique ou de la jonction oeso-gastrique métastatique traité par chimiothérapie Bien que l’incidence du cancer gastrique diminue depuis les années 1950, ce cancer reste relativement fréquent, représentant près de 20% des cancers digestifs diagnostiqués en Europe (1). Malgré les progrès de la prise en charge de ce cancer, le pronostic de l’adénocarcinome gastrique reste mauvais, en particulier pour les formes métastatiques (2), avec une survie de l’ordre de 10% à 15% à 5 ans. Le choix de la chimiothérapie en situation métastatique dépend de l’âge du patient, de son état général, du statut HER2 et éventuellement du statut Cmet de la tumeur. Plusieurs schémas de chimiothérapie sont actuellement validés en 1ère et ème 2 ligne de traitement, mais, en pratique courante, on ne dispose pas de données sur les schémas de chimiothérapie réellement administrés en 1ère ligne, 2ème ligne et ultérieurement. Nous proposons une cohorte nationale pour analyser prospectivement et rétrospectivement les chimiothérapies administrées en 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures chez 150 patients porteurs d’adénocarcinome gastrique métastatique. Cette cohorte permettra de mieux connaitre les habitudes de prise en charge et de prescription des investigateurs de la FFCD et de l’intergroupe FFCD-UNICANCER-GERCOR, et à terme, de proposer des essais pertinents adaptés aux pratiques et dont le recrutement serait optimal. (1) Boyle P et al. Ann Oncol. 2005;16(3):481–8. (2) Verdecchia A et al. Eur J Cancer. 2009;45(6):1042–66. Objectif principal : Décrire la prise en charge des cancers gastriques et de la jonction oesogastrique métastatiques : chimiothérapie de 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures. Objectifs secondaires : OBJECTIFS SCHEMA D’ETUDE ET SUIVI DES PATIENTS la survie globale la toxicité des chimiothérapies la survie sans progression la réponse tumorale le temps jusqu’à progression l’indice de performance OMS après 1ère , ultérieures 2ème ligne et lignes Cohorte, prospective et rétrospective, multicentrique Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 5 sur 17 CRITERES D’INCLUSION - CRITERES DE NON INCLUSION NOMBRE D’ENREGISTREMENT STATISTIQUES ET TRAITEMENT DES DONNEES CALENDRIER PREVISIONNEL Adénocarcinome gastrique ou de la jonction oeso-gastrique (type III de Siewert) prouvé histologiquement Présence de métastases Age ≥ 18 ans Patient ayant reçu une note d’information de participation libre, éclairée et écrite Traitement par chimiothérapie de 1ère ligne pour cancer gastrique métastatique débuté ou en cours dans les 3 mois avant la date d’enregistrement du patient dans la cohorte (recueil rétrospectif, comprenant les patients ayant éventuellement eu un traitement antérieur à visée curative : chirurgie encadrée ou non d’un traitement périopératoire). Toutes les lignes de chimiothérapie seront enregistrées. Autres types histologiques Antécédent de pathologie maligne dans les 5 dernières années à l’exception des carcinomes basocellulaires de la peau et des carcinomes in situ du col utérin Patient qui pour des raisons psychologiques, sociales, familiales ou géographiques ne pourrait pas être suivi régulièrement 150 patients Les variables quantitatives seront décrites selon la médiane, la moyenne, l’écart type, le premier et le troisième quartile ainsi que le minimum et le maximum. Les variables qualitatives seront décrites en termes de fréquences et de pourcentages. Les courbes de survie seront estimées à l’aide de la méthode de KaplanMeier et décrites à l’aide de leurs médianes et des taux calculés à différents temps. Les intervalles de confiance à 95 % seront fournis. Des analyses supplémentaires pourront être effectuées de manière exploratoire (comparaison des survies selon les caractéristiques médicocliniques des patients, recherche des facteurs pronostiques de la survie sans progression et de la survie globale). L’anonymisation des données des patients sera faite en enregistrant les initiales du patient (2 premièreslettres du nom et première lettre du prénom) et sa date de naissance (mois et année). Ceci permettra de s’assurer de la bonne identification du patient en cas de retour dans le dossier médical. Après enregistrement du patient dans l’e-CRF, un numéro lui sera attribué. Période d’inclusion: avril 2015- octobre 2016 (18 mois) Période de suivi: avril 2015- Avril 2017 (36 mois) Durée globale de l’étude : 36 mois Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 6 sur 17 RATIONNEL Bien que l’incidence du cancer gastrique diminue depuis les années 1950, ce cancer reste relativement fréquent, représentant près de 20% des cancers digestifs diagnostiqués en Europe (Boyle P et al. Ann Oncol. 2005;16(3):481–8). Malgré les progrès de la prise en charge de ce cancer, le pronostic de l’adénocarcinome gastrique reste mauvais, en particulier pour les formes métastatiques (Verdecchia A et al. Eur J Cancer. 2009;45(6):1042–66), avec une survie de l’ordre de 10% à 15% à 5 ans. Dans une étude de population française récente sur une période de 32 ans d’enregistrement des cancers gastriques (1976-2007), les formes métastatiques ou avancées représentaient près de 2/3 des 5010 cas enregistrés avec une survie à 5 ans de 3.4% (Herbreteau E et al. Gastric Cancer 2014, Feb 1. [Epub ahead of print]). Plusieurs schémas de chimiothérapie sont actuellement validés en 1ère et 2ème ligne de traitement des adénocarcinomes gastriques métastatiques, Thésaurus National de Cancérologie Digestive (http://www.tncd.org) - Chez les patients dont la tumeur surexprime le récepteur HER2, l’association 5FU (ou capécitabine) -cisplatine-trastuzumab, (Herceptin®, inhibiteur de HER2) augmente la survie par rapport à la chimiothérapie seule (5FU (ou capécitabine) -cisplatine) (Bang YJ et al. Lancet 2010;376:687-97) - L’ECF, associant épirubicine, cisplatine et 5-FU continu est un schéma de référence (Webb A et al. J Clin Oncol 1997;15:261-7, Waters JS et al. Br J Cancer 1999; 80: 26972) - Les données de l’étude REAL (Cunningham D et al. N Engl J Med. 2008;358:36-46) montrent une équivalence entre le cisplatine et l’oxaliplatine, et entre le 5FU et la capécitabine. Les protocoles ECX, EOF et EOX peuvent remplacer le schéma ECF. - L’association docetaxel-cisplatine-5-FU (DCF) a l’AMM en Europe en première ligne métastatique. Une administration fractionnée du docetaxel permet de diminuer la toxicité hématologique (Shah M et al. J Clin Oncol 2010;28 (suppl) abstr 4014) - L’association 5 FU et cisplatine sur 5 jours ou sous forme de LV5FU2-cisplatine est largement utilisée. Une étude française suggère une équivalence d’efficacité et une meilleure tolérance du LV5FU2-cisplatine (Mitry E et al. Ann Oncol 2004 ; 15: 765-9). La capécitabine peut remplacer le 5 FU avec le cisplatine (Kang YK et al. Ann Oncol. 2009;20:666-73). La méta-analyse des données individuelles de deux essais randomisés montre une différence significative en faveur de la capécitabine par rapport au 5 FU (Okines AF et al. Ann Oncol. 2009;20:1529-34). - Le FOLFOX dans une étude de phase III, a montré une efficacité équivalente à celle du 5 FU-AF-cisplatine, avec une supériorité du bras contenant l’oxaliplatine, significative en termes de taux de réponse, de temps jusqu’à échec du traitement (TTF) et de survie sans progression chez les sujets de plus de 65 ans (Al-Batran SE et al. J Clin Oncol. 2008;26:1435-42). L'oxaliplatine n'a pas l'AMM dans cette indication. - Le FOLFIRI testé dans l’essai de phase II randomisée FFCD 9803 (FOLFIRI vs LV5FU2cisplatine vs LV5FU2) est mieux toléré que le LV5FU2-cisplatine ; les résultats en termes de taux de réponse, de survie sans progression et de survie globale étaient en faveur du FOLFIRI (Bouche O et al. J Clin Oncol. 2004;22:4319-28). L'étude FFCD 0307 comparant les séquences de première et deuxième ligne FOLFIRI-ECX et ECX-FOLFIRI a montré que le temps jusqu'à échec du traitement était supérieur avec le FOLFIRI en première intention (Guimbaud R et al. Ann Oncol 2010;21 (suppl 8) abst 8010). L’irinotécan n’a pas l’AMM dans cette indication. - Le docétaxel en monothérapie à 75 mg/m² a été évalué en seconde ligne dans une étude de phase III contre soins de support (Ford HE et al. Lancet Oncol 2014;15:78-86). Avec 36 % des patients qui ont réalisé les 6 cycles de docétaxel, il existe une différence significative en survie globale pour le bras chimiothérapie avec une médiane de 5,2 versus 3,6 mois (HR 0,67, p=0,01). Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 7 sur 17 - Le ramucirumab monothérapie a démontré son efficacité sur la survie globale dans une étude internationale randomisée contre placebo en seconde ligne métastatique : survie médiane 5,2 (IQR 2,3-9,9) versus 3,8 mois (IQR 1,7-7,1) (HR 0,776 ; IC 95% 0,6030,998 ; p=0,047) (Fuchs CS et al. Lancet 2014;383:31-9). Le ramucirumab a également montré en seconde ligne son efficacité en association au paclitaxel dans une étude randomisée de phase III versus paclitaxel monothérapie : survie médiane 9,6 versus 7,4 mois, p=0,017 (Wilke H et al. J Clin Oncol 2014;32 (suppl 3;abstr LBA7)). Le ramucirumab n’est pas encore disponible. Le choix de la chimiothérapie en situation métastatique dépend de l’âge du patient, de son état général, du statut HER2 et éventuellement du statut Cmet de la tumeur. En pratique courante, on ne dispose pas actuellement de données sur les schémas de chimiothérapie administrés en 1ère ligne, 2ème ligne et lignes ultérieures. Nous proposons une cohorte nationale pour analyser prospectivement et rétrospectivement les chimiothérapies administrées en 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures chez 150 patients porteurs d’adénocarcinome gastrique métastatique. Cette cohorte permettra de mieux connaitre les habitudes de prise en charge et de prescription des investigateurs de la FFCD et de l’intergroupe FFCDUNICANCER-GERCOR, et à terme, de proposer des essais pertinents adaptés aux pratiques et dont le recrutement serait optimal. I. OBJECTIFS DE LA COHORTE 1. Objectif principal Décrire la prise en charge des cancers gastriques et de la jonction oeso-gastrique métastatiques : chimiothérapie de 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures. 2. Objectifs secondaires - II. La survie globale La toxicité des chimiothérapies La survie sans progression La réponse tumorale Le temps jusqu’à progression L’indice de performance OMS après 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures SELECTION DES PATIENTS 1. Critères d’inclusion - Adénocarcinome gastrique ou de la jonction oeso-gastrique (type III de Siewert) prouvé histologiquement Présence de métastases Age ≥ 18 ans Patient ayant reçu une note d’information de participation libre, éclairée et écrite Traitement par chimiothérapie de 1ère ligne pour cancer gastrique métastatique débuté ou en cours dans les 3 mois avant la date d’enregistrement des patients dans la cohorte (recueil rétrospectif, comprenant les patients ayant éventuellement eu un traitement antérieur à visée Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 8 sur 17 curative : chirurgie encadrée ou non d’un traitement péri-opératoire) et à partir de la date d’ouverture de la cohorte (recueil prospectif). Toutes les lignes de chimiothérapie seront enregistrées. 2. Critères de non inclusion - III. Autres types histologiques Antécédent de pathologie maligne dans les 5 dernières années à l’exception des carcinomes basocellulaires de la peau et des carcinomes in situ du col utérin Patient qui pour des raisons psychologiques, sociales, familiales ou géographiques ne pourrait pas être suivi régulièrement BILAN DE PRE-INCLUSION L’évaluation oncologique comprend des données démographiques et tumorales : - âge, sexe - poids, taille - indice de performance OMS - explorations endoscopiques - réalisation de biopsies - date du diagnostic histologique - type histologique - statut HER2 - statut Cmet si disponible - stade TNM à l’inclusion sur TDM (Annexe 4) - traitements anti-tumoraux antérieurs : schémas utilisés en péri-opératoire (si applicable), en 1ère ligne, en 2ème ligne et lignes ultérieures. - état nutritionnel : albuminémie, pré-albuminémie - TDM TAP pré-thérapeutique. IV. ENREGISTREMENT La note de non opposition sera remise au patient lors d’une consultation. Si le patient ne s’oppose pas à l’enregistrement de ses données médicales, l’investigateur les enregistrera dans l’eCRF dédié à cette cohorte. L’anonymisation des données des patients sera faite en enregistrant les initiales du patient (2 premières lettres du nom et première lettre du prénom) et sa date de naissance (mois et année). Ceci permettra de s’assurer de la bonne identification du patient en cas de retour dans le dossier médical.De plus, le numéro de dossier sera enregistré dans l’eCRF afin que l’investigateur puisse en aucun se tromper de patient en cas de retour au dossier médical pour mise à jour des information dans l’eCRF. Après enregistrement du patient dans l’e-CRF, un numéro lui sera attribué. V. SUIVI DES PATIENTS Les patients seront suivis au minimum 3 ans par le médecin en charge du patient selon les recommandations du thésaurus national de cancérologie digestive (TNCD) et selon les habitudes des centres. Les données seront recueillies dans l’eCRF. Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 9 sur 17 VI. METHODOLOGIE 1. Type d’étude Il s’agit d’une étude de cohorte prospective et multicentrique. 2. Critères de jugement Analyse des différents schémas de chimiothérapie : fréquence de prescription des différents schémas en 1ère ligne, 2ème ligne et lignes ultérieures. Enregistrement des schémas de chimiothérapie utilisés en péri-opératoire si applicable. Survie globale : Intervalle de temps entre la date du diagnostic de la maladie métastatique et la date de décès (toutes causes). Les patients vivants seront censurés à la date de dernière nouvelle. Tolérance/toxicité des différents schémas de chimiothérapie : décès toxiques liés aux traitements et toxicités de grade 3-4 selon le NCI-CT v4.0. Survie sans progression (clinique ou radiologique): Intervalle de temps entre la date du diagnostic de la maladie métastatique et la date de 1ère progression de leur maladie métastatique (locale ou à distance, clinique ou radiologique) ou de décès (toutes causes). Les patients vivants sans progression seront censurés à la date de dernière nouvelle. La progression radiologique est définie selon les critères RECIST version 1.1. Réponse objective (réponse complète ou partielle) : Elle sera évaluée selon les critères RECIST version 1.1 en 1ère, 2ème ligne et lignes ultérieures. Temps jusqu’à progression : Intervalle de temps entre la date du diagnostic de la maladie métastatique et la date de 1ère progression de leur maladie métastatique (locale ou à distance, clinique ou radiologique). Les patients vivants sans progression ou décédés seront censurés à la date de dernière nouvelle. La progression est définie selon les critères RECIST 1.1. Indice de Performance : état général selon le critère OMS, évalué en 1ère, 2ème ligne et en lignes ultérieures. 3. Analyses statistiques et nombre de sujets nécessaires Cette cohorte est limitée à 150 patients. Aux vues de l’incidence du cancer gastrique en France la période d’inclusion devrait durer 18 mois, ce qui permettra d’avoir une photographie des habitudes de prescription en France pour ces patients. Analyses statistiques : Les variables quantitatives seront décrites selon la médiane, l’intervalle inter-quartile, la moyenne, l’écart type le minimum et le maximum. Les variables qualitatives seront décrites en terme de fréquences et de pourcentages. Les courbes de survie seront estimées à l’aide de la méthode de Kaplan-Meier et décrites à l’aide de leurs médianes et des taux calculés à différents temps. Les intervalles de confiance à 95% seront fournis. Des analyses supplémentaires pourront être effectuées de manière exploratoire (comparaison des survies selon les caractéristiques médico-cliniques des patients, recherche des facteurs pronostiques de la survie sans progression et de la survie globale). VII. ASPECTS LEGAUX ET ETHIQUES 1. Considérations générales Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 10 sur 17 Cette étude s’inscrit dans le cadre des recommandations concernant la prise en charge des patients atteints d’un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique métastatique. Cette étude ne modifie pas la prise en charge des patients, n’entraîne la réalisation d’aucun examen supplémentaire et ne modifie pas la relation médecin-malade. Elle n’entre donc pas dans le cadre de la loi de recherche biomédicale modifiée dite Huriet-Sérusclat du 9 août 2004. En application des articles 40-1 et suivants de la loi « Informatique et Liberté » du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 9 Août 2004, la FFCD a fait une déclaration normale auprès du CCTIRS et de la CNIL. 2. Information du patient La prise en charge des patients sera précédée d’une information de la part de leur médecin concernant : le but de cette recherche, la confidentialité des données, et le fait que leur participation est volontaire. L'ensemble de ces informations sera résumé sur une notice d'information qui sera remise à chaque patient. Les données relatives à l’objet de la cohorte seront enregistrées sur un e-CRF par l’équipe médicale. VIII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Al-Batran SE, Hartmann JT, Probst S, Schmalenberg H, Hollerbach S, Hofheinz R et al. Phase III trial in metastatic gastroesophageal adenocarcinoma with fluorouracil, leucovorin plus either oxaliplatin or cisplatin: a study of the Arbeitsgemeinschaft Internistische Onkologie.J Clin Oncol. 2008;26:1435-42. 2. Bang Y-J, Van Cutsem E, Feyereislova A, Chung HC, Shen L, Sawaki A et al. Trastuzumab in combination with chemotherapy versus chemotherapy alone for treatment of HER2-positive advanced gastric or gastrooesophageal junction cancer (ToGA) : a phase 3, open-label, randomised controlled trial. Lancet 2010;376:68797. 3. Bouché O, Raoul JF, Bonnetain F, Giovannini M, Etienne PL, Lledo G et al. Randomized multicenter phase II trial of a biweekly regimen of fluorouracil and leucovorin (LV5FU2), LV5FU2 plus cisplatin, or LV5FU2 plus irinotecan in patients with previously untreated metastatic gastric cancer: a Federation Francophone de Cancerologie Digestive Group Study--FFCD 9803. J Clin Oncol. 2004;22:4319-28. 4. Boyle P, Ferlay J. Cancer incidence and mortality in Europe, 2004. Ann Oncol. 2005;16(3):481–8. 5. Cunningham D, Allum W, Stenning S, Thompson J, Van de Velde C, Nicholson M et al.Perioperative Chemotherapy versus Surgery Alone for Resectable Gastroesophageal Cancer N Engl J Med 2006; 355:11-20. 6. Ford HE, Marshall A, Bridgewater JA, Janowitz T, Coxon FY et al. Docetaxel versus active symptom control for refractory oesophagogastric adenocarcinoma (COUGAR-02): an open-label, phase 3 randomised controlled trial. Lancet Oncol 2014;15:78-86. 7. Fuchs CS, Tomasek J, Yang CJ, Dumitru F, Passalacqua R, Goswami C et al. Ramucirumab monotherapy for previously treated advanced gastric or gastro-oesophageal junction adenocarcinoma (REGARD): an international, randomised, multicentre, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet 2014;383:31-9. Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 11 sur 17 8. Guimbaud R, Louvet C, Bonnetain F, Viret F, Samalin E, Gornet J, et al. Final results of the intergroup FFCDGERCOR-FNCLCC 03-07 phase III study comparing two sequences of chemotherapy in advanced gastric cancer. Ann Oncol 2010;21 (suppl 8) abst 8010. 9. Herbreteau E1, Jooste V, Hamza S, Lepage C, Faivre J, Bouvier AM. Trends in the management of gastric cancer over a 32-year period: a French population-based study. Gastric Cancer. 2014 Feb 1. [Epub ahead of print]. 10. Kang YK, Kang WK, Shin DB, Chen J, Xiong J, Wang J et al. Capecitabine/cisplatin versus 5fluorouracil/cisplatin as first-line therapy in patients with advanced gastric cancer: a randomised phase III noninferiority trial. Ann Oncol. 2009;20:666-73. 11. Mitry E, Taieb J, Artru P, Boige V, Vaillant JN, Clavero-Fabri MC et al. Combination of folinic acid, 5fluorouracil bolus and infusion, and Cisplatin (LV5FU2-P regimen) in patients with advanced gastric or gastroesophageal junction carcinoma. Ann Oncol 2004 ; 15: 765-9. 12. Okines AF, Norman AR, McCloud P, Kang YK, Cunningham D. Meta-analysis of the REAL-2 and ML17032 trials: evaluating capecitabine-based combination chemotherapy and infused 5-fluorouracil-based combination chemotherapy for the treatment of advanced oesophago-gastric cancer. Ann Oncol. 2009;20:1529-34. 13. Shah M, Shibata S, Stoller RG, Kemeny M, Ritch PS, Krishnamurthi SS et al. Random assignment multicenter phase II study of modified docetaxel, cisplatin, fluoroucil (mDCF) versus DCF with growth factor support (GCSF) in metastatic gastroesophageal adenocarcinome. J Clin Oncol 2010;28 (suppl) abstr 4014. 14. Verdecchia A, Guzzinati S, Francisci S, De Angelis R, Bray F, Allemani C, et al. Survival trends in European cancer patients diagnosed from 1988 to 1999. Eur J Cancer. 2009;45(6):1042–66. 15. Waters JS, Norman A, Cunningham D, Scarffe JH, Webb A, Harper P et al. Long-term survival after Epitubicin, Cisplatin and Fluorouracil for gastric cancer: results of a randomized trial. Br J Cancer 1999; 80: 269-72. 16. Webb A, Cunningham D, Scarffe JH, Harper P, Norman A, Joffe JK et al. Randomized trial comparing epirubicin, cisplatin an fluorouracil versus fluouracil, doxorubicin and methothrexate in advanced esophagogastric cancer. J Clin Oncol 1997;15:261-7. 17. Wilke H, Van Cutsem E, Oh SC, Bodoky G, Shimada Y, Hironaka S et al. RAINBOW: a global, phase III, randomized, double-blind study of ramucirumab plus paclitaxel versus placebo plus paclitaxel in the treatment of metastatic gastroesophageal junction (GEJ) and gastric adenocarcinoma following disease progression on firstline platinum- and fluoropyrimidine- containing combination therapy rainbow IMCL CP 12-0922 (I4T-IEJVBE).J Clin Oncol 2014;32 (suppl 3;abstr LBA7). Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 12 sur 17 ANNEXE 1 : Note d’information patient NOTE D’INFORMATION PATIENT COHORTE DE PRATIQUE DANS LES CANCERS GASTRIQUES METASTATIQUES COHORTE METESTOMAC Madame, Monsieur, A la suite du bilan qui a été fait, nous vous avons diagnostiqué un adénocarcinome de l’estomac métastatique. Nous vous proposons de participer à une étude de cohorte dont l’objectif est de collecter des données relatives à l’évolution de votre maladie et les effets des traitements qui vous seront proposés. Il n’y aura pas d’examen ni traitement supplémentaires, l’objectif de cette cohorte étant simplement de recueillir des informations sur votre maladie et sa prise en charge. Votre prise en charge sera réalisée comme à l’habitude par votre équipe soignante. Un médecin vous recevra aux dates convenues avec lui. A l’occasion de ces consultations, votre médecin recueillera les données cliniques et biologiques utiles à votre prise en charge et à votre suivi. Il pourra répondre à toutes les questions que vous souhaiterez lui poser, ainsi qu’à tous vos souhaits d’avis complémentaires. Des études biologiques pourront être menées ultérieurement sur des prélèvements provenant de votre tumeur (vous n’aurez pas de prélèvements supplémentaires que ceux réalisés dans le cadre de votre prise en charge médicale) : si vous souhaitez vous y opposer, faites le savoir à votre médecin. La promotion de cette étude est assurée par la FFCD (Fédération Francophone de Cancérologie Digestive). Les données médicales vous concernant lui seront transmises. Ces données seront identifiées par un numéro de code (numéro d’enregistrement) , vos initiales (2 premières lettres de votre nom et la première lettre de votre prénom) et le mois et l’année de votre naissance. Ces données pourront également, dans des conditions assurant leur confidentialité, être transmises aux autorités de santé françaises. Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification. Vous disposez également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Vous pouvez également accéder directement ou par l’intermédiaire d’un médecin de votre choix à l’ensemble de vos données médicales en application des dispositions de l’article L. 1111-7 du code de la santé publique. Ces droits s’exercent auprès du médecin qui vous suit dans le cadre de la recherche et qui connaît votre identité. Vous êtes libre d'accepter ou de refuser de participer à cette recherche. En cas d'acceptation, vous pouvez mettre fin à votre participation à tout moment sans avoir à expliquer votre choix. Votre refus comme votre retrait postérieur n'auront pas de conséquence dans vos relations avec votre médecin qui vous proposera, si vous le désirez, la poursuite du traitement adapté à votre état de santé. Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 13 sur 17 ANNEXE 2 : Toxicité NCI-CT version 4.0 http://evs.nci.nih.gov/ftp1/CTCAE/About.html puis cliquer dans « Files : Data » sur « CTCAE 4.02 2009-10-06.xls » ou se référer au fascicule bleu transmis par la FFCD Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 14 sur 17 ANNEXE 3 : Critères RECIST version 1.1 “New response evaluation criteria in solid tumours: Revised RECIST guideline (version 1.1)” E.A. Eisenhauer, P. Therasse, J. Bogaerts, L.H. Schwartz, D. Sargent, R. Ford, J. Dancey, S. Arbuck, S. Gwyther, M. Mooney, L. Rubinstein, L. Shankar, L. Dodd, R. Kaplan, D. Lacombe, J. Verweij ; Eur J Cancer , 4 5 ( 2 0 0 9 ) 2 2 8 –2 4 7. Lésions à l'inclusion: Les lésions et les ganglions sont classés individuellement comme étant mesurable ou non mesurable. Maladie mesurable Pour qu’une lésion soit jugée mesurable, au moins une de ses dimensions doit pouvoir être mesurée de façon précise (la dimension la plus longue, dans le plan de la prise de mesures, devra être rapportée). Pour être mesurables, les lésions doivent présenter une mesure minimum de ≥ 10 mm au scanner (pour autant que la largeur de bande du CT-scan soit d’au maximum 5 mm) ≥ 10 mm par examen clinique (mesurable par pied à coulisse) (les lésions qui ne peuvent être mesurées précisément doivent être répertoriées comme étant non-mesurables) 20 mm par radiographie (=X-ray) du thorax Pour qu’un ganglion lymphatique malin soit considéré pathologique et mesurable, celui-ci doit présenter un plus petit axe ≥ 15 mm (le plus petit axe étant l’axe perpendiculaire à la plus grande dimension du ganglion). Seule la longueur de ce plus petit axe sera rapportée tant à l’entrée que durant le suivi. Maladie non-mesurable Toutes les autres lésions, incluant les petites lésions (plus grand diamètre < 10 mm au scanner ou les ganglions lymphatiques dont le plus petit axe est ≥ 10 mm et < 15 mm) ainsi que les lésions réellement non-mesurables : maladie leptoméningée, ascite, pleurésie, péricardite, maladie inflammatoire du sein, lymphangites carcinomateuses pulmonaires ou cutanées, les masses abdomino-pelviennes décelées par l'examen clinique mais non confirmées à l'imagerie et les lésions kystiques. Nota bene : les lésions osseuses, les lésions kystiques simples et les lésions ayant précédemment reçu un traitement local nécessitent une considération particulière (cf commentaires ci-dessous). Lésions cibles Les lésions cibles sont sélectionnées parmi les lésions mesurables que présente le malade à l’entrée de l’étude. Au maximum 5 lésions cibles sont sélectionnées au total avec un maximum de 2 lésions cibles par organe. La sélection des lésions cibles s’opérera de façon à être représentative de tous les organes envahis, en choisissant les lésions les plus grandes (dans leur plus grande dimension) qui de plus, pourront être suivies tout au long de l'essai avec la méthode utilisée lors de l’examen initial. Les ganglions lymphatiques peuvent être considérés comme lésions cibles si leur plus petit axe (mesuré au scanner) est ≥ 15 mm. C'est la somme des diamètres de ces lésions cibles (plus grand axe pour les lésions, et plus petit axe pour les ganglions) qui sera suivie au long de l'essai pour évaluer la réponse ou la progression. Lésions non-cibles Toutes les autres lésions sont identifiées comme lésions non-cibles et sont également relevées à l'inclusion. Elles ne sont pas mesurées mais sont suivies tout au long de l'essai. Critères de réponse au traitement : Lésions cibles : Réponse complète (RC) : Disparition de toutes les lésions. De plus, tous les ganglions lymphatiques (cible ou non-cible), doivent avoir atteint une dimension < 10 mm dans leur plus petit axe. Attention : les ganglions sélectionnés comme lésions cibles doivent toujours être mesurés (dimension du plus petit axe dans le plan anatomique utilisé pour l’examen BASELINE), même s’ils diminuent en taille durant l’étude et que leur petit axe devient < 10 mm. Dès lors, lorsque des ganglions sont utilisés comme lésion cible, la « somme » des dimensions des lésions n’est pas nécessairement nulle, même en cas de réponse complète, puisqu’un ganglion normal est défini comme ayant un plus petit axe < 10 mm. Pour obtenir une réponse complète chaque ganglion doit avoir atteint une dimension < 10 mm dans son plus petit axe. Réponse partielle (RP) : Diminution d'au moins 30 % de la somme des diamètres des lésions cibles par rapport à la somme initiale des diamètres (Examen BASELINE). Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 15 sur 17 Progression (PD) : Augmentation ≥ 20 % de la somme des diamètres des lésions cibles par rapport à la plus petite somme des diamètres observée durant l’étude (NADIR), y compris la visite de baseline. En plus de cette augmentation relative de 20%, cette somme doit augmenter d’au moins 0,5 cm. Nota bene : l’apparition d'une ou plusieurs nouvelles lésions est également considérée comme progression. Attention : s’il existe une progression par rapport au NADIR et une réponse par rapport à l’examen BASELINE, c’est la progression qui prévaut. Stabilisation (SD) : Ni RP (ou RC), ni PD. Lésions non-cibles Réponse complète : Disparition de toutes les lésions non-cibles et normalisation des marqueurs tumoraux. Tous les ganglions lymphatiques doivent avoir atteint un petit diamètre < 10 mm. Réponse incomplète - Stabilisation : Persistance d'au moins une lésion non-cible et/ou marqueur tumoral au-dessus des normales. Progression : Augmentation indiscutable de la taille des lésions non-cibles ou apparition d'une nouvelle lésion. Réponse globale : Lésions cibles RC RC RC RP SD Pas tous évalués PD Indifférent Indifférent Lésions non-cibles RC Non RC/Non PD Non évalué Non PD ou pas tous évalués Non PD ou pas tous évalués Non PD Indifférent PD Indifférent Nouvelle lésion Non Non Non Non Non Non Oui ou non Oui ou non Oui = = = = = = = = = Réponse globale RC RP RP RP SD Non-évaluable PD PD PD Commentaires relatifs à la mesurabilité des lésions à l’entrée Lésions osseuses : l’imagerie par scintigraphie osseuse, PET-scan et « plain films » ne sont pas considérées comme étant adéquates pour la mesure des lésions osseuses. Cependant, ces techniques peuvent être utilisées pour confirmer la présence ou la disparition de lésions osseuses Les lésions osseuses de type lytique ou de type mélangé lytique-ostéoblastique, qui contiennent une composante identifiable de tissus mous, peuvent être considérées comme des lésions mesurables, pour autant qu’elles puissent être mesurées par des techniques d’imagerie cross-sectionnelle de type CT ou IRM, et que la composante de tissus mous remplissent les conditions de mesurabilité indiquées plus haut. Lésions kystiques : Les lésions qui correspondent au diagnostic de simple kyste par radiographie ne sont pas considérées comme des lésions malignes (ni mesurables, ni non-mesurables) Les lésions kystiques de type malin peuvent être prises en compte comme lésion mesurable pour autant qu’elles remplissent les critères de mesurabilité définis plus haut. Cependant, si le patient présente d’autres lésions non kystiques, celles-ci seront préférablement choisies comme lésion cible. Lésions préalablement traitées localement : Les lésions situées dans une région préalablement irradiée ou ayant reçu une autre thérapie loco-régionale ne sont en général pas considérées comme étant mesurables, à l‘exception des lésions ayant progressé depuis le traitement local. Le protocole de l’étude doit détailler les conditions spécifiques permettant de considérer de telles lésions comme étant mesurables. Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 16 sur 17 ANNEXE 4 : Classification TNM Classification UICC 2009 (7eme Edition) de l’ESTOMAC T : Tis : Tumeur intra-épithéliale sans invasion de la lamina propria T1 : Tumeur limitée à la muqueuse ou à la sous-muqueuse (cancer superficiel) T1a : Tumeur envahissant la lamina propria ou la musculaire muqueuse T1b : Tumeur envahissant la sous muqueuse T2 : Tumeur étendue à la musculeuse T3 : Tumeur envahissant la sous séreuse (y compris ligament gastro-colique ou gastro- hépatique ou grand epiploon) T4 : Tumeur perforant la séreuse ou envahissant les organes de voisinage T4a : Tumeur perforant la séreuse T4b : Tumeur envahissant un organe de voisinage (rate, côlon transverse, foie, diaphragme, pancréas, paroi abdominale, surrénale, rein, intestin grêle, rétropéritoine) N : N0 : pas d’envahissement ganglionnaire (noter combien de ganglions ont été examinés) Nx : ganglions non évalués ou moins de 15 ganglions examinés N1 : 1 à 2 ganglions régionaux métastatiques N2 : 3 à 6 ganglions régionaux métastatiques N3 : plus de 6 ganglions régionaux métastatiques N3 a : 7 à 15 ganglions métastatiques N3b : plus de 15 ganglions métastatiques M : M0 : pas de métastase M1 : métastase à distance (dont ganglions rétro-pancréatiques, mésentériques, para-aortiques, sus-claviculaires Stades : Stade 0 : Tis N0 M0 Stade IA : T1N0M0 Stade IB : T1N1M0 T2 N0M0 Stade IIA : T1N2M0 T2 N1M0 T3N0M0 Stade IIB : T1 N3 M0 T2N2M0 T3N1M0 T4a N0M0 Stade IIIA : T2N3M0 T3N2M0 T4aN1M0 Stade IIIB : T3N3M0 T4a N2M0 T4b N0,N1 M0 Stade IIIC : T4a N3M0 T4b N2,N3 M0 Stade IV : Tous T, tous N, M1 Cohorte estomac métastatique version 2.2 du 26.05.2015 Page 17 sur 17