EXERCICES ACTION DES SUBSTANCES SUR LE SYSTEME NERVEUX p 42/44 Les réponses des questions A à D de la page 42 sont indiquées page 328 du livre EXERCICE 1 PAGE 42 : EFFET PLACEBO CORRIGE PAGE 328 DU LIVRE EXERCICE 2 PAGE 43 : HISTOIRE D’UNE DECOUVERTE Question 1 : Raisonnement ayant conduit les chercheurs à rechercher dans le cerveau une substance type morphine Ils ont remarqué que : les neurotransmetteurs déjà connus avaient un équivalent moléculaire chez les végétaux. La morphine végétale agit en se combinant à des récepteurs sur les neurones. Leur interrogation porte sur la présence de ces récepteurs à morphine dans les cerveaux et autres tissus : en effet ces molécules sont complexes et déterminées génétiquement. Donc il parait invraisemblable que le seul hasard ait permis à ces structures d’exister. Il doit donc exister une substance endogène qui est déterminée génétiquement et qui se fixe sur ces récepteurs neuroniques. Question 2 : précautions nécessaires pour extraire les premiers échantillons de morphine cérébrale Ils préparent les extraits en présence d’un mélange eau-acétone pour éliminer les enzymes qui détruirait le principe actif (= la molécule active) recherchée. Question 2 : obtention des premières informations sur la nature chimique de cette substance L’action des enzymes protéolytiques (capables de décomposer les protéines) sur ce principe actif montre que cette molécule est une protéine. Cette molécule possède une activité de type morphine. EXERCICE 3 PAGE 43 : MEDICAMENTS ET DOULEURS Question 1 : comment la morphine barre la route à la douleur La morphine possède la même forme que l’enképhaline et peut se fixer sur le même récepteur et empêcher le message nociceptif de se créer sur le neurone post-synaptique. La morphine, substance artificielle / exogène, n’est pas reconnue et détruite par les enzymes de la synapse et peut donc agir plus longtemps que l’enképhaline qui est naturelle. Question 2 : actions des autres médicaments antidouleur évoqués Dans le texte on relève deux analgésiques : aspirine et paracétamol Ces substances attaquent la douleur au départ, en bloquant la fabrication des agents agresseurs comme les prostaglandines qui stimulent les récepteurs nociceptifs. EXERCICE 4 PAGE 44 : DROGUE, PLAISIR ET DOULEUR (EXERCICE TYPE BAC) Question 1 : Etapes du fonctionnement d’une synapse à dopamine : Les vésicules synaptiques contenant la dopamine fusionnent avec la membrane présynaptique et s’ouvrent, libérant leur contenu dans l’espace synaptique : La dopamine diffuse dans l’espace synaptique (milieu extracellulaire) et se lie à des récepteurs membranaires du neurone postsynaptique : La dopamine extracellulaire est recapturée à l’intérieur du neurone présynaptique grâce à des récepteurs membranaires : La dopamine extracellulaire est dégradée par des enzymes dans l’espace synaptique Question2a : Position schématique des perturbations induites par les différentes drogues neurone libérant de l’enképhaline MORPHINE inhibe le neurone à GABA neurone libérant du GABA COCAÏNE, AMPHETAMINE, ECSTASY augmentent la quantité de dopamine disponible dans la synapse neurone libérant de la dopamine vers différentes zones du cerveau NICOTINE stimule le neurone à dopamine neurone excitateur Question 2b : Modification des synapses à dopamine par les produits de type morphine La morphine mime l’enképhaline : elle freine les neurones à GABA qui freinent habituellement l’activité des neurones à dopamine. Les neurones à GABA ne transmettent plus de messages nerveux et n’expulsent plus de GABA : les neurones à dopamine ne sont plus freinés et stimulent plus fortement les centres corticaux responsables de la sensation de plaisir. La synapse à dopamine est donc accélérée indirectement.