Comparaison de deux maladies neurodégénérative :
Les causes de la maladie sont inconnues.
Des causes génétiques et environnementales
(exposition à des polluants chimiques ou
pesticides, intoxication au monoxyde de
carbone ou au manganèse, consommation
de MPTP (drogue contaminant l’héroïne))
combinées semblent être la cause. Le
patient est fléchi, ses mouvements ralentis,
il marche à petits pas, il a une certaine
rigidité et possède le tremblement
parkinsonien typique. C’est une maladie
neurologique chronique dégénérative
affectant le système nerveux central. Dans
le cerveau d'un malade on ne voit pas
d'atteintes majeures mais on peut observer
que le nombre de neurones
dopaminergiques est considérablement
réduit dans la substance noire et les fibres
dopaminergiques sont rares.
La dopamine est un neurotransmetteur qui
joue un rôle modulateur final essentiel des
sorties motrices et psychiques.
Maladie héréditaire létale rare (5 cas pour
100000). Elle se caractérise par des symptômes
moteurs (mouvements irrépressibles, troubles
de l’équilibre, troubles de l’élocution et de la
déglutition), des symptômes cognitifs (troubles
de la mémoire, difficultés à organiser les tâches
multiples, à manipuler les connaissances
acquises, ralentissement du traitement de
l'information, dégradation des facultés
cognitives aboutissant à un syndrome de
démence de type sous-corticale) et des
symptômes psychiatriques (très grande variété
de troubles possibles : anxiété, dépression,
désinhibition, agressivité, agitation…). Dans le
cerveau là on observe une très grosse perte
cellulaire, des cavités très grandes et ses
symptômes tardifs sont ceux de la démence.
Elle est très grave car elle se révèle très tard
lorsque les malades ont une famille, un
travail…
Il n’existe pas de traitement curatif
actuellement.
- Injection de dopamine pour compenser
l’absence de sécrétion ;
- Greffe de neurones issus d’embryon
humain ;
- En prévention de la maladie, il
semblerait que la consommation de caféine
et de tabac réduirait les risques de
contracter cette maladie.
Il n’existe pas de traitement curatif
actuellement.
- Pour atténuer les mouvements anormaux,
essentiellement des neuroleptiques :
Tétrabénazine, Rispéridone, Olanzapine ;
- Pour les symptômes dépressifs : Citalopram,
Fluoxétine ;
- D’autres psychotropes peuvent être également
proposés en contre point, notamment pour
réguler l’humeur, l’anxiété, le sommeil,
l’appétit, les addictions éventuellement
associées ;
- Greffe de neurones issus d’embryon humain
dans le striatum affecté du malade.
Expliquez en quoi les neurones sont les centres d’intégrations des informations et de contrôle
des mouvements du corps.