E1 TD 14 : Probabilité , généralisation TD 14 : Probabilité , généralisation Exercice 4. Soit λ ∈ R∗+ . On considère l’application P : P(N) → R dont la valeur sur les singletons {k} est donnée par : Exercice 1. ∀k ∈ N, P({k}) = e−λ Soit Ω = J1; 5K. λk . k! 1. L’ensemble B = {{1, 2}, {1, 3}, {4}, {5}, {1, 2, 3, 4, 5}} est-il une tribu ? 1. Montrer que P définit une probabilité sur l’espace probabilisable (N, P(N)). 2. Quelle est la plus petite tribu contenant B ? 2. Déterminer la probabilité de A = {n ∈ N|n ≥ 3} avec λ = 2. Exercice 2. 1. On pose Ω = {a, b, c}. Peut-on définir une probabilité P sur (Ω, P(Ω)) vérifiant 1 1 1 P({a}) = ; P({b}) = ; P({c}) = 3 4 5 Exercice 5. Soit P une probabilité sur (N, P(N)). ? 1. Montrer que (P({n}))n∈N converge et que : lim P({n}) = 0. n→+∞ 2. Peut-on définir une probabilité sur (N∗ , P(N∗ )) telle que ∀n ∈ N, P({n}) = 1 n+1 2. En déduire qu’il n’existe pas de probabilité uniforme sur (N, P(N)) (on pourra raisonner par l’absurde). ? 3. Peut-on définir une probabilité sur (N, P(N)) telle que ∀n ∈ N, Exercice 6. Soit (Ω, A, P) un espace probabilisé. 1 P({n + 1}) = P({n}) ? 2 1. Soit (An )n∈N une suite d’événements. Montrer par récurrence que Exercice 3. ∀n ∈ N, P Soit p ∈]0, 1[. On considère l’application P : P(N) → R dont la valeur sur les singletons {k} est donnée par : ∀k ∈ N, P({k}) = p(1 − p)k . n [ ! Ak ≤ k=0 2. En déduire que si la série P 1. Montrer que P définit une probabilité sur l’espace probabilisable (N, P(N)). 1 2. Déterminer la probabilité de Π l’ensemble des nombres pairs lorsque p = . 3 page 1 P n X P(Ak ). k=0 P(An ) converge on a : +∞ [ n=0 ! An ≤ +∞ X n=0 P(An ). E1 TD 14 : Probabilité , généralisation Exercice 7. Soit (Ω, A, P) un espace probabilisé. Soient (Fi )i∈N∗ une famille d’événements et A un événement. Montrer que PTni=1 Fi (A) converge et que ∗ n∈N lim PTni=1 Fi (A) = PT+∞ Fn (A). n→+∞ n=1 1. (a) Déterminer pour tout entier naturel non nul n la probabilité de An . (b) Montrer que le jeu s’arrête presque surement. 2. (a) Déterminer pour tout entier naturel non nul n la probabilité de An ∩ G. (b) En déduire la probabilité que le joueur gagne. +∞ n X x (On pourra utiliser la formule : ∀x ∈] − 1; 1[, = − ln(1 − x)). n n=1 Exercice 8. Exercice 11. Dans l’exercice 2 du TD 9, Paulin et Émilie décident de ne pas s’arrêter de jouer tant qu’aucun d’eux n’a gagné. Quelle est la probabilité que Paulin gagne ? Exercice 9. On lance indéfiniment une pièce bien équilibrée, les lancers sont indépendants. Pour tout entier naturel non nul n on pose • An : « on obtient au moins une fois Pile pendant les n premiers lancers ». On dispose de trois pièces équilibrées dont l’une, truquée, a deux faces.On prend une pièce au hasard et on effectue des lancers indépendants de cette pièce. On pose • T : « La pièce choisie est la pièce truquée. » • pour tout entier naturel n, Fn « on obtient face au n-ème lancer. » 1. Quelle est la probabilité d’obtenir face au premier lancer ? • Πn : « on obtient Pile au n-ème lancer ». 2. Déterminer, pour tout n ∈ N∗ , la probabilité d’obtenir face aux n premiers lancers. 1. Déterminer pour tout entier naturel n non nul P(An ). 2. En déduire que lors de cette expérience on obtient au moins une fois Pile presque surement. 3. Soit n ∈ N∗ . Sachant que l’on a obtenu n fois face de suite, quelle est la probabilité pn que l’on ait pris la pièce truquée. 4. Déterminer lim pn . Comment s’interprète cette limite (on pourra utiliser les n→+∞ résultats de l’exercice 7) ? Exercice 10. Une urne contient une boule blanche. Un joueur lance un pièce de monnaie qui donne pile avec la probabilité p (0 < p < 1) et face avec la probabilité q = 1 − p. Exercice 12. On dispose d’une infinité d’urnes indexées par les entiers naturels non nuls. L’urne i contient i boules noires et 2i boules blanches. On lance un dé équilibré S’il obtient face il ajoute une boule rouge dans l’urne et relance la pièce ; jusqu’à obtenir un 5 ou un 6. Le nombre total de lancer détermine l’urne que l’on s’il obtient pile il tire une boule de l’urne et il a gagné si la boule est blanche, choisit. On tire une boule au hasard équiprobable dans l’urne choisie. perdu si la boule est rouge (le jeu s’arrête alors). On pose : On pose : • pour tout n ∈ N∗ , An : « le jeu s’arrête au n-ème lancer ». • G : « le joueur gagne ». • pour tout entier naturel i, Ui : « on choisit l’urne i ». • N : « on pioche une boule noire ». On effectue un tirage et le résultat est une boule noire. Quelle est la probabilité que le tirage ait été effectué dans l’urne i ? page 2