J-KUDI
MAI.
55
15
E
ANNÉE
ibSti.
POLITIQUE,
LITTÉRATURE,
INDUSTRIE,
COMMERCE.
Paraissant
les
Mardis
,
Jeudis
et
Samedis.
JOURNAL
D'ANNONCES
,
INSERTIONS
LÉGALES
ET
AVIS
DIVERS.
ON
S'ABONNE
A
SAUMUR
,
Au
buicau,
place
du
Marché-Noir,
et
chez
MM.
GAULTIKH,
JAVAUD
,
GODFHOY
,
el
M"*
NIVERLKT
.
libraires
;
A
PARIS,
Office
de
Publicité
Départementale
(Isid.
FONTAINE),
rue
de
T
révise,
22,
et
à
l'Agence
des
Feuilles
Politiques,
Correspondance
gé-
nérale
(HAVAS),
3,
rue
J.-J.
Rousseau.
Gare
de
Saumur
(Service
journalier).
Départs
de
Saumur
pour
IS'antes.
6
heures
36
minai,
soir,
Onmibus.
4
— 10
Express.
i
38
matin
,
Express-Poste.
10
23
— —
Omnibus.
Départ
de
Saumur
pour
Angers.
8
heures
2
minut.
matin,
Omnibus.
Départ
de
Saumur
pour
Paris.
9
heures
49
minut.
matin,
Express.
H
'
50
Omnibus.
«
_
3»;
_
soir,
Omnibus,
g
L
58
— —
Direct-Poste.
Départ
de
Saumur
pour
Tours.
1
heures
21
minut.
matin,
Omnibus.
PRIX
DES
ABONNEMENTS.
Un
an,
Saumur.
18
f.
Poste.
24
f.
»
Six
mois,
10
»
13
»
Trois
mois,
5
25
7
50
L'abonnement
continue
jusqu'à
réception
d'un
avis
contraire.
Les
abonnements
de-
mandés,
acceptés,
ou
continués,
sans
indi-
cation
de
temps
ou
de
termes
seront
comptés
de
droit
pour
une
année.
CHRONIQUE
POLITIQUE.
Le
Moniteur
publie,
dans
sa
partie
officielle,
uu
décret
impérial
portant
promulgation
du
traité
de
paix
et
d'amitié
conclu,
le 30
mars
1856,
entre
la
France,
l'Autriche
,
le
Royaume-Uni
de
la
Grande
Bretagne
et
d'Irlande,
la
Prusse,
la
Russie,
la
Sardaigne
et
la
Turquie,
et
ses
trois
annexes.
LB
TRAITÉ
DE
PAIX.
Les
plénipotentiaires,
après
avoir
échangé
leurs
pleins
poovoirs,
trouvés
en
bonne
et
due
forme,
sont
convenus
des
articles
suivants:
Art.
1
er
.
Il
y
aara,
à
dater
du
jour
de
l'échange
des
ratifications
du
présent
traité,
paix
et
amitié
entre
S
M.
l'Empereur
des
Français,
S.
M.
la
ReineMu
Royaume-Uni
de
h
Grande
Bretagne
et
d'Irlande,
S.
M.
le
Roi
de
Sardaigne,
S.
M.
I.
le
Sultan,
d'une
part,
et
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies,
de
l'autre
part,
ainsi
qu'entre
leurs
hé-
ritiers
et
successeurs,
leurs
Etats
et
sujets
respectifs,
à
perpétuité.
Art.
1.
La
paix
étant
heureusement
rétablie,
en-
tre
leursdites
Majestés,
les
territoires
conquis
ou
oc-
cupés
par
le.ars
armées
pendant
la
guerre
seront
réciproquement
évacués.
Des
arrangements
spé-
ciaux
régleront
le
mode
de
l'évacuation
qui
devra
être
aussi
prompte
que
faire
se
pourra.
Art.
3.
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
s'engage
à
restituer
à
S.
M.
le
Sultan
la
ville
et
ci-
tadelle
de
Kars
aussi
bien
que
les
autres
parties
du
territoire
ottoman
dont
les
troupes
russes
se
trouvent
en
possession.
Art
4.
LL.
MM.
l'Empereur
des
Français,
la
Reine
da
Royanme-Uni
de
la
Grande
Bretagne
et
d'Irlande,
le
Roi
de
Sardaigne
et
le
Sultan
s'enga-
gent
à
restituer
à
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies,
les
villes
et
ports
de
Sébastopol,
Balaclava,
Kamiesch.
Eupatoria,
Kertch,
Iénikalé,
Kinburn,
ainsi
que
tons
autres
territoires
occupés
par
les
trou-
pes
alliées.
Art.
5.
LL.
MM.
l'Empereur
des
Français,
la
Reine
da
Royaume-Uni
de
la
Grande-Bretagne
et
d'Irlande,
l'Empereur
de
toutes
les
Russies,
le
Roi
de
Sardaigne
el
le
Sultan
accordent
une
amnistie
pleine
et
entière
à
ceux
de
leurs
sujets
qui
auraient
été
compromis
par
une
participation
quelconque
aux
événements
de
la
guerre,
en
faveur
de
la
cause
en-
nemie.
Il
est
expressément
entendu
que
cette
amnistie
s'étendra
aux
sujets
de
chacune
des
parties
belligé-
rantes
qui
auraient
continué
,
pendant
la
guerre,
à
être
employés
dans
le
service
de
l'un
des
autres
bel-
ligérants.
An.
6
Les
prisonniers
de
guerre
seront
immé-
diatement
rendus
de
part
et
d'autre.
Art.
7.
S.
M.
l'Empereur
des
Français,
S.
M.
l'Empereur
d'
Autriche,
S.
M.
la
Reine
du
Royaume-
Uni
de
la
Grande-Bretagne
et
d'Irlande,
S.
M.
le
Roi
de
Prusse,
S
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Rus-
sies
et
S.
31.
le
roi
de
Sardaigne
déclarent
la
Su-
blime-Porte
admise
a
participer
aux
avantages
du
droit
public
et
du
concert
européen.
Leurs
Majestés
s'engagent
,
chacune
de
son
côté,
a
respecter
l'in-
dépendance
et
l'intégrité
territoriale
de
l'Empire
ottoman
,
garantissent
en
commun
la
stricte
obser-
vation
de
cet
engagement,
et
considéreront,
en
con-
séquence,
tout
acte
de
nature
à
y
porter
atteinte
comme
une
question
d'intérêt
général.
Art.
8.
S'il
survenait,
entre
la
Sublime-Porte
et
l'one
ou
plusieurs
dos
autres
Puissances
signataires,
on
dissentiment
qui
menaçât
le
rnainlien
de
leurs
relations,
la
Sublime-Porte
et
chacune
de
ces
Puis-
sauces,
avant
de
recourir
a
l'emploi
de
la
force,
mettront
les
autres
parties
contractantes
en
mesure
de
prévenir
cette
extrémité
par
leur
action
média-
trice.
Art.
9.
S.
M.
I.
le
Sultan
,
dans
sa
constante
solli-
citude
pour
bien-être
de
ses
sujets,
ayant
oc-
troyé
un
firman
qui,
en
améliorant
leur
sort,
sans
distinction
de
religion
ni
do
race,
consacre
ses
généreuses
iutentious
envers
les
populations
chré-
tiennes
de
son
Empire,
et,
voulant
donner
un
nou-
veau
témoignage
de
ses
sentiments
à
cet
égard,
a
résolu
de.
communiquer
aux
Puissances
contractan-
tes
ledit
firman,
spontanément
émané
de
sa
vo-
lonté
souverain»',.
Les
Puissances
contractantes
constatent
la
haute
valeur
de
cette
communication.
Il
est
bien
entendu
qu'elle
ne
saurait,
en
aucun
cas,
donner
le
droit
anxdites
Puissances
de
s'immiscer,
soit
collectivement,
soit
séparément,
dans
les
rapports
de
S.
M.
le
Sultan
avec
ses
sujets,
ni
dans
l'administration
intérieure
de
son
Empire.
Art.
10.
La
convention
du
13
juillet
1841
,
qui
maintient
l'antique
règle
de
l'Empire
ottoman
re-
lative
à
la
clôture
des
détroits
du
Bosphore
et
des
Dardanelles
a
été
révisée
d'un
commun
accord.
L'acte,
conclu
à
cet
effet
et
conformément
à
ce
principe,
entre
les
hautes
parties
contractantes,
est
et
demeure
annexé
au
présent
traité,
et
aura
môme
force
el
valeur
que
s'il
en
faisait
partie
intégrante.
Art.
11.
La
mer
Noire
est
neutralisée:
ouverte
à
la
marine
marchande
de
tontes
les
nations;
ses
eaux
et
ses
ports
sont
formellement
et
à
perpétuité
in-
terdits
aux
pavillons
de
guerre
,
soit
des
Puissances
riveraines,
soit
de
toute
autre
puissance,
sauf
les
exceptions
menlionnées
aux
articles
14
et
19
du
présent
traité.
Art.
%%
Libre
de
lonte
entrave,
le
commerce,
dans
les
ports
et
dans
les
eaux
de
la
mer
Noire
,
ne
sera
assujéli
qu'à
des
règlements
de
santé,
de
douane,
de
police
,
conçus
dans
un
esprit
favora-
ble
au
développement
des
transactions
commer-
ciales.
Pour
donner
aux
intérêts
commerciaux
et
maritimes
de
toutes
les
nations
la
sécurité
désira-
ble,
la
Russie
et
la
Sublime-Porte
admettront
des
consuls
dans
leurs
ports
situés
sur
le
littoral
de
la
mer
Noire
,
conformément
aux
principes
du
droit
international.
Art.
13.
La
mer
Noireétant
neutralisée,
aux
termes
de.
l'art.
11
,
le
maintien
ou
l'établissement
sur
son
littoral
d'arsenaux
militaires
maritimes
devient
sans
nécessité
comme
sans
objet.
En
conséquence,
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
etS.
M.
I.
le
Sultan
s'engagent
à
n'élever
el
à
ne
conserver
sur
ce
litto-
ral
aucun
arsenal
militaire
maritime.
Art.
14.
Leurs
Majestés
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
et
le
Sultan
ayant
conclu
une
convention
à
l'effet
de
déterminer
la
force
et
le
nombre
des
bâti-
ments
légers,
nécessaires
au
service
de
leurs
côtes,
qu'elles
se
réservent
d'entretenir
dans
la
mer
Noire,
cette
convention
est
annexée
au
présent
traité
et
aura
MAITRE
CA.YEUX.
f
Suite.
)
X.
DESCENTE
AUX
ENFERS.
Le
lendemain
matin
,
vers
onze
heures,
maître
Cayeux,
sur
le
point
de
partir
pour
l'audience,
réfléchissait
au
parti
qu'il
devait
prendre
à
l'égard
d'Amédée.
Son
irri-
tation
contre
son
beau-frère
et
sa
nièce
n'avait
pas
été
de
longue
durée
;
il
s'était
bientôt
trouvé
sous
l'empire
de
sa
tendresse
pour
Rose
et
de
son
estime
pour
Mar-
cheur,
si
respectueux
même
dans
ses
moments
de
révolte.
En
s'éloignanl
de
ceux
qu'il
aimait
,
la
colère
et
le
ressen-
timent
de
l'avoué
étaient
retombés
uniquement
sur
Amédée,
cause
première
du
trouble
introduit
dans
cette
maison
jusqu'alors
si
unie
et
si
paisible.
Cependant
maî-
tre
Cayeux
ne
pouvait
congédier
ce
mauvais
sujet.
L'hon-
neur
de
sa
nièce
était
en
jeu
dans
cette
grave
affaire
,
surtout
depuis
l'espèce
de
dénonciation
de
Miot.
Sem-
blable
à
un
créancier,
réduit
à
se
faire
payer
un
million
en
à-comptes
de
cinquante
centimes
,
l'avoué
se
voyait
obligé
de
ne
manifester
sa
fureur
qu'en
de
futiles
cir-
constances.
Et
encore,
ce
jour-
là,
Amédée
ne
laissait
Paint
la
plume
et
travaillait
d'une
manière
irréprocha-
ble/-^
Résolutoire
un
appel
définitif
aux
sentiments
de
sou-
mission
que
Rose
lui
avait
toujours
témoigné*
,
maître
Cayeux
comptait
avoir
un
entretien
avez
elle
,
dans
la
journée.
L'ascendant
dont
il
jouissait
,
en
sa
qualité
d'on-
cle
,
ne
lui
laissait
aucun
doute
sur
le
résultat
satisfai-
sant
de
cette
émeute
de
famille.
Mais
le
commissionnaire
qu'on
avait
pu
voir
la
veille
dans
la
maison
,
monta
dans
l'étude,
et
demanda
à
remettre
une
lettre
à
l'a-
voué
en
personne.
Ce
dernier
se
présenta
,
prit
le
papier
et
éprouva
un
certain
trouble
,
en
reconnaissant
sur
l'adresse
la
lourde
écriture
de
Marcheur.
Il
ne
brisa
l'enveloppe
que
lors-
qu'il
fut
rentré
dans
son
cabinet.
L'instant
après
,
les
trois
clercs
bondirent
et
frémirent
eu
même
temps
au
cri
étoullé
qu'une
douleur
subite
ar-
rachait
à
mattre
Cayeux.
Ni
Sourdille
ni
Miot
n'osaient
pénétrer
dans
le
cabinet
cependant;
Amédée
,
emporté
par
l'élan
de
son
cœur
,
parut
seul.
Il
trouva
l'avoué
comme
anéanti,
les
bras
inertes
,
la
téte
penchée
sur
une
lettre
qu'il
regardait
avec
désespoir.
Il
se
releva
avec
une
énergie
terrible
pour
repousser
les
services
que
lui
offrait
ce
jeune
homme.
Je
n'appelle
personne,
murmura-t-il
;
qu'on
me
laisse
seul
!
C'était
la
voix
d'un
enfant
près
d'éclater
en
sanglots.
Amédée
recula.
Maître
Cayeux
se
renferma
dans
son
ca-
binet
,
et
,
pendant
une
heure
,
on
n'entendit
plus
rien.
Voici
en
quels
termes
était
conçue
celte
lettre
de
Mar-
cheur
:
Mon
cher
beau-frère
,
»
Si
je
savais
écrire
de
longues
pages
,
ce
serait
ici
le
cas
;
mais
vous
connaissez
mon
incapacité
dès
qu'il
s'a-
git
de
barbouiller
du
papier.
»
Je
vous
l'ai
dit
hier
:
Je
veux
être
le
père
de
ma
fille
et
le
chef
de
mon
ménage
,
non
pas
pour
cesser
d'avoir
I
de
la
reconnaissance
envers
vous
:
tant
que
je
vivrai
,
je
vous
considérerai
et je
vous
aimerai
comme
mon
bienfai-
teur,
mais
afin
que
ma
fille
et
ma
femme
trouvent
en
moi
le
protecteur
que
je
dois
être
pour
elles
à
mon
tour.
Vouscomprenez
cela,
vous,
Cayeux;
ma
dignité
d'homme
s'est
émue.
Je
puis
travailler
et
subvenir
glorieusement
i
aux
dépenses
de
mon
ménage.
Chacun
de
nous
sera
plus
libre,
et
moi
je
commence
à
n'avoir
plus
honte
de
mon
inactivité.
Ma
résolution
est
irrévocable,
et je
me
suis
déjà
installé
,
avec
ma
fille
en
attendant
ma
femme
,
dans
un
petit
logement
provisoire,
en
face
du
couvent
des
Ursulines.
Quand
vous
le
jugerez
à
propos,
nous
achèverons
notre
déménagement.
J'ai
en
vue
un
appar-
tement
très-convenable.
J'écris
à
ma
femme
en
même
temps
qu'à
vous
pour
lui
expliquer
la
décision
que
je
prends.
»
Vous
me
ferez
bien
plaisir
en
me
jetant
un
mot
qui
me
dise
que
vous
me
pardonnez
d'avoir
agi
en
cette
cir-
constance
sans
vous
consulter
préalablement.
môme
force
el
valeur
que
si
elle
en
faisait
parlie
intégrante.
Elle
ue-
pourra
ôlre
ni
annulée,
ni
mo-
difiée
sans
l'assentiment
des
Puissances
signataires
du
présent
traité.
Art.
15.
L'acte
du
Congrès
de
Vienne
ayant
éta-
bli
les
principes
destinés
à
régler
la
navigation
des
fleuves
qui
séparent
ou
traversent
plusieurs
Etals,
les
Puissances
contractantes
stipulent
entre
elles
qu'à
l'avenir
ces
principes
seront
également
appli-
qués
au
Danube
et
à
ses
embouchures.
Elles
décla-
rent
que
celle
disposition
fait
désormais
partie
du
droit
public
de
l'Europe
et
la
prennent
sous
leur
ga-
rantie.
La
navigation
du
Danube
ne
pourra
ôlre
assujélie
à
aucune
entrave
ni
redevance
qui
ne
serait
pas
expressément
prévue
par
les
stipulations
con-
tenues
dans
les
articles
suivants.
En
conséquence,
il
ne
sera
perçu
aucun
péage
basé
uniquement
sur
le
fait
de
la
navigation
du
fleuve,
niaucun
droitsur
les
marchandises
qni
se
trouvent
à
bord
des
navires.
Les
règlements
de
police
et
de
quarantaine
à
établir
pour
la
sûreté
des
Etats
séparés
on
traversés
par
ce
fleuve
,
seront
conçus
de
manière
à
favoriser
,
au-
tant
que
faire
se
pourra
,
la
circulation
des
navires.
Sauf
ces
règlements,
il
ne
sera
apporté
aucun
obs-
tacle
,
quel
qu'il
soit,
à
la
libre
navigation.
Art.
16.
Dans
le
but
deréaliser
les
dispositions
de
l'article
précédent,
une
commission,
dans
laquelle
la
France,
l'Autriche,
la
Grande-Bretagne,
la
Prusse,
la
Russie,
la
Sardaigne
el
la
Turquie,
seront
cha-
cune
représentée
par
un
délégué
,
sera
chargée
de
désigner
et
de
faire
exécuter
les
travaux
nécessai-
res,
depuis
Isatcha
,pour
dégager
les
embouchures
du
Danube
,
ainsi
que
les
parties
de
la
mer
y
avoi-
sinanles,
des
sables
et
autres
obstacles
qui
les
obs-
truent,
afin
de
mettre
celte
parlie
du
fleuve
et
les-
dites
parties
de
la
mer
dans
les
meilleures
condi-
tions
possibles
de
navigabilité.
Pour
couvrir
les
frais
de
ces
travaux,
ainsi
que
des
établissements
ayant
pour
objet
d'assurer
et
de
faciliter
la
naviga-
tion
aux
bouches
do
Danube
,
des
droits
fixes
,
d'un
taux
convenable
,
arrêtés
par
la
commission,
à
la
majorité
des
voix
,
pourront
ôlre
prélevés
,
à
la
con-
dition
expresse
que,
sous
ce
rapport
,
comme
sons
tous
les
autres,
les
pavillons
de
toutes
les
nations
seront
traités
sur
le
pied
d'une
parfaite
égalité.
Art.
17.
Une
commission
sera
établie
et
se
com-
posera
des
délégués
de
l
'Autriche,
de
la
Bavière
,
de
la
Sublime-Porto
el
du
Wurtemberg
(un
pour
cha-
cune
de
ces
puissances),
auxquelles
se
réuniront
les
commissaires
des
trois
Principautés
Danubiennes,
donl
la
nomination
aura
été
approuvée
par
la
Porte.
Cettecommission.qui
sera
permanente:
1"
élaborera
les
règlements
de
navigation
el
de
police
fluviale;
fera
disparaître
les
entraves
de
quelque
nature
qu'elles
poissent
être
qui
s'opposent
encore
à
l'ap-
plication
au
Danube
des
dispositions
du
traité
de
Vienne;
ordonnera
et
fera
exécuter
les
travaux
nécessaires
sur
toot
le
parcours
du
fleuve
,
et
veillera,
après
la
dissolution
de
la
commission
eu-
ropéenne
,
an
maintien
de
la
navigabilité
des
em-
bouchures
du
Danube
et
des
parties
de
la
mer
y
avoisinantes.
Art.
18.
Il
est
entendu
qne
la
commission
euro-
péenne
aura
rempli
sa
lâche
et
que
la
commission
riveraine
aura
terminé
les
travaux
désignés
dans
l'article
précédent,
sous
les
numéros
1
et
2
,
dans
l
'espace
de
deux
ans.
Les
Puissances
signataires
»
En
tout
cas
croyez
bien
que
rien
ne
peut
détruire
les
profonds
sentiments
d'affection
qui
sont
dans
mon
cœur.
»
Votre
dévoué
beau-
frère.
»
LADISLAS
MAUCIIEUR.
»
En
lisant
cette
lettre
,
maître
Cayeux
avait
vu
la
plus
horrible
des
solitudes
se
faire
tout-à-coup
autour
de
lui
;
c'est
pourquoi
il
avait
jeté
ce
grand
cri
de
terreur
et
de
désolation.
Pour
la
première
fois
il
avait
compris
à
la
douleur
et
à
l'effroi
de
son
àme
,
qu'il
aimait
sa
nièce
,
sa
sa
sœur
et
Marcheur
lui-même
,
comme
les
seuls
êtres
en
qui
se
résumaient
pour
lui
toutes
les
joies
de
la
terre
,
toutes
ses
certitudes
humaines
,
son
courage
,
son
es-
poir
,
son
passé
et
son
avenir
!
Séparé
d'eux
,
il
lui
sembla
qu'il
restait
seul
dans
cet
affreux
désert
qu'offre
la
vie
à
quiconque
n'est
aimé
de
personne;
il
eut
peur,
comme
s'il
se
fût
réveillé
tout-à-coup
sur
un
glaçon
,
au
milieu
de
l'océan!
S'il
ne
s'élança
pas
tout
de
suite
dans
la
rue
pour
sai-
sir
frénétiquement
Marcheur
par
le
pan
de
sa
redingote
et
le
ramener,
c'est
qu'il
n'en
eut
pas
la
force.
Il
ne
re-
trouva
complètement
l'usage
de
ses
jambes
et
de
sa
tête
qu'après
une
heure
de
déchirements
silencieux
et
de
dé-
sespoir
comprimé
par
l'étouffante
tyrannie
du
respect
humain.
Au
moment
les
clercs
se
demandaient
à
voix
basse
si
l'un
d'eux
ne
devait
pas
aller
informer
M°"
Marcheur
de
la
crise
mystérieuse
à
laquelle
l'avoué
était
réunies
en
conférence,
informées
de
ce
fait,
pro-
nonceront,
après
en
avoir
pris
acte,
la
dissolution
de
la
commission
européenne,
et
dès
lors
la
com-
mission
riveraine
permanentejouira
des
mômes
pou-
voirs
que
ceux
dont
la
commission
européenne
aura
été
investie
jusqu'alors.
Art.
19.
Afin
d'assurer
l'cxécntion
des
règlements
qui
auront
été
arrêtés
d'un
commnn
accord
,
d'après
les
principes
ci-dessus
énoncés,
chacune
des
Puis-
sances
contractantes
aura
le
droit
de
faire
station-
ner,
en
toul
temps,
deux
bâtiments
légers
aux
em-
bouchures
du
Danube.
Art.
20.
En
échange
des
villes,
ports
et
territoires
énumérés
dans
l'art.
4
du
présent
traité
el
pour
mieux
assurer
la
liberté
de
la
navigation
du
Danube,
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
consent
à
la
recti-
fication
de
sa
frontière
en
Bessarabie.
—La
nouvelle
frontière
partira
de
la
mer
Noire
à
un
kilomètre
à
l'est
du
lac
Bourna-Sola,
rejoindra
perpendiculaire-
ment
la
route
d'Akerman
,
suivra
cette
roote
jus-
qu'au
val
de
Trajan
,
passera
au
sud
de
Bolgrad,
remontera
le
long
de
la
rivière
de
Yalpuck
jusqu'à
la
hauteur
de
Saratsika
et
ira
aboutir
à
Katamori
sur
le
Prnth.
En
amont
de
ce
point,
l'ancienne
frontière
entre
les
deux
Empires
ne
subira
aucune
modifica-
tion.
Des
délégués
des
Puissances
contractantes
fixeront,
dans
ses
détails,
le
tracé
de
la
nouvelle
fron-
tière.
Art.
21
.
Le
territoire
cédé
par
la
Russie
sera
an-
nexé
à
la
principauté
de
Moldavie
sous
la
suzerai-
neté
do
la
Sublime-Porte.
Les
habitants
de
ce
terri-
toire
jouiront
des
droits
et
privilèges
assurés
aux
Principautés,
et,
pendant
l'espace
de
trois
années,
il
leur
sera
permis
de
transporter
ailleurs
leur
do-
micile,
en
disposant
librement
de
leurs
propriétés.
Art.
22.
Les
principautés
de
Valachie
et
de
Mol-
davie
continueront
à
jouir,
sous
la
suzeraineté
de
la
Porte
et
sous
la
garantie
des
Puissances
contrac-
tantes,
des
privilèges
et
des
immunités
dont
elles
sont
en
possession.
Aucune
protection
exclusive
ne
sera
exercée
sur
elles
par
une
des
Puissances
garantes.
Il
n'y
aura
aucun
droit
particulier
d'ingé-
rauce
dans
leurs
affaires
intérieures.
Art.
23.
La
Sublime-Porte
s'engage
a
conserver,
anxdites
Principautés,
une
administration
indépen-
dante
et
nationale,
ainsi
que
la
pleine
liberté
de
culte,
de
législation,
de
commerce
et
de
navigation.
Les
lois
et
statuts
aujourd'hui
en
vigueur
seront
révisés.
Pour
établir
un
complet
accord
sur
celte
ré-
vision,
une
commission
spéciale,
sur
la
composition
de
laquelle
les
hautes
Puissances
contractantes
s'en-
tendront,
se
réunira,
sans
délai,
à
Bucbarest,
avec
un
commissaire
de
la
Sublime-Porte.
Cette
com-
mission
aura
pour
tâche
do
s'enquérir
de
l'état
ac-
tuel
des
Principautés,
et
de
proposer
les
bases
de
leur
future
organisation.
Art.
24.
S.
M.
le
Sullan
promet
de
convoquer
immédiatement
,
dans
chacune
des
deux
provinces
,
un
divan
ad
hoc,
composé
de
manière
à
constituer
la
représentation
laplusexactedesintérêtsdetoutes
les
classes
de
la
société.
Ces
divans
seront
appelés
à
exprimer
les
vœux
des
populations
relativement
à
l'organisation
définitive
des
Principautés.
Une
ins-
truction
du
congrès
réglera
les
rapports
de
la
com-
mission
avec
ces
divans.
Art.
25.
Prenant
en
considération
l'opinion
émise
par
les
deux
divans,
la
commission
transmettra,
en
proie
,
ce
dernier
parut
soudain
,
très-maître
de
lui
,
mais
très-pâle;
il
n'avait
point
pris
sa
liasse
de
dossiers
pour
se
rendre
à
l'audience
;
cependant
il
sortit.
Comme
on
a
le.
deviner
,
il
se
rendait
en
face
du
couvent
des
t'rsulines,
pour
y
découvrir
le
prétendu
domicile
de
Marcheur
Ses
pieds
ne
touchaient
pas
les
paves.
Il
avisa
une
maison
meublée
d'apparence
très-
honnête
,
et
demanda
M.
Marcheur.
II
est
à
la
répétition
,
répondit
une
bonne
femme.
J'ai
dit
M.
Ladislas
Marcheur,
reprit
Cayeux,
per-
suadé
que
l'on
fai-ait
confusion.
Première
clarinette
au
Grand-Théâtre
?
Eh
bien
!
Monsieur,
je
vous
dis
qu'il
est
à
la
répétition.
Première
clarinette
!
maître
Cayeux
ne
pouvait
plus
douter
;
il
devint
rouge
comme
si
on
eût
dit
forçat
!
Il
n'était
pas
impossible
cependant
qu'il
y
eût
sur
terre
deux
hommes
du
nom
de
Marcheur
possédant
tous
deux
le
même
talent.
—Depuis
quand
demeure-
t-il
ici
,
ce
monsieur?
ajouta-
t-il
du
bout
des
lèvres.
Depuis
ce
malin.
Maître
Cayeux
reprit
sa
course
vers
le
Grand-Théâtre.
Cette
fois,
il
était
à
deux
doigts
de
la
folie.
Ses
idées
ne
se
liaient
plus
!
Des
bouffées
de
colère
apoplectique
lui
montaient
au
cerveau
,
brûlant
ses
joues
;
puis
il
redeve-
nait
pâle
après.
Lui
,
il
avait
pour
proche
parent
un
sal-
timbanque!
Dans
son
ignorance
des
choses
de
théâtre
et
sans
retard
,
au
siège
actuel
des
conférences
,
le
ré-
sultat
de
son
propre
travail.
L'entente
finale
avec
la
puissance
suzeraine
sera
consacrée
par
nne
conven-
tion
conclue
à
Paris,
enlre
les
hautes
parties
con-
tractantes,
et
on
hatti-schérif,
conforme
aux
stipu-
lations
de
la
convention
,
constituera
définitivement
l'organisation
de
ces
provinces,
placées
désormais
sous
la
garantie
collective
de
toutes
les
Puissance
signataires.
2fi.
Il
est
convenu
qu'il
y
aura
dans
les
Principau-
tés,
une
force
armée
nationale,
organisée
dans
le
but
de
maintenir
la
sûreté
de
l'intérieur
et
d'assu-
rer
celle
des
frontières.
Aucune
entrave
ne
pourra
,êlre
apportée
aux
mesures
extraordinaires
de
dé-
fense
que
,
d'accord
avec
la
Sublime-Porte
,
elles
se-
raient
appelées
à
prendre
pour
repousser
toute
agression
étrangère.
Art.
27.
Si
le
repos
intérieur
des
Principautés
se
trouvait
menacé
ou
compromis,
la
Sublime-Porte
s'enlendra
avec
les
autres
Puissances
contractantes
sur
les
mesures
à
prendre
pour
maintenir
ou
réta-
blir
l'ordre
légal.
Une
intervention
armée
nepourra
avoir
lieu
sans
un
accord
préalable
enlre
ces
Puis-
Mnces.
Art.
28.
La
Principauté
de
Servie
continuera
a
relever
de
la
Sublime-Porte
,
conformément
aux
hais
impériaux
qui
fixent
el
déterminent
ses
droits
et
immunités
,
placés
désormais
sons
la
garantie
collective
des
Puissances
contractantes.
En
consé-
quence
,
ladite
Principauté
conservera
son
admi-
nistration
indépendante
et
nationale,
ainsi
que
la
pleine
liberté
de
culte,
de
législation,
de
commerce
et
de
navigation.
Art.
29.
Le
droit
de
garnison
de
la
Sublime-Porle,
tel
qu'il
se
trouve
stipulé
par
les
règlements
inté-
rieurs,
est
maintenu.
Ancnneinlervention
armée
ne
pourra
avoir
lieu
,
en
Servie,
sans
un
accord
préa-
lable
enlre
les
hautes
Puissances
contractantes.
Art.
30.
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
et
S.
M.
le
Sultan
,
maintiennent
dans
son
intégrité
l'état
de
leurs
possessions
en
Asie,
tel
qu'il
existait
légalement
avant
la
rupture.
Pour
prévenir
toute
contestation
locale,
le
tracé
de
la
frontière
sera
vé-
rifié
et
s'il
y
a
lien
rectifié,
sans
qu'il
puisse
en
résulter
un
préjudice
territorial
pour
l'une
ou
l'autre
des
deux
parties.
A
cet
effet
,
une
commission
mixte
,
composéede
deux
commissaires
russes
,
deux
commissaires
otto-
mans,
d'un
commissaire
français
et
d'un
commis-
saire
anglais,
sera
envoyée
sur
les
lieux
immédiate
ment
après
le
rétablissement
des
relations
diploma-
tiques
entre
la
cour
de
Russie
et
la
Sublime-Porto.
Son
travail
devra
ôlre
terminé
dans
l'espace
de
8
mois,
à
dater
de
l'échange
des
ratifications
du
pré-
sent
trailé.
Art.
31
.
Les
territoires
occupés
pendaul
la
guerre
par
les
troupes
de
LL.
MM.
l'Empereur
des
Fran-
çais,
l'Empereur
d'Autriche,
la
Reine
du
Royaume-
Uni
de
la
Grande-Bretagne
et
d'Irlande
et
le
Roi
de
Sardaigne,
aux
termes
des
conventions
signées
à
Constanlioople,
le 12
mars
1854,
entre
la
France,
la
Grande-Bretagne
et
la
Sublime-Porte;
le
14
juin
de
la
même
année,
entre
l'Autriche
et
la
Su-
blime-Porte
;
et
le
15
mars
1855
entre
la
Sardaigne
et
la
Sublime-Porte,
seront
évacués
après
l'échangt
des
ratifications
du
présent
traité
,
aussitôt
que
faire
se
pourra.
Les
délais
et
les
moyens
d'exécu-
dans
l'exaspération de
ses préjugés
,
il
ne
faisait
aucune
différence
entre
l'orchestre
et
les
coulisses
,
les
musiciens
et
les
comédiens.
Depuis
le
directeur
jusqu'à
l'ouvreuse,
tout
le
monde
de
théâtre
était
un
inonde
d'histrion*.
En
arrivant
devant
le
monument
de
sa
honte
,
une
pen-
sée
affreuse
lui
traversa
l'âme
et
le
fit
s'arrêter
en
por-
tant
la
main
à
son
cœur.
Marcheur
aurait-il
fait
de
sa
fille
une
chanteuse
d'Opéra
?
Heureusement
il
se
rappela
qu'elle
ne
savait
pas
la
musique.
La
grande
porte
,
celle
par
laquelle
,
en
style
de
ré-
clame,
la
foule
impatiente
se
précipite
dès
l'ouverture
des
bureaux
,
était
fermée.
Maître
Cayeux
respira,
croyant
être
arrivé
à
temps
pour
arrêter
son
beau-frère
au
bord
du
précipice.
Mais
un
marchand
de
billets
au
rabais
le
regarda
:
il
se
crut
reconnu.
Il
boutonna
son
vêtement,
en
releva
le
collet,
et
rabaissa
son
chapeau
sur
ses
yeux.
Le
marchand
s'approcha,
et
lui
offrit
une
loge
à
moitié
prix.
Je
vous
remercie
,
lui
dit
maître
Cayeux;
j'attends
seulement
un
musicien
du
théâtre.
Alors,
Monsieur,
je
vous
conseille
de
faire
le
tour
du
bâtiment;
les
artistes
entrent
par
une
petite
porte
que
vous
verrez.
Eclairé
parce
renseignement,
il
longea
les
murailles,
et
arriva
enfin
à
la
porte
indiquée.
Deux
dames,
en
robe
lion
feront
l
'objet
d'un
arrangement
entre
la
Sn-
blime-Porte
et
les
Puissances
dont
les
troupes
ont
occupé
son
territoire.
Art.
32.
Jusqu'à
ce
que
les
traités
ou
conventions
qui
existaient
avant
la
guerre
entre les
Puissances
belligérantes
aient
été
renouvelés
ou
remplacés
par
des
actes
nouveaux
,
le
commerce
d'importation
et
d'exportation
aura
lieu
réciproquement
sur
le
pied
des
règlements
en
vigueur
avant
la
guerre,
et
leurs
sujets,
en
toute
autre
matière,
seront
respective-
ment
traités
snr
le
pied
de
la
nation
la
plus
favo-
risée.
Art.
33.
La
convention
conclue
en
ce
jour,
eutre
LL.
MM.
l'Empereur
des
Français
,
la
Reine
du
Royaume
Uni
de
la
Grande-Bretagne
et
d'Irlande,
d'une
part,
et
S.
M.
l'Empereur
de
toutes
les
Rus-
sies
,
de
l'autre
part
,
relativement
aux
îles
d'
Aland
,
est
et
demeure
annexée
au
présent
traité,
et
aura
môme
force
et
valeur
que
si
elle
en
faisait
partie.
Art.
34.
Le
présent
traité
sera
ratifié
et
les
ratifications
en
seront
échangées
à
Paris,
m
dans
l'espace
de
quatre
semaines,
ou
plus
tôt,
si
faire
se
peut.
En
foi
de
quoi
les
plénipotentiaires
respectifs
l'ont
signé
et
y
ont
apposé
le
sceau
de
lenrs
armes.
Fait
à
Paris
,
le
30°
jour
du
mois
de
mars
de
l'an
1856.
Voici
la
substance
de
chacune
des
annexes
jointes
au
traité.
PREMIERE
ANNEXE.
Art.
1
er
.
Sa
Majesté
le
Sultan,
d'une
part,
déclare
qu'il
a
la
ferme
résolution
de
maintenir,
à
l'avenir,
le
principe
invariablement
établi
comme
ancienne
'
règle
de
son
empire,
et
en
vertu
duquel
il
a
été
de
tout
temps
défendu
anx
bâtiments
de
guerre
des
puissances
étrangères
d'entrer
dans
les
détroits
des
Dardanelles
et
dn
Bosphore,
et
que
tant
que
la
Porte
se
trouve
en
paix,
Sa
Majesté
n'admettra
aucun
bâ-
timent
de
guerre
étranger
dans
lesdits
détroits.
Et
Leurs
Majestés
l'Empereur'des
Français,
l'Em-
pereur
d'Autriche,
la
Reine
dn
Royaume
Uni
de
la
Grande-Bretagne
el
d'Irlande,
le
Roi
de
Prusse,
l'Empereur
de
toutes
les
Russies
et
le
Roi
de
Sardai-
gne,
de
l'autre
part,
s'engagent
à
respecter
celle
dé-
termination
du
Sultan
el
à
se
conformer
au
prin-
cipe
ci-dessus
énoncé.
Arl.
2.
Le
Sultan
se
réserve,
comme
par
le
passé,
de
délivrer
des
firmans
de
passage
aux
bâtiments
lé-
gers
sous
pavillon
de
guerre,
lesquels
seront
em-
ployés,
comme
il
est
d
osage,
au
service
des
léga-
tions
des
puissances
amies.
Art.
3.
La
môme
exception
s'applique
aux
bâti-
ments
légers
sous
pavillon
de
guerre
que
chacune
des
puissances
contractantes
est
autorisée
à
faire
sta-
tionner
aux
embouchures
du
Danube,
pour
assurer
l'exécution
des
règlements
relalifs
à
la
liberté
du
fleuve
et
dont
le
nombre
ne
devra
pas
excéder
deux
pour
chaque
puissance.
DEUXIÈME
ANNEXE.
{Traité
entre
le
Sultan
et le
Czar.)
ART.
1
er
.
Les
hautes
parties
contractantes
s'engagent
mutuellement
à
n'avoir
dans
la
mer
Noire
d'autres
bâtiments
de
guerre
que
ceux
dont
le
nombre
,
la
force
et
les
dimensions
sont
stipulés
ci-après.
ART.
2.
Les
hautes
parties
contractantes
se
de
soie
sifflante
,
se
disposaient
à
entrer
en
môme
temps
que
lui.
C'étaient
des
figurantes
ou
des
danseuses
;
elles
lui
lancèrent
,
à
travers
la
gaze
de
leur
voile
,
des
œilla-
des
qui
auraient
suffi
à
lui
apprendre
ce
qu'étaient
les
coulisses
du
théâtre.
M.
Marcheur,
première
clarinette
?
demanda-t-il
au
concierge.
Eh
bien
!
vous
saurez
trouver
l'orchestre
sans
moi
:
je
ne
peux
pas
quitter
ma
loge
,
repondit
le
cerbère
du
théâtre
,
croyant
que
c'était
le
nouveau
musicien
lui-
même
,
qui
s'annonçait
par
son
nom
et
son
titre
,
tandis
qu'il
était
déjà
arrivé
depuis
une
heure
en
compagnie
de
Spielgcr.
Par
faut-il
passer?
reprit
maître
Cayeux
décidé
à
plonger
jusqu'au
fond
du
gouffre
pour
en
ramener
Marcheur.
Tout
droit
devant
vous.
Devant
lui
,
il
ne
voyait
que
ténèbres
épaisses.
U
s'a-
vança
à
tâtons.
Trois
marches
à
monter
le
firent
trébu-
cher
un
peu
;
il
arriva
néanmoins
à
une
seconde
porte
qui
,
cédant
facilement
sous
sa
main
,
lui
donna
accès
dans
une
partie
moins
sombre.
C'était
encore
un
corri-
dor,
mais
qui,
à
en
juger
par
de
sombres
rumeurs
musi-
cales,
conduisait
jusque
sur
la
scène.
Plus
il
marchait
et
pt«w
les
rumeurs
se
changeaient
en
vacarme
:
c'étaient
,
d'un
c*t^,
dans
une
salle
particulière
,
les
choristes
étu-
diant
;
daiftlc
foyer
les
chanteurs
et
chanteuses
essayant
leur
voix
et
Icù>inémoirc
;
plus
loin
les
instruments
de
réservent
d'entretenir
chacune,
dans
cette
mer,
six
bâtiments
à
vapeur
de
50
mètres
do
longueur
à
la
flottaison
,
d'un
tonnage
de
800
tonneaux
au
maximum,
et
4
bâtiments
légers
5
vapenr
ou
à
voiles,
d'un
tonnage
qui
ne
dépassera
pas
200
ton-
neaux
chacun.
TROISIÈME
ANNEXE
Sa
Majesté
l'Empereur
de
toutes
les
Russies,
pour
répondre
an
désir
qni
lui
a
été
exprimé
par
LL.
MM.
l'Empereur
des
Français
et
la
Reine
dn
Royaume
Uni
de
la
Grande
Bretagne
et
d'Irlande,
déclare
qne
les
îles
d'Aland
ne
seront
pas
fortifiées,
et
qu'il
n'y
sera
maintenu
ni
créé
aucun
établisse-
ment
militaire
ou
naval.
La
déclaration
suivante
est
publiée
par
le
moni-
teur
s
Déclaration.
Les
Plénipotentiaires
qui
ont
si-
gné
le
ïrailé
de
Paris
du
30
mais
1856
,
réunis
en
conférence
,
Considérant
:
Que
le
droit
maritime,
en
temps
de
guerre,
a
été,
pendant
longtemps,
l'objet
do
contestations
regrettables
;
Que
l'incertitude
du
droit
cl
des
devoirs
en
pa-
reille
matière
donne
lion
,
entre
les
neutres
el
les
belligérants,
à
des
divergences
d'opinion
qui
peu-
vent
faire
naître
des
difficultés
sérieuses
et
môme
des
conflits;
Qu'il
y
a
avantage,
par
conséquent,
à
établir
une
doctrine
uniforme
sur
un
point
aussi
important
;
Que
les
Plénipotentiaires,
assemblés
au
Congrès
de
Paris,
ne
sauraient
mieux
répondre
aux
inten-
tions
dont
leurs
gouvernements
sont
animés
,
qu'en
cherchant
à
introduire
dans
les
rapports
interna-
tionaux
des
principes
fixes
à
cet
égard
;
Dûment
autorisés,
les
susdits
plénipotcnliaires
sont
convenns
de
se
concerter
sur
les
moyens
d'al-
teindre
ce
but,
et
,
étant
tombés
d'accord
,
ont
ar-
rêté
la
déclaration
solenuelle
ci-après
:
La
course
esl
et
demeure
abolie
;
Le
pavillon
neutre
couvre
la
marchandise
en-
nemie
à
l'exception
de
la
contrebande
de
guerre
;
La
marchandise
neutre,
à
l'exception
de
la
contrebande
de
guerre
n'est
pas
saisissable
sous
pavillon
ennemi.
Les
blocus,
pour
être
obligatoires,
doivent
ôtro
effectifs,
c'est
-à
-dire
maintenus
par
une
force
suffisante
pour
interdire
réellement
l'accès
du
litto-
ral
de
l'ennemi.
Les
gouvernements
des
plénipotentiaires
soussi-
gnés
s'engagent
à
porter
cette
déclaration
à
la
con-
naissance
des
Etals
qui
n'ont
pas
été
appelés
à
par-
ticiper
au
Congrès
de
Paris
cl
à
les
inviter
à
y
accé-
der.
Convaincus
que
les
maximes
qu'ils
viennent
de
proclamer
ne
sauraient
être
accueillies
qu'avec
gra-
titude
par
le
monde
entier,
les
plénipotentiaires
soussignés
ne
doutent
pas
que
les
efforts
do
lenrs
gouvernements
pour
en
généraliser
l'adoption
ne
soient
couronnés
d'un
plein
succès.
La
présente
déclaration
n'esl
et
no
sera
obliga-
toire
qu'entre
les
Puissances
qni
y
ont
ou
qui
y
auront
accédé.
Fait
à
Paris
le
16
avril
1856.
cuivre
^'appliquant
isolément
à
rendre
un
effet
de
ton-
nerre
,
et
sur
ce
bruit
effroyable
vint
à
dominer
tout-à-
coup
le
son
d'une
cloche
assourdissante
qu'un
garçon
se
prit
à
agiter
dans
le
corridor,
pour
annoncer
que
la
ré-
pétition
allait
commencer.
.\e
pouvant
se
rendre
compte
de
ce
gigantesque
désordre
,
maître
Cayeux
crut
qu'il
se
passait
quelque
chose
d'extraordinaire.
Au
son
de
la
cloche,
il
se
fit
un
mouvement
général
i
on
courait
,
on
montait
,
on
descendait.
Tout-à-coup,
l'avoué
se
trouva
en
face
d
'un
pompier.
Est-ce
que
le
feu
est
par
!
demandai-
il
,
peu
étonné
de
voir
ce
Pieu
maudit
dévoré
par
l'incendie
et
les
autres
fléaux.
Dans
la
salle
des
cœurs,
répondit
le
pompier,
croyant
avoir
à
indiquer
une
cheminée
à
un
frileux.
A
ce
ton
parfaitement
serein
,
mattre
Cayeux
comprit
qu'il
s'était
trompé
,
et
il
poursuivit
sa
marche
,
guidé
par
des
accords
d'instruments
,
car
il
voulait
,
dût-il
pour
cela
traverser
des
loges
de
danseuses
éboulées
,
se
présenter
en
personne
aux
yeux
de
Marcheur
,
afin
de
l'arracher
immédiatement
de
ce
lieu
,
sans
lui
laisser
le
temps
d'hésiter.
Tout-à-coup
il
aperçu
Marcheur.
Marcheur,
mon
ami
,
venez,
il
faut
que
je
vous
parle
à
l'instant
,
dit-il
d'un
ton
de
voix
qui
eût
fait
écrouler
la
salle
en
applaudissements
,
s'il
se
fût
seulement
touvé
dix
spectateurs
dans
les
ténèbres
de
ce
désert.
{La
suite
au
prochain
numéro.)
Marseille,
lundi
28
avril.
Dans
l'émeute
qni
a
éclaté
,
le
4,
à
Naplouse,
le
pavillon
consulaire
a
été
abattu,
mais
les
maisons
seules
des
agents
an-
glais
ont
été
brûlées.
Dans
cette
circonstance
,
c'est
le
père
do
consul
do
Prusse
,
et
non
le
consul
lui-
môme,
qui
a
élétué.
Haras.
CHRONIQUE
LOCALE
ET
DE
L
OUEST.
Parmi
les
jurés
qni
doivent
siéger
à
la
session
du
5
mai
prochain,
à
Angers,
nous
ne
trouvons
que
les
noms
suivants
appartenant
à
notre
arrondisse-
ment
:
M.
Henri
Allain-Targé,
ancien
procorenr-général,
à
Parnay
;
M.
Pierre-Louis
Audebert,
propriétaire,
à
Vi-
hiers.
p.
GODET.
M.
Henri
MondeuX
,
le
pâtre
calculateur
de
la
Tou-
raine,
que
nous
avons
vu
ici,
il
y
a
quelques
années,
donnera
,
l'un
des
jours
de
cette
semaine
,
une
soirée
ma-
thématique.
On
n'a
pas
oublié
combien
fut
intéressante
celle
qu'il
donna
dans
le
temps.
p.
GODET.
Mercredi,
un
incendie
s'est
déclaré
sur
les
9
heu-
res
du
soir
dans
une
grange
du
château
de
M.
le
comte
de
la
Béraodière
,
maire
de
Melay.
La
grangei
était
pleine
de
fourrage,
15
mille]
de
paille
et
4
mille
de
foin.
Un
garçon
du
château
esl
parti
aussitôt
à
cheval
pour
venir
chercher
des
secours
à
Chemillé.
Il
a
suffi
de
vingl
minutes
poor
amener
la
pompe,
con-
duite
par
un
cheval,
sur
le
lieu
de
l'incendie.
se
sont
Ironvés
en
môme
temps
M.
le
juge
de
paix
,
le
commissaire
de
police
et
la
gendarmerie
de
Che-
millé.
On
a
immédiatement
fait
la
part
du
feu
qui
for-
mait
un
vaste
brasier
consumant
la
charpente
et
le
fourrage.
Heureusement
le
temps
étail
calme.
Sans
cela
les
écuries
qui
sont
à
gauche
et
se
trouvaient
douze;
chevaux
de
selle
et
de
Iraitseraient
devenus
la
proie
des
flammes.
Le
feu
étail
entièrement
éteint
à
trois
heures
du
matin.
La
grange
incendiée
avait
16
mèlres
de
long
el
8
de
large.
Les
bâtiments
étaientassurés,
à
la
compa-
gnie
la
Providence.
On
ne
sait
pas
si
les
fourrages
étaient
aussi
assurés,
le
propriétaire,
M.
de
la
Bé-
raodière,
étant
alors
absent.
La
perte
est
évaluée
onze
cents
francs.
Tout
le
monde
a
fait
son
devoir.
M.
le
curé
cl
M.
le
vicaire
de
Melay
se
sont
joints
aux
travailleurs,
ainsi
que
les
Frères
de
Chemillé,
avec
la
compa-
gnie
des
Pompiers
el
bon
nombre
d'habitants.
Ou
a
trouvé
dans
la
paille
un
chien
du
château
et
un
dindon
réduils
à
l'état
de
charbon.
Le
sieur
Lucas
,
couvreor
à
la
Jumellière
,
mérite
d'ôlre
signalé
pour
son
courageux
dévonmenl.
C'est
lui
presque
senl
qui
esl
parvenu
à
arrêter
le
feu
,
et
quoiqu'il
fûl
blessé
à
la
jambe
et
an
côté,
il
n'en
a
pas
moins
continué
à
travailler
jusqu'à
la
fin.
(Union
de
l'Ouest.)
M.
LÉON
CAZEAUX,
médecin-dentiste
à
Tours,
n'ayant
pas
pu
voir
à
son
dernier
voyage
tontes
les
personnes
qui
avaient
besoin
de
ses
soins,
sera
à
Saumur
mardi
6
mai
prochain,
Hôtel
Budan.
Le
ciment
chimique
inventé
par
M.
Sorel,
ingé-
nieur
à
Paris,
dont
M.
Cazeauxest
seul
propriétaire,
arrôte
la
carie
et
remplit
avec
une
illusion
parfaite
les
cavités
qu'elle
a
produites.
Il
devient
aussi
dur
que
les
dents,
en
leur
rendant
la
couleur
primitive.
Ce
ciment
remplace
l'or
qu'il
n'est
pas
toujours
possible
d'employer,
les
amalgames
métalliques
qui
ne
se
font
qu'au
moyen
dn
mercure,
dont
tout
le
monde
connaît
les
désagréables
effets,
et
le
mastic-
caoutchouc,
substance
spongieuse
qui
s'imprègne
d'une
odeur
fédide.
Le
prix
Monlyon,
la
croix
de
la
Légion-d'Hon-
neur,
deux
médailles
d'or,
deux
médailles
de
pre-
mière
classe
à
la
dernière
exposition
universelle
de
Paris,
établissent
suffisamment
l'importance
do
celte
découverte.
Les
dentiers
de
M.
Cazeaux
sont
en
dents
trans-
parentes,
incorruptibles,
reconnues
supérieures
à
toutes
les
autres
à
l'exposition
universelle.
TAXE
DU
PAIN
dn
1"
Mai.
Première
qualité.
Les
cinq
hectogrammes
21
c.
66
m.
Seconde
qualité.
Les
cinq
hectogrammes
19
c.
16
m.
Troisième
qualité.
Les
cinq
hectogrammes
16
c.
66
m.
——————
BOUIISf
DU
29
AVRIL.
3 p
0/0
hausse
15
cent.
Ferme
à
73
73
4
i/2
p.
0/0
hausse
25
cent.
Ferme
à
93
50.
P.
GODET
,
propriétaire
-
tjérant.
ANNONCES,
INSERTIONS
LEGALES
ET
AVIS
DIVERS.
JOLIE
PROPRIETE
Située
sur
les
communes
de
Montreuil-
Bellay
el
de
Cizay,
A
L
AMIABLB
,
Elle
consiste
en
:
l°UDe
maison
,
en
bon
état
,
avec
5
hectares
26
ares
de
jardins
,
terre
et
vigne
,
renfermés
do
mnrs
en
bon
état
,
et
plantés
d'arbres
fruitiers
;
Et
47
hectares
environ
de
terre
et
bois
,
à
peu
près
en
un
seul
tenant.
S'adresser,
pour
tons
renseigne-
ments
el
pour
traiter,
a
M
8
POYNOT,
notaire
a
Montreuil,
a
M
e
DIXMIER,
huissier
à
Saomnr.
(248)
1
VENDRE
on
./m
JBL-#«n»-«Ljr
a&ziss^
En
totalité
ou
par
parties,
LE
JOLI
CHATEAU
DE
BIZAY,
Situé
à 2
kilomètres
de
celui
de
Brézé
elàil
kilomètres
de
Saumur,
sur
la
route
de
cette
ville
à
Loudun
,
par
Brézé.
Ce
beau
domaine
,
dont
le
sol
très-
ffrtile
est
propre
h
toutes
lescollures,
offre
agrément,
ntilité,
et
revenu
as-
suré
:
servitudes
en
tous
genres,
jardins,
bois
et
bosquets,
vigne
plantée
de
quantité
d'arbres
fruitiers
en
plein
rapport
,
le
tout
en
parfait
étal
d'en-
tretien.
Superficie
close
de
mors,
4
hectares
environ.
On
peut
y
ajouter,
à
la
vo-
lonté
de
l'acquéreur
,
loul
ou
partie
dès
autres
terres
,
vignes
et
bois
qui
l'entourent
et
en
dépendent.
S'adresser,
pour
voir
les
lieux
et
pour
renseignements
,
au
château
,
ou
à
MM.
COURTOIS,
notaire
à
Brézé,
et
BOOTET
,
à
Sainl-Cyr-en-Bourg,
char-
gés
de
la
vente.
(188)
jm.
mLé
es
~«r_j
Pour
la
Saint-
Jean
prochaine,
Une
MAISON
avec
JARDIN,
sise
à
Saumur,
rue
de
Bordeaux,
7.
S'adresser
à
M.
ANGIBAULT,
mar-
chand
à
Saomnr.
(160)
HERBAGE:
DE
LILE
PONNEAC.
Ouverture
le
\
mai
prochain.
Prix
25
francs
pour
35
jours,
et
60
centimes
pour
le
garde.
|
On
paie
en
entrant.
S'adresser
à
M.
G
RELLET,
près
la
gare.
(282)
HYGIENE,
PRODICTION
SANITAIRE.
VINAIGRE
ORIENTAL,
ED.
PlINAUD,
7V°
298,
rue
Saint-Martin,
à
Paris.
Délicieux
cosmélique
pour
la
toilette,
supérieur
aux
pro-
duits
du
même
génie
et
très-ré
cherché
par
son
parfum
sa-
nitaire
et
rafraîchissant
,
très
en
usage
dans
les
pays
ORIEN-
TAUX
,
les
soins
hygiéniques
sont
très-pratiques.
Dépôt
à
Saumur,
citez
M.
Eugène
PISSOT
,
rue
Saint-Jean.
(271)
POUDRE
DE
ROGÉ.
MÉDAILLES
AOX
EXPOSITIONS
DE
1849
ET
1855.
Elle
sert
à
préparer
soi-même
la
LIMONADE
PURGATIVE
GAZEUSE
à
50
grammes
de
citrate
de
magnésie.
Cette
Limonade
,
approuvée
par
V
Académie
impériale
de
Médecine,
est
d'un
goût
très-agréable
et
purge
aussi
bien
que
l'Eau
de
Sedlilz.
La
Poudre
de
Rogé
se
conserve
indéfiniment,
ce
qui
permet
d'en
avoir
tou-
jours
chez
soi
,
pour
s'en
servir
au
moment
du
besoin
,
aussi
est-elle
d'un
usage
loul-à
fait
populaire.
L'étiquette
porte
la
signature
Rogé,
inventeur,
et
l'empreinte
de
la
médaille
qui
lui
a
été
décernée
par
le
gouvernement.
Une
instruction
est
jointe
à
chaque
flacon.
Dépôt
à
Paris
,
rue
Vivienne,
12
;
à
Angers
,
chez
M.
MÉNIÈRE
,
ph.
;
B«aufort
,
Moussu
;
ph.
;
Chaloniies-sur-Loire
,
Guv,
ph.
;
Chàteauneuf-sur-Sar-
the
,
IIOSSARD
,
ph.
;
Cholet
,
BONTEMS
,
ph.
;
Saumur,
BHIÈKE
,
ph.
;
Saint-
Florent-le-Vieil
,
MAUSSION
.
ph.
;
l)oué-la-Foutaine,
PELTIER
,
ph.
(202)
Librairie
LAGNY
Frères
,
éditeurs
rue
Garancière
,
8,
à
Paris.
EISTOIEE
iil
CONSULAT,
DE
L'EMPIRE
ET
DE
LA
RESTAURATION,
Par
M.
LAURENTIE,
*
Vol
si
as.
-
M
in-?*'.
Prix
:
Fr.
Ces
deux
volumes
forment
le
complément
de
l'histoire
de
France.
Saumur,
P.
GODET,
imprimeur
de
la
Sous-Préfecture
el
de
la
Mairie.
M:-I«LWWLT
JE:
Pour
la
St-Jean
prochaine,
UNE
MAISON,
i
Sise
a
Saomnr,
quai
do
Limoges,
'
occupée
par
M.
Béatrix.
S'adresser
à
M.
HERBAULT,
à
Nan-
til'y.
(257)
De
suite,
UN
FONDS
DE
BOULANGERIE
Placé
dans
un
des
meilleurs
quartiers
de
la
ville
de
Saomur.
S'adresser
à
M
e
Dio>'
,
notaire
.1
Sanmor.
^^^fc.
(268)
A
LOUER
PRÉSENTEMENT
JOLIE
HABITATION,
JARDIN
y
attenant,
planté
de
400
arbres
fruitiers.
Le
tout
sitné
au
Pont-Fouchard.
S'adresser
à
M.
PIIÏE
AU-
PRIER.
A
LOUER
PRÉSENTEMENT
OD
POUR
LA
SAINT-JEAN,
MAISON
avec
Cour
el
Jardin,
64,
Rue
du
Portail-
Louis.
S'adresser
à
M
me
veuve
LINACIER,
rue
Bodin,
ou
à
M.
LINACIER.
(151)
AVIS
AUX
DARTREUX
La
belle
découverte
faite
par
M.
Dumoot
,
ph
en
à
Cambray
,
dans
sa
Pommade
anti-darlreuse
,
a
élé
recon*
conouebonne
par
l'Académie
impériale
de
médecine
,
et
son
travail
sur
cet
objet
déposé
honorablement
dans
les
archives
do
cette
illustre
assemblée,
le
4
janvier
1853.
Ce
précienx
Cold-Cream
guérit
d'une
manière
certaine
toutes
les
VAR-
TRES,
TEIGNES,
ULCÈRES,
DÉMANGEAI-
SONS
,
ETC.
Prix
du
Pot
:
3
fr.
50
c.
(Exiger
le
cachet
DU
MON
T.")
Dépôt:
à
Saumur,
pharmacie
de
M.
Damicoort,
place
de
la
Bilange;
à
Angers,
ph«»
Ménière.
(59)
Journal
mensuel.
Prix:
h
fr.
par
an
FRANCO.
Troisième
année
Le
Moniteur
des
Connaissances
utiles
peut
tenir
lieu
de
Journaux
d'Agriculture,
d'Horticulture,
d'Economie
domestique
,
de
Méde
cine
,
d'Hygiène
,
de
Photographie
,
de
Sciences
et
d'Arts.
APERÇU
DE
QUELQUBS-UNS
DES
ARTICLES
PURLIÉS
BN
1854.
Académie
des
Sciences.
Traité
sur
les
Abeilles
,
par
Debeauvoys.
Par
doit
commencer
le
Cultivateur,
par
J.
Bujault.
Travaux
de
la
Société
centrale
d'Agricul-
ture
,
par
Payen,
de
l'Institut.
Alcools
de
Betteraves.
Arbres
dirigés
en
espaliers.
Greffe
en
fente;
Moyen
de
rajeunir
les
vieux
Arbres
fruitiers
;
la
Greffe
en
couronne;
Onguent
pour
les
Coupes
des
Arbres.
Arbres
à
fruits.
Traité
des
Baux
à
ferme
,
par
le
comte
de
Saint-Marsaull.
Bière
économique.
Bière
à
froid.
Bière
de
mé-
nage.
Bière
salubre.
Bois,
coloration
et
conservation.
Boisson
de
Barruel.
Boisson
de
la
Beauce.
Boisson
de
Sorgho.
Boisson
algérienne.
Boisson
de
Cas-
sonnade
et
d'Orge.
Boisson
ferraentée.
Boisson
de
Malaga.
Boisson
rafraîchis-
sante.
Boisson
se
rapprochant
du
Cidre.
Boisson
se
rapprochant
de
la
Bière.
Boisson
de
Seigle
,
d'Orge
et
d'Avoine.
Poisson
à
un
sou.
Calendrier
mensuel
du
Cultivateur
et
del'lrrigateur
et
de
l'Horticulteur.
Traité
sur
les
Champignons
de
cou-
che.
Cidres.
F.lectricité
dans
les
Arts^
par
Dumas
,
de
l'Institut.
Encre
inoxi-
dable.
fromages
anglais.
Lune
rousse
,
par
François
Arago.
Médecine
domes-
tique.
Melons
,
nouvelle
culture
sous
cloches
,
sur
buttes
et
sur
couches
,
système
I.oyscl.
Merveilles
de
la
Science
moderne.
Moycttes
,
par
Payen
,
de
l'Institut.
Pain
économique,
par
Payen,
de
l'Institut.
Photographie.
Piquette
de
Pommes
et
de
Poires.
Piquette
de
Vin.
Pisciculture.
Substances
alimentaires.
Rapport
delà
Commission
de
la
Maladie
de
la
Vigne,
adressé
à
M.
le
Ministre
de
l'Agriculture
par
V
,lr
Rendu,
inspecteur
de
l'Agriculture.
Vin
d'Aromate.
Vin
pur
Bettera-
ves.
Vin
de
Bouleau.
Vin
de
Caramel.
Vin
de
Cerises.
Vin
de
Coings.
Vins
factices
pendant
l'hiver.
Vin
de
Fruiton.
Vin
de
Gingembre.
Vin
de
Mûres.—
Vin
d'Orge.
Vin
de
pommes
de
terre.
Vin
de
Prunes.
Vin
de
Réglisse.
Vin
de
Sucre
brut.
Vin
de
Sureau.
Vin
acide.
Vin
malade.
Traité
sur
les
Vins.
Vinaigre
,
etc.
APERÇU
DE
QUELQUES-UNS
DES
ARTICLES
PUBLIÉS
BN
1855.
Agriculture
:
Moyen
de
reconnaître
la
falsification
des
engrais.
Manière
d'élever
les
Volailles.
Ensemencement
d'un
Champ
en
Sarrazin
et
en
Colza.
Quelle
est
la
meil-
leure
race
bovine
?
Moyen
facile
d'apprendre
à
distinguer
diverses
espèces
de
terrains.
Alcool
de
Betterave.
Vaches
laitières.
Acclimatation
d'Animaux.
Législation
usuelle.
Fabrication
du
Fromage.
Vers
à
soie.
Mémoire
sur
la
Conservation
de9
Bois,
par
Boucherie.
Ilorticulture
:
Planches
d'Asperges
qui
durent
trente
ans.
Voulez-vous
que
tout
l'été
votre
Jardin
soit
couvert
de
Fleurs
i
semez
ceci.
Em-
ploi
de
la
Colle
forte
comme
engrais
et
pour
l'arrosage
des
Plantes.
Destruction
des
Fourmis
noires
et
des
insectes
nuisibles
à
l'Horticulture.
Arts
et
procédés
pour
con-
t
Bel
vei^pcndant
l'hiver,
en
pleine
terre
,
les
plantes
de
serre
tempérée.
Manuel
d'Hor-
ticuiture
des
Dames.
Pour
avoir
des
Fleurs
dans
les
appartements
pendant
l'hiver.
Liste
des
meilleurs
Arbres
fruitiers
à
cultiver
en
espaliers.
Apiculture.
Piscicul-
ture.
Art
d'élever
les
Sangsues.
Substances
alimentaires
•.
la
Panification
à
bon
marché.
Hygiène.
Boissons
économiques.
Liqueurs.
Bière.
Vinaigre.
Vin.
Recettes
de
Famille.
Médecine
des
Familles.
Médecine
vétérinaire.
In-
ventions.
Industrie
métallurgique.
Photographie.
Académie
des
Sciences.
Exposition
universelle.
Teinturerie.
--
Mélanges
,
etc.
Le
MONITEUR
DES
CONNAISSANCES
UTILES
continuera
,
pendant
l'année
1856
,
la
publication
du
Traité
complet
d'industrie
manufacturière,
qui
expose
lesp'rocé-
dés
en
usage
pour
préparer
les
objets
nécessaires
à
la
nourriture,
au
logement
,
à
l'habillement
,
au
bien-être
de
l'homme
,
d'après
les
découvertes
de
FRÉMÏ,
FRANCOEUR,
PAYEN
,
PELOUZE
,
etc.,
et
des
articles
sur
l'Agriculture
,
l'Horticulture
,
les
Recettes
utiles
,
les
Inventions
,
elc.
,
etc.
Nous
pouvons
dire
qoe
pas
une
idée
utile
ne
se
produira
en
France
et
à
l'Etranger
sans
qu'elle
ne
soit
aussitôt
signalée
aux
lecteurs
de
notre
journal.
Le
prix
de
l'Abonnement
poor
l'année
1856
est
de
4
fr.
Comme
il
ne
reste
qu'un
petit
nombre
d'exemplaires
des
années
1854
et
1855
,
elles
se
vendent
eo-
semble
on
séparément
5
fr.
l'année.
.
/
On
s'abonne,
à
dater
du
1"
janvier
1
856
,
en
envoyant
à
l'adresse
de
M.
FAVRE
,
directeur,
un
mandat
de
4
fr.
par
la
poste,
au
Bureau,
rue
Pavée-Saint-
André-
des-Arts,
8
,
Paris.
(
00
)
Vu
fjour
légalisation
de
la
signature
ci-contrt.
En
mairie
de
Saumur,
le
Certifié
par
l'impnmnur
soussigné
,
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