niveau est utile et essentiel, c’est un moyen de faire avancer les choses dans une optique de
santé publique à moyen et long termes.
Position de la Municipalité :
Monsieur Lyonel Kaufmann précise 3 points sur lesquels se fonde la position de la
Municipalité par rapport à la motion :
- Les avis de droit divergent quant à savoir si les mesures prises par les communes à
propos de la publicité pour le petit crédit sont légales. Actuellement la Commune ne
dispose pas de règlement sur la publicité sur le sol communal mais de Prescriptions
municipales qui concernent exclusivement l’implantation, et non le contenu, des
publicités. L’acceptation de la motion par le Conseil communal impliquerait la
création d’un règlement communal.
- La Société générale d’affichage (SGA) a déposé un recours au Tribunal cantonal
contre la décision de la Commune de Lausanne d’interdire tout affichage de publicité
pour le petit crédit. Le résultat de ce recours qui tombera en fin d’année, fera
jurisprudence.
- Le projet de règlement de Police Riviera, en consultation jusqu’à fin août, contient un
article dans lequel figure l’interdiction de publicité pour les petits crédits. Lorsqu’il
entrera en vigueur ce règlement remplacera les règlements de police communaux. Cet
élément prouve que les autorités communales se préoccupent de ce problème.
Monsieur Pierre-Alain Dupertuis apporte des précisions au sujet de la convention passée avec
la SGA : lors de la séance M. Dupertuis nous informe que la 1ère échéance se situe en 2009 et
qu’elle allait être dénoncée afin de pouvoir prendre les dispositions voulues avant d’en refaire
une. En fait après relecture du document et contact avec la SGA, il s’avère (cf courriel du 16
juillet 08 de M. Dupertuis à la soussignée) que la durée initiale de la convention est de 10 ans
et que la 1ère échéance se situe en 2014 ; ce n’est qu’ensuite que son renouvellement se fait de
5 ans en 5 ans à moins qu’une des 2 parties ne la dénonce 12 mois avant son expiration. A
court terme c’est donc le résultat du recours de la SGA contre la décision lausannoise qui va
être significative pour la suite : soit les tribunaux donnent raison à la SGA dans sa procédure
(…) et, dans ce cas, l’interdiction de l’affichage de la publicité pour le petit crédit sera
impossible ; soit, au contraire, le tribunal donne raison à la ville de Lausanne et, dans ce cas,
la SGA devra revoir toutes les conventions passées avec les communes.
Plusieurs questions ouvrent la discussion et visent à donner des pistes d’actions efficaces :
- s’associer aux autres communes qui ont déjà fait une telle demande d’interdiction
pourrait être intéressant et efficient ;
- comme c’est la loi cantonale qui régi les procédés de réclame, ce serait plutôt aux
députés de lancer une proposition d’interdiction de publicité ;
- les avantages d’un règlement communal c’est qu’il donne un signal de position plus
fort que les prescriptions municipales car il doit être adopté par le Conseil communal.
Monsieur L. Kaufmann mentionne que la Municipalité a conscience que l’acceptation
de la motion par le Conseil communal implique la création d’un tel règlement et
qu’elle est prête à le faire.
Discussion de la Commission :
Les avis sont unanimes pour dire que le petit crédit est un produit nocif et que prendre une
mesure pour en éviter l’incitation publique, thème central de la motion, est nécessaire; le
débat a donc lieu autour de sujets plus généraux que mobilisent bien évidemment un tel
objet :