Affonlteur cl'lssolr©
L.É3GE
D'ISSOIRE.
Compositions
du 28
Mars
4816.
'
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE.
Quatrième.
—
Version Latine.
^
•I.
Roui, Francis. —•
2.
Faure, Joseph.
;
Cinquième.
—
Récitation Classsique.
_
\.
Azéma, Victor.
— 2.
Plaut, Antonio.
•-„•-••••'••
Sixième.
—
Récitation Classique.
i.
Bonnabaud, Alfred.
— 2.
Guerrier, Gustave.
Septième. —Thème Latin.
Crémont, Elio.
— 2.
Dubois, Eugène.
Huitième. — Thème Latin.
-•-.-•.••
Sine, Paul.
,,,,
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SPÉCIAL..
3me
année. —• Histoire
de la
Littérature.
4.
Delaire, Ernest.
— 2.
Mouteix, Antoin.
2"">
année.
—Mathématiques.
Mazuel, Antonin.
—
2.
Contou, Pierre.
,*...,.
:;
•/™
année.
—
Orthographe.
'•.-..•
\.
Luquet, Baptiste.
— 2.
Montel, Antonin.
AMVÉE
PBÉPAitATOiiiE.
—
Histoire Naturelle.
4.
Lassicr, Adolphe.
— 2.
Chabrat, François.
, ..
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE. 'V'-'Z
\Te
Division. —Orthographe.
. i .-
i.
Péribac, Paul. —•
2.
Bouclmt François.
2'ne
Division. 4™ Section.—Grammaire
et
Orthographe.
1. Plaut, Prosper,
— 2.
Pezant, f.élestin.
,
2m<!
Section.
—Orthographe.
:•;• :
1. Foury, Emmanuel.
—
2.
Petit, Antoine.
..
,..,,.-
. .
Le
Principal,
4
4
4
Ainsi
({ne
nous l'avions annoncé,
une
partie
de
la troupe
de
Clermont
est
venue dimanche dernier
nous donner
une
soirée
des
plus agréables.
La
première pièce intitulée
:
sous
un
bec
de gaz, opé-
rette
en
un
acte
par
M.
de
Jallais,
a été
accueillie
assez froidement, mais
en
revanche
la
pièce
qui
l'a suivie,
ce
que femme veut Dieu
le
veut,
vau-
deville
en
trois actes du charmant auteur Lambert Thi-
bousl,
a
causé dans
la
salle
une
hilarité
du
meil-
leur alloi. Cette pièce
est
un
feu
roulant
de
phra-
ses plus spirituelles
les
unes
que
les
autres
qui
vous dorment
à
peine
le
temps
de
vous reconnaî-
tra.
Les
inconvénients
du
voyage
en
chemin
de
fer notamment,
ont été
racontées
par M.
Weiss
remplissant
le
rôle
de
Champignel avec
une
verve
des plus comiques
où
le
côté graveleux disparais-
sait sous l'abondance
des
détails
les
plus vrais
reproduits
'
sur
les
formes
les
plus décentes
du monde. Dans
ce
véritable vaudeville
le
rôle
de
la
tante Amaranlhe
a
été
interprêté avec
une
connaissance parfaite
par
Mme
Weiss dont
le
cos-
tume excentrique était complètement
en
rapport
avec les' aspirations amoureuses d'une vieille fille.
Le spectacle
a
été
terminé
par un
autre vaudeville
en
un
acte
de
Labiche
et
Marc Michel, la jalousie
paternelle devant lequel
le
parterre
de
notre
thé-
âtre
qui
venait
de
rire
à
outrance
est
resté sans
émotion.
Le
public était plus nombreux
que
dans
cette saison nous
ne
l'aurions espéré,
et,
malgré
l'absence regrettable
des
dames
de
la
ville,
on
voyait avec
une
véritable satisfaction
figurer
aux
premières galeries l'élite
de
notre société Issoi-
rienne.
Avant
la
chute
du
rideau
un des
acteurs
est
venu annoncer
que
le
lundi d'après Pâques,
la.
troupe nous donnerait.une. nouvelle soirée dont
la composition satisferait les goûts
de
notre public
nous
en
publierons
le
programme aussitôt qu'il
nous aura
été
communiqué.
.
wK
x
NOS
LECTEURS.
— II
circule
en ce
mo-
ment,
un
certain nombre
de
pièces
de 20
francs
fausses, auxquelles
il
est
bon
de
prendre garde.
Elles
ont,
à
peu
de
chose près,
le
même poids
que
les
bonnes pièces
:
mais
à
l'inspection,
par
la mauvaise exécution
dus
caractères
de
la
tranche,
ainsi qu'au
son
clair
et
argentin, elles sont assez
reconnaissables ; elles portent
les
millésimes
de
1860
et
1865.
PROBABILITÉS
DU
TEMPS
POUR
LE
MOIS
D*AVRIL
Dans l'intérêt
de
la météorologie pratique, science
nouvelle que nous essayons d'élaborer depuis onze
ans,
nous tenons
à
constater
que
le
mois de mars
a présenté exactement
la
physionomie tracée
par
nous : tempêtes, pluies diluviennes, crues d'eau,
refroidissement
de
l'air,
neige, gelée,
et,
qui
plus
est coups
de
tonnerre
;
tout
s'est
produit aux épo-
ques critiques signalées
par
nous, comme
cor-
respondant avec
des
groupes
de
points astrono-
miques.
Ces coïncidences très-remarquables
des
phéno-
mènes météorologiques avec
les
points astronomi-
ques,
prouvent, encore
une
fois, d'une manière
évidente, l'exactitude
du
principe suivant formulé
par nous
en
1865
et
dont nous poursuivons
l'ap-
plication publique depuis cette époque:
«
La
formation
des
bourrasques
on
courants inter-
mittents,
qui
produisent
les
perlnbalions atmosphéri-
ques,
est
liée d'une manière intime avec
les
mouvements
des corps célestes
qui
composent notre système solaire.
»
Les douze inondations successives
qui se
sont
produites
sur
la
France depuis moins
d'un an aux
époques critiques indiquées
par
nous comme
cor-
respondant
aveemne
série
de
points astronomiques,
l'ont démontré surabondamment. La présente année
nous fournira encore
de
nouvelles preuves
à
ce
sujet.
Voici
les
prévisions
du
mois d'avril:
La résultante étant encore forte
et
les
points
astronomiques groupés,
ce
mois présentera
la phy-
sionomie suivante
sur
la
majeure partie delà
France
et
des
pays voisins.
Du
1er
au
6. —
Temps assez doux, variable,
avec grains
et
coups
de
vents
;
crues d'eau.
Du
7
au
18—Temps plus accidenté, relative-
ment froid, avec grains, giboulées
ou
neige
sur
les points culminants, vers
le
12, iii, 17,
crues
d'eau; gelées probables, particulièrement
du 12
au \G (luneslice austral, apogée, nuits lunaires,
résultante assez faible.
)
Avis
aux
viticulteurs.
Du
19 au
30.—Temps doux, orageux, agité
variations brusques
;
nouvelles crues
l.
fonte
des nei-
ges.
Orages épais probables vers
le
1er,
7,
«
21,
$3,
27,
30.
»
Grêle
et
ravines
à
redoute!-.
3'n0
dizaine principalement. Gros temps
sur mer aux
dates indiquées plus loin. Quelques éclaircies entre
les époques critiques,
1rc
et
2'"°
dizaines, princi-
palements
sur
le
Midi.
Dépression barométrique, avec vent, pluie,
gi-
boulées, neige
ou
orages, suivant
les
contrées
ou l'altitude, vers
le «
1er,
3,
»
lunesticc boréal,
quadrature
(P. Q.),
périgée;
«
G-,
9,
»
nœud
des-
cendant, syzygie
(P.
L.);
«
13,
16,
»
luneslice
austral, quadrature (D.
Q. ),
conjonction
de
Jupi-
ter, apogée;
«21, 23,
nœud ascendant, syzygie
(N.-L.),
conjonction
de
Mercure ainsi
que de Sa-
turne
; 26,
«
29,
»
luneslice boréal, périgée,
quadrature
(P.
Q.),
conjonction
de
Mars ainsi
que
de
Vénus.
Les marins doivent
so
méfier
de ces
périodes
critiques.
Les changements
de
température
et
les
pertur-
bations peuvent varier
de
un
jour
ou
deux
sur
les dates indiquées suivant
les
régions.
Nos pronostics s'appliquent
à
l'ensemble
de la
France
et
non
à
telle
ou
telle contrée, chose qu'on
ne doit
pas
perdre
de
vue.
Nick.
.'•• "V :•
VILLE
D'ISSOIRE.
:..
ETAT CIVIL
Pendant
le
mois de mars
1876'.-
••••;•*
; • .
NAISSANCES;
; ....
Roblin, Adrienne-Louise.
Chemin, Jean.
Picard, Marie-Louise.
Paire, Antoinette.
.
Kouzonnet, Augusta-Marie-Louise.
' '
Delmas, i'ierre-Autoine-Michel.
''
Gondon, Hélène.
•
MARIAGES
entre
:
M. Sclimitt, Jean-Pierre, menuisier à Issoire,
et
Mlle
Armandet, Virginie-Félicité, sans profession, d'Issoire.
M. Boraud, Antoine, cultivateur
au
Broc,
et
M!!e
Hu-
gonnet, Marie, sans profession, d'Issoire.
• •
-,.-..•
DÉCÈS
:
Bounoure, Jean-Baptiste,
30
ans,
10
mois, négociant,
d'Issoire, célibataire.
Pressoir, François,
73
ans, cultivateur,
de
Tourzelles,
commune
de
Konzières, veuf
de
Laquet Anne.
Savignat, Antoine,
9
jours, d'Issoire.
Volpétte, Jcnny-Adolphine,
20
ans,
sans profession,
épouse
de
Gaston, Oscar.
Bernus Anne,
78 ans,
propriétaire
à
Porrier, épouse
de Nautard, Pierre.
Charles, Marie-Magdeleine,
52
ans,
propriétaire,
d'Is-
soire.
-Raymond, Eugène,
22
mois, d'Issoire.
Clermonteix, Anne,
72
ans,
propriétaire,
de
Riom,
veuve
de
Nugeyre, Antoine.
.
Geneix, enfant mort-né, sexe masculin.
Chaussidière, Jean-Pierre,
67
ans,
cultivateur
d'Is-
soire, époux
de
RilTard, Louise.
Liandier, Marguerite
9i
ans,
propr. d'Issoire, époux
de Sabatier François.
RÉCAPITULATION:
Naissances,
7. —
Mariages,
2.
'•—
Décès,
11.
de ]VIariaçjes
Dit Dimanche
2
Avril
1816.
M. Bonoid, Jean-Marie-Feyden, juge près
le
tribunal
civil d'Issoire
et
Mlle Bartin, Magdeleine, sans profession
de Fiat.
M. Dauzat, Marien, professeur
à
Guéret
et
Mlle Roche
Anne-Élisabeth, sans profession
de
Vinzelles, commune
de Bansat.
BIBLIOGRAPHIE.
LliS
PETITS SUAMES
11OSTIQUKS.
—
ScèlWS
Ct
CfOqUtS
d'après nature,
par
F.
Fertiault.- Un beau vol. iu-16,
libraire académique de Didier
n° 35
quai
des
Augustins
Paris.
Prix
3
francs.
M.
F.
Fertiault, l'auteur des Féeries
du
Travail
et
de
la
Chambre
aux
Histoires, — vient
de
nous donner
un nouveau recueil
de
récits.
Cette fois,
il a
choisi, pour former
son
volume,
parmi
ses
nouvelles rustiques,
et
nous
ne
craignons
pas-
do
dire
que
c'est
une
bonne fortune pour
nos
lectrices.
M.
Ferliault
n'a
jamais
été
mieux inspiré:.
aussi riche
de
couleur locale
que
d'émotion,
la
plume
a tracé
là
des
pages sincères
et
charmantes.
On sent
que
l'auteur,
en qui se
réunissent
les
deux
dons de
l'art
et du
naturel,
a
vécu
en
pleine campagne,
qu'il
a
frayé avec
ses
personnages,
et
les
a
dessinés
d'après nature.
La
vraie
vie so
manifeste
à
chaque
page
de
son
livre.
Quoiqu'on
y
ait
toujours affaire
à
des
villageois,
ces
épisodes sont toujours variés
de
plan, de ton
et
de
senti-
ment. Presque clans chacun, l'auteur
a
su
tirer parti
d'une coutume,
d'un
chant, d'une croyance,
d'un usa-
ge
du
pays
où so
passe
la
scène,
et
M.
Fertiault
a
traité
ces parties
en
véritable érudit.
Disons encore
une
chose.
On
sent partout, dans
ce
livre
le
souille
du
poète,
et
cependant,
par le
^résulta
d'un grand sens artistique, chaque personnage
y
a
sont
parler vrai; tout
le
long
de
ces
dialogues,
si
sympa-
thiques d'ailleurs,
il
n'y a
pas une
note fausse dans
le langage
de ses
gens.
Quand
on
ferme
ce
volume,
c'est
comme
si
l'on
re-
venait d'une course
à
travers champs;
on est
impré-
gné
de
l'air
vif et
des senteurs
de la
campagne,
et
l'es-
prit
se
repaît, tout joyuux,
de
sites
si
bien
vus ou
l'émouvant narrateur
a
su
vous transporter.
Quelques
uns
de ces
drames sont gracieux, d'autres
piquants, tous d'une moralité
qui
s'impose.
On
peut dire
que
la
flamme
du bon
et de
l'honnête
y
circule
et les
éclaire.
MARIE
I>K
MELLECEY.
(Extrait
de la
Mode actuelle.)
DE
tous
les
maux qui altligent l'espèce humaine,
il
n'en est
aucun qui fasse autant de victimes
que la
IPîitîiisIe pulmonaire.
Tous
les
princos
de
la
science s'accordent
à
dire,
depuis plus d'un siècle, que,
sur
10
dé-
cès prématurés,
6
au
moins sont causés
par
ce terrible fléau. Aussi est-il
de
mode
au-
jourd'hui, quand
on
parle
d'un
jplrfchi-
sicjtie, de s'écrier :
il
est
poitrinaire
!
et
ce mot semble être
un
arrêt de mort pour
le
pauvre patient,
qui
n'aurait plus qu'à
se ré-
signer.
Eh
bien
!
non,
la
PHTHISIE N'EST
PAS INCURABLE : Dieu,
à
côté
du
mal,
a
placé
le
remède;
il
ne
s'agissait
que
de
le
trouver
et
do l'employer; cette noble tâche
était départie
à
el
Doctor Bcnito
dei
Rio.—
La Farine ïvlexioaine, re-
commandée
par
nos
plus liai'les sommités
médicales, possède
des
propriétés curatives
constatées
par des cas de
guérisons
qui
se
comptent
par
milliers,
ou
plutôt
qui
ne se
comptent plus, son action réparatrice
et for-
tifiante, agissant directement sur la tuberculi-
sation
et
la
granulation dos poumons, facilite
la cicatrisation dos plaies,
qui
s'opère très-
promplemont. Rarement
la
maladie résiste
à
un traitement
de
plus
de
2
ou
3
mois. —
La Farine IVEeixioaine
est un
produit éminemment rationnel,
qui
n'a
rien
de commun avec
ces
panacées universelles
qu'on oll're chaque jour
au
public comme
capables
de
guérir toutes les maladies
et
qui
n'en guérissent aucune
;
elle constitue,
en
outre,
un
aliment
d'un
goût agréable,
qui
soutient, nourrit
et
fortifie
les
organes
de
la
digestion sans jamais
les
fatiguer; elle
con-
vient merveilleusement
aux
convalescents,
aux vieillards, aux personnes épuisées
et
aux
enfants faibles.
On peut, dire avec vérité que la Farine
Mexicaine del Doctor Renito del Rio
est destinée
à
combler
un
grand vide dans
l'art
do guérir
et
que
M. R.
BARLERIN,
de
Tarare (Rhône),
en
mettant
ce
produit
à
la
portée
de
toutes les bourses,
en
en
vulgari-
sant l'usage,
a
acquis <Jcs droits incontesta-
bles à la reconnaissance publique.
L.a
Farine
Mexicaine
se trouve,
à
Issoire,
chez
M.
TOURNADRE, pharmacien,
et
chez
les
principaux pharmaciens
du dé-
partement.