La gestion des risques à l`hôpital - CCLIN Paris-Nord

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Qu’apporte la démarche de gestion des
risques dans la prise en charge et la
prévention des infections nosocomiales
Dr J-M GUERIN
Pdt du CLIN du GHU Saint-Louis- Lariboisière - F.Widal
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Nous avons en hygiène, un savoir faire avec:
Les enquêtes de prévalence (infections un jour donné).
Les enquêtes d’incidence (% de patients exposés ayant le
problème).
Les audits (conformité par rapport à une référence).
Les indicateurs nationaux (LIN) et/ou régionaux ou locaux
.
Les recommandations de sources différentes.
La réglementation sanitaire.
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Que nous manque t’ il ?
Une méthode d’analyse structurée et reconnue des
évènements indésirables, permettant de communiquer
avec les vigilances et la gestion des risques.
Une méthode d’analyse prospective des risques et une
cartographie des risques régulièrement mise à jour.
Des décrets, circulaires, la HAS V3 2010 qui nous
demandent d’utiliser ces méthodes de gestion des
risques qui existent dans d’autres domaines, il faut se
les approprier et les adapter à la santé et en particulier à
l’hygiène.
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Les études a posteriori
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L’analyse des effets indésirables
C’est l’étude d’un évènement non désiré après qu’il se soit
produit (analyse a posteriori ).
Cela suppose que l’EOH soit au courant de cet évènement
(appel téléphonique, système de déclaration…..).
Cette analyse doit être impartiale et effectuée avec une
méthode validée.
Cette analyse doit être collective (avec tous les acteurs et
consensuelle)
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L’analyse des effets indésirables
Cette analyse doit poser la question: « ce qui
arrive est il lié à un problème individuel ou serait il
arrivé avec une autre personne », s’ il existe des
causes sous jacentes (latentes) ayant favorisé ce
problème.
Ne pas s’arrêter quand on a trouvé une cause
évidente, mais en rechercher d’autres qui ont peut
être été déterminantes, en se posant la question
pourquoi ? Les mesures correctives prises seront
d’autant plus efficaces que toutes les causes
auront été identifiées.
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L’analyse des effets indésirables
Méthode ALARM
Facteurs liés au contexte institutionnel:
Facteurs liés à l’organisation et au management:
Facteurs liés à l’environnement de travail:
Facteurs liés à l’équipe:
Facteurs liés à l’individu (soignant):
Facteurs liés aux taches à accomplir:
Facteurs liés au patient:
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L’analyse des effets indésirables
Il faut rechercher tous les facteurs favorisants
Cette analyse peut être faite par l’EOH, par le service ou le
pôle dans le cadre d’une Revue de Morbidité et de Mortalité
( RMM ) qui est obligatoire pour les secteurs à risque et qui
est normée avec la méthode ALARM.
Un plan d’action doit être mis en regard des dysfonctions
constatées.
Une évaluation des mesures prises doit être effectuée
pour vérifier leur efficacité
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Les études à priori
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L’analyse prospective, la cartographie des
risques
C’est une méthode d’analyse a priori, avant la survenue
d’un évènement indésirable.
Elle nécessite dans un premier temps l’identification de
toutes les étapes du processus.
Puis la recherche de façon collective tout au long du
processus, des dysfonctions qui peuvent théoriquement se
produire.
Puis l’estimation de la fréquence, la gravité et le niveau de
maitrise, avec des échelles validées définies avant le début
de l’analyse.
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La méthode AMDEC qui est recommandée par la HAS
permet d’avoir une vision globale (cartographie) d’un
processus avec les éléments de criticité (f x g x nm) de
hiérarchiser les dysfonctions possibles, et d’avoir un
plan d’action.
Il faut ensuite déterminer le niveau de criticité que l’on
va considérer comme tolérable ou inacceptable (étape
capitale). Nous avons alors la cartographie.
Pour chaque item on regarde la principale cause
potentielle de la dysfonction.
Pour la plan d’action on prend les principales causes de
dysfonction
L’analyse prospective, la cartographie des risques
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C‘est une méthode longue, reproductible, qui doit être
répétée et actualisée dans le temps.
Ne pas sous estimer qu’une amélioration peut se faire au
détriment d’un autre secteur
Elle doit dans un premier temps être réservée pour les
« secteurs sensibles » et les nouvelles unités.
L’analyse prospective, la cartographie des risques
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L’analyse prospective, la cartographie des risques
L’HAS nous demande de faire une cartographie des
risques dans les blocs opératoires.
Dans cette cartographie il y a bien sur le risque infectieux
qui est important, mais beaucoup d’autres risques qui eux
aussi sont importants, et doivent aussi être maitrisés.
Les EOH doivent donc entrer dans cette démarche, et ont
toute leur place dans la gestion des risques.
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La méthode HACCP
Utilisée principalement en restauration
Dans un premier temps on détermine des données
chiffrées qu’il ne faut pas dépasser (durée, température,…)
Le deuxième temps de contrôle est simple, on vérifie que
les limites définies ne sont pas dépassées
Cette méthode est d’utilisation simple mais n’est pas
utilisable dans tous les domaines de l’hygiène
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Merci pour votre attention
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