États-Unis
Les informations contenues dans ce bulletin sont basées sur des sources, publications inclues,
que la Bank Leumi le-Israël, ainsi que ses liales, considèrent comme ables, mais pour
lesquelles elle n›a pas effectue de vérications. La Banque ne garantit en aucune manière
leur exactitude ou leur caractère complet. Les opinions exprimées dans ce bulletin sont
sujettes à changement sans avis préalable. Les informations contenues dans ce bulletin ne
sauraient être considérées comme uni incitation à acheter ou vendre, ou une sollicitation
à acheter ou vendre tout titre ou devise. La Banque et ses liales peuvent afcher des
positions sur des titres ou devises références dans ce bulletin. Les produits d›investissement
qui ne sont pas des dépôts ne sont pas assures par le FDIC. Ces produits ne sont pas des
dépôts ou obligations émis par la Banquer ou garantis par celle-ci. Ils sont sujets aux risques
d›investissement, y compris de perte possible sur le capital investi.
Par: Esther Meier, gestion de patrimoine, Banque Suisse Leumi
HE M’SIEUR, VOUS AURIEZ
UNE PETITE PIÈCE?
Lorsque tous les signaux
d’alarme ont été tirés,
les 13 000 milliards de
dollars investis par le
gouvernement pour
soutenir les marchés nanciers et l’économie
ont nalement ralenti la descente aux enfers
de l’économie. Et pourtant, le temps que le
gouvernement réagisse et que les premiers
effets se fassent sentir, l’économie est toujours
en phase de contraction mais “seulement“ à un
rythme de 2.0% au second trimestre 2009; faible
mais bien meilleure que la moyenne de 5,9%
afchée lors des deux trimestres précédents. Et
les prévisions pour le second semestre envisagent
une croissance positive de 2.0% d’autant plus que
l’aide gouvernementale aura un effet amplié.
Mais face à un taux de chômage de 9,5% et des
prévisions selon lesquelles il n’atteindra un pic à
10,5% qu’en 2010, le chômage pourrait concerner
16 millions de personnes contre 7,2 millions au
début 2008. Malheureusement, les créations
de postes étant rares, les chômeurs restent sans
emploi pendant une plus longue période ce
qui obligera probablement le gouvernement à
prolonger de nouveau la durée d’indemnisation
et ainsi beaucoup d’Américains continueront à
la faire la queue dans les agences pour l’emploi
pendant un certain temps.
QUEL TRIMESTRE!
Depuis le début de la récession, il y a 18 mois,
environ 6,5 millions d’emplois (à raison de 360 000
par mois) ont été détruits. Le taux d’emploi a chuté
pour le sixième trimestre consécutif au deuxième
trimestre 2009 à hauteur de 1,3 millions (soit 435
000 par mois). Mais aussi mauvais que ce chiffre
puisse paraître, il est en progression par rapport
au vertigineux 2,08 millions (691 000 par mois)
d’emplois perdus au cours du premier trimestre
2009. Lorsque les marchés ont senti que le plus
dur de la crise était passé, ils ont recommencé à
publier leurs analyses et se sont repris de manière
banques centrales qui pourraient relever leurs
taux plus vite.
Les prévisions de prots semblent désormais reéter
l’état actuel de l’environnement économique.
Les marchés boursiers européens sont certes
cycliques par nature et devraient bénécier de
manière disproportionnée d’un redressement
économique mais un retard de croissance dans la
Zone Euro nous amène à penser que cette région
ne doit pas être surestimée, d’où un équilibre par
rapport à notre prévision précédente. Le ratio
P/E de 10.6 pour 2010 est tout à fait intéressant.
De plus, la prime de risques a moins diminué par
rapport à d’autres régions.
spectaculaire. Le S&P 500 qui était au plus bas en
mars à 667 a atteint un point culminant en juin à
956 (soit une hausse de 43%) avant de retomber à
919 à la n du trimestre.
Les taux d’intérêts ont également explosé en
raison d’une combinaison de facteurs. D’abord
à cause d’un sentiment laissant penser que le
système nancier se retrouverait revigoré dans ses
envies de prises de risques face à des investisseurs
se concentrant sur des valeurs-refuges pour assurer
le rendement de leurs portefeuilles. Le second
facteur est que le sentiment d’avoir vu passer la
phase la plus difcile de la crise entraînerait une
réévaluation de l’appréciation du moment où
la Fed allait se contracter. En trois, le montant
inimaginable du décit du budget fédéral allait
provoquer une montée des inquiétudes quant à
un soutien étranger à notre décit. En quatre, est
ce que l’augmentation du poids de la dette allait
mener à un déclin des Etats-Unis et nalement est
ce que toutes ces causes allaient provoquer une
hausse de l’ination ? Chacune de ces raisons a un
fondement mais il faut avouer que la convergence
de tous ces éléments au même moment a
provoqué une explosion des taux d’intérêts. Les
taux à dix ans sont passés par exemple de 2,65%
à 4.0% début juin avant de retomber à 3,55% à
la n du trimestre. En regardant plus avant, nous
pouvons évaluer que les taux à 10 ans se situeront
dans une fourchette entre 3,25 et 3,75%.
UN DOLLAR POUR UN DOLLAR
Le Dollar US s’est affaibli au deuxième trimestre
2009, un nouvel élan dans la prise de risques
causant un léger déséquilibre du let de sécurité
US. Face au yen japonais, le dollar a chuté de
presque 3.0%, l’Euro augmentant de 5,5. La livre
sterling est montée de 13% face au dollar, passant
de 1,4325 à la n du 1er trimestre à 1,646 à la n
du deuxième. Il faut nuancer ce chiffre par les
conditions de survente de la devise britannique
liées à la peur que le gouvernement britannique
n’aurait pas les épaules assez larges pour empêcher
l’effondrement de leur système bancaire. Pour
l’instant, le déclin du dollar US semble contenu
et nous attendons un renforcement de 3 à 5% au
troisième trimestre. Cependant, pour la n 2009 et
en 2010, une nouvelle faiblesse du dollar pourrait
survenir si les acteurs du marché ont le sentiment
que la Fed maintient ses taux trop bas pendant
trop longtemps. Une telle situation pourrait laisser
penser que les Etats-Unis voudraient se débarrasser
de sa dette en la réglant avec des dollars moins
Par: Robert Giordano, Trésorier, Leumi USA