Étude Macroéconomique Troisème Trimestre 2010 No. 22 Une hausse du déficit commercial au second trimestre (données d’avril-mai) Le mois de mai se caractérise par un léger déclin des importations de biens en Israël (par rapport au mois d’avril selon des données corrigées des variations saisonnières) et par une chute plus conséquente des exportations. Il y a donc eu une hausse du déficit commercial au second trimestre (d’après les données des mois d’avril et mai) par rapport au 1er trimestre. Si cette tendance se confirmait, le crédit de la balance des paiements du 1er trimestre 2010 afficherait un début de tendance à la baisse dans ce domaine pour le reste de l’exercice annuel, cumulé à un recul du surplus annuel en comparaison de 2009. Israël -Biens de consommation -Matières premières hors combustibles et diamants -Biens d’investissements hors aéronefs et navires Importations par types d’usage économique – Indice corrigé des variations saisonnières-Biens de consommation En analysant les données commerciales à l’étranger, il est important de se souvenir que cette analyse est fondée sur des données établies en US Dollars. Alors qu’en mai, on a pu constater un renforcement du Dollar par rapport à l’Euro et à la Livre Sterling, il est donc possible que la chute des exportations israéliennes en Dollars ne reflète pas une chute similaire en termes quantitatifs. En regardant la courbe des importations selon les catégories de biens (voir graphique), une catégorie est remarquable parce qu’elle se trouve à un niveau d’avant-crise : il s’agit des biens de consommation (qui reflètent la demande grandissante des ménages), alors que les importations de matières premières et de produits d’investissements sont toujours basses par rapport aux pics de 2008. Il apparaît donc que le secteur commercial (en particulier l’industrie) n’a toujours pas retrouvé le niveau de production de 2008 malgré une croissance économique rapide au cours des derniers trimestres. La croissance économique au premier trimestre : ralentissement ou accélération ? Le 16 juin, le CBS a publié son second rapport sur les données de croissance économique pour le premier trimestre de cette année. Cette publication contient une révision à la hausse du PIB pour le premier trimestre, de 3,3% à 3,6%. De plus, un revirement des divers composants du PIB indique des changements importants. Par exemple, les exportations, qui selon les précédentes estimations enregistraient un déclin de 7,3% pour son taux annuel, affichent aujourd’hui une hausse de 7,4%, d’après les derniers chiffres. De la même façon, les investissements dans l’économie qui jusque-là, montraient une baisse, affichent aujourd’hui une hausse. La consommation privée, qui auparavant montrait une hausse modérée de 1,6%, a augmenté selon les dernières estimations, à 4% en termes annualisés. Ces chiffres mis à jour sont conformes aux différents indicateurs de développements de l’économie publiés ces derniers mois. Pourtant, en analysant les développements économiques à long terme, on constate à travers les données du PIB, un ralentissement visible au er trimestre1. Cependant, en analysant le PIB sans prendre en compte l’effet des start-up, qui apparaissent complexes et volatiles, on constate que la croissance de l ‘économie a accéléré au er trimestre1 de l’année (un phénomène comparable a aussi été perçu dans le rendement du secteur commercial) et elle est comparable au taux de croissance de 2007début 2008, c’est-à-dire avant la crise. Face à ce recul, le premier trimestre de l’année apparaît désormais comme une période où l’essentiel de l’activité économique a affiché une accélération plus qu’un ralentissement du taux d’expansion comme le laissaient entrevoir les premiers chiffres de CBS. Par: Eyel Raz, Services économiques, Leumi Israël Les perspectives de l’économie de la zone Euro sont particulièrement ombragées, le futur reposant sur les politiques individuelles et les dynamiques de chaque Etat membre. Il semble cependant qu’à l’écart des Etats pris individuellement, la politique financière simultanée dans la plupart des pays européens, aura un effet de refroidissement sur l’économie. Alors qu’un Euro faible devrait compenser une partie du manque de dynamisme, il soutiendra essentiellement les économies tournées vers l’export. De plus, le problème le plus pressant, à savoir la faible consommation du secteur privé, sera soulignée. La croissance économique repose avant sur les exportations. Face au gigantesque défi fiscal que doivent relever certains pays, une agitation sociale ou un manque de volonté politique face à ces mesures sont fort probables. Des questions persistent également à propos de la réelle volonté et de la capacité de l’Allemagne à financer le reste de l’Europe. La probabilité d’une nouvelle crise financière est fortement liée à la solidité du système financier. Nous pensons que la Politique de Stabilité Financière doit être testée jusqu’à un certain point – pour un résultat négatif. Un scénario à double creux semble probable dans la zone Euro. Pendant un certain temps, nous nous sommes demandé pourquoi le terme “périphérique“ était encore en usage lorsqu’il s’agissait d’aborder les problèmes de la zone Euro : le cœur de l’économie a été touché depuis longtemps et avec lui, le “cœur“ de l’idéologie européenne. La crise a montré que les intérêts nationaux passent avant tout. De plus, la crise a montré de manière évidente les limites du pouvoir de la BCE, en particulier dans son incapacité à influer sur les politiques fiscales dans les Etats membres. En conséquence, la question de la viabilité de l’Euro peut être posée. Le PIB a connu en ce début d’année, une hausse modeste de 0,2% par rapport au trimestre précédent. La consommation privée a décliné de 0,1% par rapport au trimestre précédent avec des ventes dans le secteur automobile en grande partie à l’origine de ce chiffre après l’arrêt des politiques de reprise des anciens véhicules. Les chiffres de la vente au détail indiquent une consommation modérée au 2éme Trimestre. Les perspectives de consommation se sont encore détériorées à cause de plans de consolidation fiscale qui ont accentué la pression sur un taux de chômage déjà élevé. La confiance des consommateurs a commencé à s’effriter. De manière surprenante, les exportations nettes ont ralenti le PIB d’un demi point. Ceci s’explique essentiellement par une hausse des importations de 4% alors que les exportations ont augmenté de 2,5%. Normalement, des importations fortes devraient signifier une demande intérieure élevée. Ici, les importations concernent des biens intermédiaires intervenant dans les processus de production. Ceci peut aussi expliquer la contribution de 0,8% des stocks au PIB. Les exportations ont augmenté de 2,6% en Allemagne au 1er trimestre, continuant de profiter d’un retour à une situation normale dans le monde. Situées autour de 50%, les exportations allemandes sont dirigées vers les pays de la zone Euro et 5% vers la Chine. Etant donnée la faible consommation dans la zone Euro, et l’augmentation maîtrisée des dépenses en capital par les sociétés, les exportations seront le moteur de la croissance. Alors que les exportations resteront fortes à court terme, nous prévoyons que le rythme des exportations et des importations va ralentir, ce qui pourrait aussi provoquer un redressement de la contribution des stocks. La formation de capital fixe brut a décliné de 1,1%. Alors que les commandes et les prévisions de production semblent montrer une hausse des dépenses en capital, la crise de la dette souveraine semble avoir affecté le monde des affaires de manière négative détériorant ainsi les perspectives de soubresauts. Les dépenses de l’Etat ont augmenté de 0,3% au 1er Trimestre. Malgré les coupes budgétaires au niveau gouvernemental, les perspectives de croissance semblent limitées. Au total, la croissance du PIB au 2éme Trimestre devrait s’accélérer, car certains effets négatifs du 1er trimestre seront débouclés et les exportations apparaissent fortes mais l’expansion devra affronter des vents de face, particulièrement en 2011. La hausse de l’inflation ces derniers mois reflète des prix plus forts dans le domaine énergétique. Les variations des prix des matières premières pourraient conduire à de nouvelles hausses légères de l’inflation HICP au cours du second semestre 2010. En regardant plus loin, les taux d’inflation devraient rester modérés. Les hausses d’impôts et des tarifs administrés pourraient mener à une pression inflationniste supplémentaire. Il faut noter que les prévisions de l’inflation à moyen et à long termes continuent d’être fortement ancrées. Les développements monétaires ont révélé une tendance plutôt positive dans les prêts bancaires au secteur privé depuis plusieurs mois. Les prêts aux entités non financières sont restés négatifs, ce qui semble normal, compte tenu de la nature de ce produit. La BCE a étendu l’attribution complète de son plan à 3 mois jusqu’en septembre par le biais d’un appel d’offres à taux fixe. Ces liquidités supplémentaires pour les banques représentent une légère prorogation des mesures annoncées, décidées début mars et ne représentent pas un changement spectaculaire. La BCE est restée vague quant à l’achat controversé d’obligations. M. Trichet a insisté sur le fait que ces achats d’obligation étaient écoulés semaine après semaine et que ces achats constituaient une mesure temporaire. En augmentant les rendements pour les obligations espagnoles, italiennes, portugaises et irlandaises, on constate que les investisseurs s’interrogent sur la réponse de la BCE à la crise. En achetant des obligations d’Etat, le Président de la Banque Centrale, Monsieur Trichet, essaie de gagner du temps pour permettre aux gouvernements de retrouver une crédibilité dans leurs tentatives de résister à l’endettement et/ou aux déficits. Le Président essaie également d’éviter que l’union monétaire européenne ne se déchire. Les achats d’obligations peuvent être interprétés comme une tentative de renflouement des Etats de la zone Euro, ce qui n’est pas prévu dans la constitution européenne. Ceci pourrait aussi alourdir les pressions inflationnistes en particulier si la stérilisation monétaire ne fonctionnait plus. Pire encore, certains membres des Conseils gouvernementaux se sont clairement opposés à l’acquisition d’obligations. Les ministres des finances européens se sont mis d’accord sur une structure de plan de 440 milliards d’Euros (Politique de Stabilité Financière Européenne - EFSF), qui représente le principal élément du plan de sauvetage de 750 milliards, annoncé le 10 mai, pour contrer la crise. L’aide supplémentaire aux pays qui en ont besoin, est fournie via un programme spécial plutôt que par le biais de prêts bilatéraux comme ce fut le cas pour le drame grec. L’attribution révèle que l’Allemagne en tant que principale puissance économique de la zone Euro contribuera à hauteur de 122,8 milliards d’Euros soit 5,1% de son PIB, suivie par la France qui contribuera pour 92,3 milliards d’Euros soit 4,8% de son PIB. Viennent ensuite l’Italie et l’Espagne, ce qui démontre le problème inhérent à cette organisation : certains des plus gros contributeurs sont ceux qui pourraient avoir le plus besoin d’aide. Quel montant pourrait être disponible en fin de compte ? Quel crédit sera donné à l’EFSF ? L’Allemagne devrat-elle contribuer encore plus largement ? Ceci nous amène à questionner le rôle de l’Allemagne dans la zone Euro. De toute évidence, l’Allemagne a été, à travers ses exportations, le bénéficiaire des dépenses des pays du sud, ces dernières années. Les politiques financières restrictives dans la majorité des pays européens pourraient donner à l’Allemagne un rôle de financier. Considérant ses fortes hésitations à soutenir la Grèce – aide supposant la provision de prêts bilatéraux de 8 milliards d’Euros la première année, soit 0,3% du PIB allemand – comment l’Allemagne réagira face à la nécessité de déployer 122,8 milliards soit 5,1% de son PIB ? De plus, l’aide irait vers des pays qui vivaient confortablement au-dessus de leurs moyens, profitant de leurs niveaux de vie, alors que les Allemands ont fait des sacrifices sur leurs salaires pour financer la réunification avec l’ancienne RDA. L’opposition publique est forte et a déjà modifié le paysage politique. Quelques remarques émanant de certains ministres allemands pointant l’orientation de certains Etats membres délaissant l’Union Monétaire Européenne, ont entamé la crédibilité encore davantage. Les incertitudes sur l’engagement politique restent très grandes et la réelle efficacité de l’EFSF est donc questionnable. Quand l’EFSF pourra-t-elle être mise en place ? Une opération financière ratée pourrait-elle être suffisante pour qu’un Etat-membre demande un emprunt. Ces “petites“ opérations pourraient indiquer que la BCE s’est intéressée à d’autres alternatives de peur que l’EFSF ne soit mise à l’épreuve. Par: Esther Meier, gestion de patrimoine, Banque Suisse Leumi Les informations contenues dans ce bulletin sont basées sur des sources, publications inclues, que la Bank Leumi le-Israël, ainsi que ses filiales, considèrent comme fiables, mais pour lesquelles elle n›a pas effectue de vérifications. La Banque ne garantit en aucune manière leur exactitude ou leur caractère complet. Les opinions exprimées dans ce bulletin sont sujettes à changement sans avis préalable. Les informations contenues dans ce bulletin ne sauraient être considérées comme uni incitation à acheter ou vendre, ou une sollicitation à acheter ou vendre tout titre ou devise. La Banque et ses filiales peuvent afficher des positions sur des titres ou devises références dans ce bulletin. Les produits d›investissement qui ne sont pas des dépôts ne sont pas assures par le FDIC. Ces produits ne sont pas des dépôts ou obligations émis par la Banque ou garantis par celle-ci. Ils sont sujets aux risques d›investissement, y compris de perte possible sur le capital investi. Le mot-clé est « Greece » On ne parlera pas ici de la célèbre comédie musicale « Grease » ni du film avec John Travolta et Olivia Newton-John qui s’en est suivi. Comme beaucoup d’entre vous s’en souviennent, cette histoire évoque la colère d’adolescents dans l’Amérique des années 50. Non, ce temps-là est révolu et ce dont nous allons parler ici, sont les ruines d’une ancienne civilisation qui a tenté – quoique – et a échoué – de manière spectaculaire – en termes de réinvention pour obéir à des nouveaux parents : le Traité de Maastricht et la BCE. Cependant, comme un sale gosse qui aurait piqué la voiture de ses parents et la met dans un fossé, les parents se sont sentis obligés de venir à sa rescousse. Et c’est ce qu’ils ont fait. L’UE et le FMI ont conçu un plan de renflouement multinational européen destiné à prévenir les errances de ce vilain garnement dont les bêtises auraient pu affecter ses petits frères et soeurs. Le plan de sauvetage de 750 milliards d’Euros (dont 110 attribués à la Grèce) permettra à la Grèce de financer son budget ces trois prochaines années. Le plan est aussi destiné à maîtriser les risques de liquidités au Portugal, en Irlande, en Italie et en Espagne (qui avec la Grèce sont connus sous l’acronyme PIIGS (ndt : PORCS en français)). Les dettes entre ces pays ainsi que les dettes astronomiques envers l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, sont essentiellement tenues par les mêmes banques européennes qui continuent de lutter face aux dettes contractées lors de l’effondrement de 2008. Les craintes que l’affaiblissement de la Grèce produise un effet de dominos dans d’autres Etats faibles de l‘Union Européenne, ont conduit les banques à stopper les prêts entre ces Etats. La nouvelle crise des liquidités, réminiscence des jours les plus sombres de Lehman, a mis l’Europe en péril et a forcé l’Union Européenne à se défendre et a protégé l’Euro qui avait chuté de 17% par rapport au début de l’année, tombant à 1.20 avant de rebondir à 1.23 à la fin du trimestre. Pourtant, alors que le plan de sauvetage assouplissait la crise des liquidités et sauvait l’Euro d’un désastre, tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit là d’une solution à court terme. Pour réussir, les membres de l’UE les plus forts doivent tenir une politique rigoureuse et prendre des décisions en termes sociaux pour réduire de manière significative les déficits. Malheureusement, l’imposition d’une rigueur fiscale en période de faiblesse économique augmente la probabilité d’une croissance faible pour une période d’autant plus longue. Cela compliquera encore davantage la réduction des dettes et confirme le maintien de politiques à taux réduits. L’économie américaine vacille L’économie a subi une perte de vitesse au cours du trimestre. Les chiffres publiés en juin concernaient les performances économiques de mai. La croissance du PIB au 1er trimestre a été revue à la baisse, à 2,7%, à rapprocher du chiffre initial annonçant une hausse de 3,2% et beaucoup d’analystes annoncent des chiffres du PIB à 3,0% voire plus bas pour le reste de l’année 2010. L’absence d’une croissance significative dans le secteur de l’emploi privé affaiblit la consommation et la confiance des consommateurs. Après un bond à 240 000 en avril, la croissance de l’emploi dans le secteur privé a ralenti à 33 000 en mai et 83 000 en juin. C’est vrai l’économie a créé 600 000 emplois depuis le début de l’année mais c’est très peu par rapport aux 8,5 millions d’emplois perdus entre 2008 et 2009. Et alors que le taux de chômage en juin était de 9,5% (vs. 10,1% en octobre et 9,7% en mai) ce léger redressement est le résultat de manipulations statistiques liées à la force de travail. Le manque de vitalité du marché de l’emploi ainsi que les incertitudes entourant la politique énergétique des Etats-Unis après la marée noire provoquée par BP, ont induit une confiance modérée des consommateurs, confirmée par l’indice publié par l’Institut Conference Board, celui-ci passant de 63,3 en mai à 52,9 en juin. Des préoccupations concernant aussi la santé du marché du logement qui a vu les ventes baisser et les inventaires s’alourdir après l’arrêt des aides gouvernementales en faveur des acheteurs immobiliers. Israël Département Int’l et de Gestion Privée Tel.: +972-3-514-7717 Centres de Gestion Privée Internationale en Israël Tel Aviv Tel.: +972-3-621-7444 Tel.: +972-3-621-7333 Jérusalem Tel.: +972-2-620-1811 La baisse de l’activité économique a été reconnue de manière tacite dans le rapport publié à la fin de la réunion du FOMC le 23 juin dernier. Etant donné le faible niveau des ressources utilisées, une inflation stable à faiblissante et des prévisions d’une inflation maîtrisée, personne n’a été surpris que l’objectif de taux des fonds fédéraux reste fixé à 0-25 bps ni par la phrase « exceptionnellement bas sur une période continue ». Cependant, d’autres paragraphes du rapport ont montré que la Fed est déçue par le rythme de retour à la normale, par les risques de baisse et pour l’instant, peu concernée par l’inflation. Ceux qui observent les avis rendus par la Fed savent que c’est là, la rhétorique et le type de nuance que l’on trouve dans les rapports de la Fed, vus en perspective, que l’on peut comprendre comme la proximité de la Fed avec les politiques mises en place. A cet égard, le rapport de juin est interprété comme une dégradation de l’environnement actuel. L’évaluation des changements des conditions financières est particulièrement préoccupante. Elles sont passées du statut de “soutien à la croissance économique“ à celui de “soutien moins conséquent à la croissance économique, reflétant largement les développements à l’étranger“. Avec ce que nous savons désormais, aucun changement de politique de la Fed n’est attendu jusqu’à mi-2011 dans le meilleur des cas. Centres de Gestion Privée Nationale Les marchés Les préoccupations concernant le risque de crédit des pays européens et le ralentissement des perspectives de l’économie américaine, ont provoqué la baisse des taux. A la fin juin, les rendements des Bons du trésor à 2 ans ont enregistré une baisse record à 0,59% alors que les rendements à 10 ans ont atteint 2,95%, chiffre le plus bas depuis 14 mois. Alors que les tarifs du Trésor pourraient décliner brièvement (poussant les rendements autour de 3,20%) par rapport au niveau actuel en surdemande, il ne semble pas qu’il y ait de motif durable pouvant faire remonter les taux de manière significative dans les mois à venir. Bank Leumi Romania S.A. Par: Bob Giordano, trésorier, Bank Leumi USA Tel Aviv Tel.: +972-3-623-7300 Haifa Tel.: +972-4-835-0333 Herzeliya Tel.: +972-9-960-9311 Jérusalem Tel.: +972-2-620-1877 U.S.A. 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