Anatomie et physiologie respiratoires

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Anatomie et physiologie respiratoires
L'air inspiré traverse successivement le nez (ou la bouche), le larynx, la trachée, les bronches et les
bronchioles avant de parvenir aux alvéoles pulmonaires.
C'est dans ces nombreuses cavités microscopiques (dont la surface totale représente 80 m² ! ) que s'effectue
l'hématose, c'est à dire les échanges de gaz entre l'air et le sang: Les échanges se font en allant du milieu le
plus concentré vers le milieu le moins concentré. Ainsi, l’oxygène de l’air alvéolaire (grande concentration)
va se fixer sur l’hémoglobine des globules rouges du sang (faible concentration) et le gaz carbonique fixé sur
l’hémoglobine (grande concentration), va passer dans l’air alvéolaire ( faible concentration ), où il sera
éliminé par la respiration.
C'est la contraction du muscle diaphragme (et parfois d'autres muscles accessoires) qui en créant une
dépression dans le thorax, va provoquer l'afflux d'air. Il s'agit donc d'un phénomène actif.
Lorsque la contraction du diaphragme cesse, le thorax s'affaisse passivement et l'air est expiré.
Fréquence respiratoire (FR) : 10 à 20 par minute
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Anatomie et physiologie de la circulation sanguine
Le système circulatoire est l'ensemble des organes dont la fonction est d'assurer le transport dans tout le
corps des gaz (oxygène et gaz carbonique) mais aussi de tous les éléments du métabolisme (sucres, protéines,
graisses, vitamines, déchets azotés, sels minéraux, éléments de la coagulation, défenses immunitaires, etc.) et
de la chaleur.
Le coeur est la pompe qui propulse le sang. Depuis l'oreillette et le ventricule gauches, il est envoyé dans les
artères puis dans les capillaires (où s'effectuent les échanges). De là, il revient au coeur droit par les veines.
Un deuxième circuit analogue, branché "en série", conduit alors le sang aux poumons puis à nouveau au
coeur gauche et ainsi de suite.
L'homme adulte a environ 5 litres de sang dont la totalité circule dans le corps en une minute environ.
Le coeur étant une pompe aspirante-foulante, on peut compter le nombre de cycles en palpant les pulsations.
Au repos, on compte généralement entre 50 et 80 par minute (moins chez les sportifs d'endurance entraînés).
A l'effort, ce nombre peut augmenter jusqu'à 150 ou 200.
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Les accidents barotraumatiques
Un barotraumatisme est un accident dû à des variations de la pression de l'eau ou de l'air en plongée. Il peut
survenir dans chaque organe contenant des gaz : sinus, dents, oreilles, poumons, estomac, intestins et
« masque ».
LE PLACAGE DU MASQUE
MÉCANISME
Lors de la descente, le volume d’air contenu dans le masque diminue sous l’effet de l’augmentation de la
pression ambiante. La jupe se déforme et le masque se comporte comme une ventouse, attirant les yeux en
dehors de leurs orbites.
SYMPTÔMES
- Douleurs oculaires, devenant de plus en plus intenses au fur et à mesure de la descente. Elles poussent le
plongeur à remonter, ce qui diminue "l’effet ventouse" et la gravité de cet accident.
- Taches rouges dans le blanc des yeux : hémorragie
- Hématome autour de l’orbite "Oeil au beurre noir".
- Troubles visuels dans les formes graves.
TRAITEMENT
En cas de troubles visuels ou de douleurs persistant après la remontée, la consultation d’un médecin
Ophtalmologiste s’impose.
PRÉVENTION
Souffler de l’air dans le masque par le nez au cours de la descente, ce qui a pour effet de compenser la
diminution du volume d’air : c’est ce que l’on appelle "l’équilibrage du masque".
ACCIDENTS DES SINUS
Les sinus sont des cavités osseuses situées dans les os de la face. Ils sont creux, remplis d’air et
communiquent avec les fosses nasales par un orifice étroit. Leur surface et cet orifice sont recouverts par une
muqueuse.
MÉCANISME
L’ orifice des sinus peut être obstrué partiellement ou totalement par un kyste, ou une inflammation de la
muqueuse provoquée par un rhume ou une sinusite, ce qui va gêner la communication entre les sinus et les
fosses nasales. L’équilibre entre la pression de l’air dans les sinus et l’air extérieur ne se fera pas ou se fera
mal ; à la descente, l’air contenu dans les sinus va diminuer de volume, et se dilater à la remontée. Dans les
deux cas, l’orifice des
sinus va être "forcé" et la muqueuse va se déchirer, ce qui va provoquer des douleurs et un saignement.
SYMPTÔMES
Douleurs violentes au niveau de la face, de la base du nez ou de l’arcade sourcilière.
Saignement du nez ou présence de sang dans le masque constatée après la remontée.
TRAITEMENT
Généralement bénin, cet accident ne nécessite pas de traitement particulier. Si le saignement nasal persiste, il
faut pencher la tête en avant (et non pas en arrière) puis comprimer la narine
qui saigne avec le pouce du même côté. Si cette mesure est insuffisante pour stopper
l’hémorragie, ou que la douleur au niveau des sinus se répète au cours des plongées, la consultation d’un
médecin O.R.L. s’impose.
PRÉVENTION
Dans les conditions normales, l’équilibrage des sinus se fait de façon spontanée mais il ne
peut se provoquer, contrairement à celui du masque ou des oreilles.
- Si une douleur apparaît à la descente, il faut remonter de quelques mètres et tenter de redescendre
doucement. En cas de récidive de cette douleur, la plongée doit être interrompue.
- Quand la douleur apparaît à la remontée, il faut au contraire redescendre de quelques mètres et remonter
plus lentement.
- Il ne faut pas plonger lorsqu’on est enrhumé: l’inflammation des orifices gêne la circulation de l’air et donc
l’équilibrage des sinus.
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BAROTRAUMATISME DES OREILLES
l'oreille externe, en contact direct avec l'extérieur, formée du pavillon et du conduit auditif externe
l'oreille moyenne, contenant des osselets et séparée de la précédente par le tympan, une membrane fine,
étanche et peu élastique. La Trompe d'Eustache est un conduit mou qui relie l'oreille moyenne au pharynx,
dans l'arrière du nez
l'oreille interne (cochlée) où les vibrations sonores sont transformées en influx nerveux avant d'être
acheminées au cerveau. L'oreille interne est aussi le siège du sens de l'équilibre.
L'équilibrage de pression entre l'extérieur et l'oreille moyenne se fait par la trompe d'Eustache.
C’est l’un des accidents les plus fréquents en plongée.
MÉCANISME
A la descente
La pression de l’eau s’exerce sur le tympan; de plus, le volume gazeux contenu dans l’oreille moyenne
diminue. Le tympan se déforme vers l’intérieur, ce qui entraîne une douleur d’intensité croissante. La
manoeuvre de Valsalva permet de faire pénétrer de l’air depuis les voies aériennes dans l’oreille moyenne
par la trompe d’Eustache. Ainsi, le tympan peut reprendre sa position initiale. Si la manoeuvre de Valsalva
n’est pas réalisée ou bien est impossible. la douleur augmente et le tympan peut se rompre.
A la remontée
L’air contenu dans l’oreille moyenne se dilate et s’évacue vers les voies aériennes par l’intermédiaire de la
trompe d’Eustache. Il ne faut jamais faire de manœuvre de Valsalva à la remontée car la quantité d’air
contenue dans l’oreille moyenne augmenterait. Le tympan se déformerait vers l’extérieur et pourrait se
rompre.
SYMPTÔMES
- Douleur au niveau de l’oreille, qui augmente si la descente est poursuivie.
- Syncope suivie d’une noyade si la douleur est très intense.
- Rupture du tympan entraînant une douleur aiguë puis des vertiges dus à la pénétration de l’eau dans
l’oreille moyenne. Ces vertiges peuvent provoquer l’impossibilité de reconnaître le haut du bas et empêcher
le plongeur de remonter à la surface.
- Sifflements d’oreille.
- Surdité.
TRAITEMENT
-Consulter un médecin O.R.L
-Ne pas mettre de gouttes dans l’oreille sans avis O.R.L. car il faut avoir la certitude qu’il n’y ait pas de
rupture du tympan
PRÉVENTION
-Ne jamais forcer sur une oreille qui "ne passe pas", on le payera toujours à la sortie
-Effectuer les manoeuvres d’équilibrage avant d’avoir mal, surtout dans les 10 premiers mètres, où les
variations de pression sont les plus importantes.
- Ne jamais faire de manoeuvre de Valsalva , ni essayer de se moucher pendant la remontée
- Ne jamais plonger enrhumé : l’inflammation de la muqueuse du pharynx peut gêner le passage de l’air à
travers la trompe d’Eustache et donc empêcher l’équilibrage des oreilles.
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ACCIDENTS DENTAIRES
Lors du traitement d’une carie, le dentiste enlève la zone atteinte et bouche le trou avec un amalgame. Si cet
amalgame est poreux ou qu’une petite poche d’air persiste au milieu de celui-ci, son volume variera en
fonction de la pression ambiante.
- A la descente le volume d’air diminue, ce qui produit une douleur par traction sur la pulpe de la dent.
- A la remontée, la poche d’air se dilate, ce qui provoque une douleur et, plus rarement, l’éclatement de la
dent.
SYMPTÔMES
- Douleur dentaire, plus ou moins importante.
- En cas de douleur intense, éventuellement syncope et noyade.
- Rarement, éclatement de la dent.
PRÉVENTION
- Lors de la pose d’un amalgame , prévenir le dentiste que l’on est plongeur.
- Aller consulter son dentiste si on a mal aux dents lors de la plongée. En effet, une carie peut être découverte
à cette occasion, car une dent atteinte est plus sensible à l’augmentation de pression et au froid.
INTESTINS ET ESTOMAC
MÉCANISME
L’estomac et l’intestin contiennent toujours de l’air. Cette quantité peut être augmentée lorsque l’on avale de
l’air, ou que l’on consomme des boissons gazeuses (estomac), ou des féculents (augmentation de la
fermentation et donc de la production de gaz au niveau du gros intestin). A la remontée, ces gaz se dilatent et
doivent donc s’évacuer par les voies naturelles...
SYMPTÔMES
- Douleurs gastriques intenses. La rupture de l’estomac est exceptionelle car lorsque l’on remonte à la vitesse
préconisée, l’air s’évacue facilement (rots +++).
- Douleurs intestinales de types spasme (colique du scaphandrier) : concerne plutôt le plongeur professionnel
qui reste beaucoup plus longtemps au fond que le plongeur de loisir.
TRAITEMENT
- Evacuer l’air par les voies naturelles ( roter et péter sans restriction, quel pied !!! )
PRÉVENTION
- Ne pas consommer de boissons gazeuses avant la plongée
- Eviter la consommation de féculents avant une plongée.
- En cas de douleurs, redescendre légèrement et remonter lentement.
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SURPRESSION PULMONAIRE
C’est le plus grave des accidents barotraumatiques.
MÉCANISME
Pendant la plongée, le volume d’air contenu dans les poumons dépend de la pression ambiante. Lors de la
remontée, ce volume augmente et le plongeur doit absolument expirer son air pour éviter une distension de
ses poumons. Si l’air est bloqué à la remontée, les alvéoles pulmonaires se distendent, puis se rompent
SYMPTÔMES
Ils surviennent dès la sortie de l’eau. On peut les diviser en 2 catégories:
Signes liés à la rupture des alvéoles :
- Gêne respiratoire.
- Crachats sanglants.
- Douleur au niveau du thorax.
Signes liés à la pénétration d’air dans les régions cérébrales :
- Paralysies diverses
- Perte d’un sens : vue, audition ...
- Perte de la parole
- Mort
TRAITEMENT (Pour info)
Si l’accidenté est conscient, il faut lui laisser prendre la position dans laquelle il se sent le mieux.
S’il est inconscient, le mettre en position latérale de sécurité.
Dans tous les cas :
- Administrer de l’oxygène (entre 10 et 15 litres/mn).
- L’administration d’aspirine est discutée.
- Alerter les secours : téléphoner au 15 ( SAMU ) ou au 18 ( POMPIERS )
- Couvrir et surveiller l’accidenté.
- Il sera évacué par les secours médicalisés, de préférence vers un centre équipé d’un caisson hyperbare.
PRÉVENTION
- Toujours expirer l’air à la remontée, surtout entre 10 mètres et la surface, zone ou les variations de pression
sont maximales .
- Ne jamais donner d’air à un apnéiste, car il est habitué retenir sa respiration en permanence. Si on a
l’impression qu’il est en difficulté, il vaut mieux le surveiller jusqu’à son retour en surface ou l’accompagner
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Accident de décompression
Définition
C’est un accident lié à la formation anarchique de bulles d’azote dans l’organisme lors de la remontée d’une
plongée, le plus souvent assez longue et profonde.
MÉCANISME
A la descente, la pression ambiante augmente, et la quantité de gaz dissout dans les liquides de l’organisme
augmente également : on dit que l’organisme se sature en Azote. Cette dissolution est d’autant plus
importante que la plongée est longue et que la profondeur est importante. Lors d’une remontée normale,
l’Azote dissout va reprendre sa forme gazeuse de façon progressive et être éliminé par les poumons, à
condition que la vitesse de remontée soit respectée. Dans certains cas lorsque la quantité d’Azote dissout est
importante, il faut pratiquer des arrêts pendant la remontée : ce sont les paliers de décompression. Lorsque la
vitesse de remontée est trop rapide ou que les paliers ne sont pas respectés, les bulles d’Azote ne s’éliminent
pas et grossissent puisque la pression ambiante diminue. Elles vont s’accumuler dans certaines régions de
l’organisme et obstruer les vaisseaux sanguins qui les alimentent en Oxygène : c’est l’accident de
décompression.
SYMPTÔMES
Les symptômes de l’accident de décompression sont retardés par rapport à la remontée du plongeur à la
surface. Dans la moitié des cas, on les observe dans les 30 premières minutes, et dans 99 % cas dans les 6
premières heures. Les symptômes peuvent s’observer seuls ou associés. Ils se divisent en 4 catégories.
SIGNES CUTANÉS
- Les puces sont des démangeaisons cutanées, un peu comme des piqûres d’ortie.
- Les moutons sont des plaques rouges ou des boursouflures de la peau.
Ces signes sont bénins en eux-mêmes, mais doivent constituer un signal d’alarme puisqu’il peuvent précéder
un accident neurologique.
SIGNES OSTEO-ARTICULAIRES
Encore appelés BENDS : Ils sont causés par la formation de bulles dans les grosses articulations : surtout
l’épaule, mais aussi le coude, la hanche et le genou, et responsables de vives douleurs au niveau concerné.
SIGNES NEUROLOGIQUES
Ce sont les plus graves. Il sont dus à l’obstruction des vaisseaux artériels irriguant le cerveau et la moelle
épinière par les bulles d’Azote :
- Fatigue générale, souvent accompagnée de pâleur et d’angoisse.
- Troubles de la vision, avec parfois cécité.
- Troubles de la parole : impossibilité de parler ou propos incohérents.
- Paralysies diverses.
- Crise d’épilepsie.
- Mort.
TRAITEMENT (Pour info)
- Sortir l’accidenté de l’eau et le déséquiper.
S’il est conscient:
- 1. Administrer de l’Aspirine 500 mg, pas plus.
- 2. Faire boire de l’eau douce 500 ml toutes les ½ h.
- 3. Administrer de l’Oxygène pur au masque à raison de 10 à 15 litres par minute.
S.il est inconscient:
- 1. Ne pas donner à boire .
- 2. Mettre l’accidenté en position latérale de sécurité :
- 3. Administrer de l’oxygène au masque comme précédemment.
Dans tous les cas:
Avertir les secours : téléphoner au 15 ou au 18 (ou au 112 sur un téléphone portable ou message de détresse
sur le canal 16 en V.H.F.
MESURES A ÉVITER
- Recomprimer l’accidenté dans l’eau : l’état de la victime risque de s’aggraver.
MESURES PRÉVENTIVES
- Respecter la vitesse de remontée préconisée par les tables MN 90 ou son ordinateur.
- Respecter les paliers ce qui suppose d’avoir suffisamment d’air dans sa bouteille en fin de plongée.
- Se rappeler que le froid et la fatigue augmentent le risque d’accident de décompression.
- Ne pas faire d’effort important après une plongée profonde.
- Attention lorsque l’on doit prendre l’avion.
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Le froid
MÉCANISME
La température centrale de l’organisme est de 37 degrés. Lorsqu’elle chute, c’est l’hypothermie.
L’équilibre thermique, c’est à dire la température pour laquelle l’organisme ne perd, ni ne gagne de chaleur
est réalisée dans l’eau entre 33 et 34 degrés. De plus pour une même température, on perd 25 fois plus de
chaleur dans l’eau que dans l’air. Cela veut dire concrètement que sous nos latitudes, on finit toujours par se
refroidir au bout d’un certain temps y compris, par exemple, dans une eau à 25 degrés. D’où l’intérêt d’avoir
un vêtement isothermique adapté.
SYMPTÔMES
- Chair de poule.
- Frissons : contractions musculaires réflexes et saccadées ayant pour but de produire de la chaleur afin de
lutter contre le refroidissement.
- Hyperproduction de CO2.
- Augmentation de la fréquence respiratoire et possibilité d’aboutir à un essoufflement véritable.
Nb : le refroidissement augmente la saturation d’Azote et donc accroît le risque d’accident de
décompression.
TRAITEMENT
- Interrompre la plongée
- Remonter à la vitesse préconisée et effectuer les paliers, si nécessaire.
- A la surface, absorber des boissons chaudes.
PRÉVENTION
- Limiter la durée des plongées en eau froide.
- Signaler que l’on a froid dès les premiers symptômes.
- Porter un vêtement isothermique adapté à l’endroit où l’on plonge.
UN CAS PARTICULIER :
LA SYNCOPE THERMO-DIFFÉRENTIELLE
C’est un accident fréquent, touchant l’estivant amateur de bains de soleil et, potentiellement, le plongeur.
MÉCANISME
Après une exposition prolongée au soleil, la température cutanée et centrale augmente. Pour évacuer la
chaleur en excès, l’organisme ouvre les petits vaisseaux sanguins qui circulent sous la peau, ce qui lui permet
d’évacuer de la chaleur pour garder sa température cutanée constante. Lorsque l’on s’immerge brutalement,
ces petits vaisseaux se referment, ce qui provoque un afflux brutal de sang dans l’oreillette droite. Il s’ensuit
parfois une syncope, par un mécanisme réflexe, aboutissant à la noyade du sujet.
SYMPTÔMES
- Perte de connaissance brutale : syncope.
- Noyade.
- Mort !!!.
PRÉVENTION
Après une exposition prolongée au soleil, sur le pont du bateau, en attendant les autres palanquées par
exemple, il ne faut jamais s’immerger de façon brutale. Il faut au contraire se mouiller progressivement les
différentes parties du corps avant de plonger.
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Essoufflement
Définition
Le gaz carbonique est un produit du métabolisme. On le trouve également dissout dans l’air dans de faibles
proportions. L’excès de gaz carbonique dans le sang définit l’hypercapnie.
MECANISME
Dans les conditions normales, le CO2 produit par le métabolisme, est éliminé par les poumons
Dans certaines conditions particulières, la ventilation normale peut être insuffisante pour éliminer le CO2
formé en excès. L’organisme essaye donc de rétablir la situation en augmentant la fréquence de la
ventilation. Mais, ce faisant, il produit de plus en plus de CO2, de plus en plus difficile à éliminer. La
fréquence ventilatoire augmente encore et on entre dans le cercle vicieux aboutissant à l’essoufflement.
CAUSES
La production de CO2 en excès par l’organisme
Causes les plus fréquentes :
- Effort excessif au cours de la plongée, ou disproportionné par rapport à sa condition physique du moment.
- Froid.
- Appréhension ou peur.
- Détendeur mal réglé ou non compensé entraînant un effort inspiratoire trop important.
SYMPTÔMES
- Maux de tête.
- Sueurs.
- Augmentation de la fréquence respiratoire.
- Angoisse.
- Sensation d’étouffement.
- Arrachage du détendeur.
- Noyade.
TRAITEMENT
- L’essoufflement en plongée est un incident grave pouvant aboutir à la panique ou à la noyade. C’est
pourquoi tout plongeur doit savoir y faire face de façon adaptée.
- Il faut faire cesser tout effort et aider la personne à remonter entre 15 et 17 mètres par minute.
- Souvent, le fait de remonter d’une dizaine de mètres fait disparaître l’essoufflement ; cependant, la plongée
doit être interrompue.
PRÉVENTION
- Bonne condition physique.
- Bonne maîtrise technique.
- Eviter l’excès de lestage.
- Eviter l’effort excessif au cours de la plongée.
- Plonger à une profondeur compatible avec son niveau technique, sa condition physique et psychique, et
avec son équipement.
- Ne pas plonger seul, sinon personne ne vous aidera à remonter !...
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