Une personne exposée au bruit met deux fois plus de temps pour trouver le sommeil qu’une
personne dormant au calme. Durant la nuit, le bruit provoque des réveils intempestifs, une
dégradation du sommeil qui devient plus léger. Plus on est exposé au bruit dans la journée, moins la
nuit sera faite de sommeil paradoxal qui a un lien avec la mémoire.
Le bruit et l’apprentissage ne font pas bon ménage. Un enfant qui grandit dans une ambiance
bruyante aura des difficultés à sélectionner son attention. Par contre si il évolue dans une maison
calme, ses acquisitions seront plus rapides.
La musique quant à elle favorise l’apprentissage. Elle permet de relier les deux hémisphères du
cerveau. Le cerveau droit apprend la mélodie, et le gauche qui est logique apprend les paroles. Si l’on
apprend en chanson ce sera une aide supplémentaire pour la mémorisation.
Mais attention il y a musique et musique ! Le rock, le rap ne sont pas favorable à l’apprentissage et
diminuent l’attention. Si vous désirez vous concentrer, c’est le silence qu’il vous faut.
L’alcool : une drogue sournoise.
L’alcool a des effets contrastés sur la mémoire. A doses modérées, il semble bénéfique, mais
attention aux excès.
Une étude française suggère que la consommation modérée de vin rouge aurait un rôle dans le
maintien des capacités de la mémoire, de l’attention et de la résolution de problèmes. L’activité
antioxydante des composés phénoliques du vin rouge en serait l’explication.
Par contre, une consommation excessive d’alcool, peut entraîner une perte de la mémoire
autobiographique. Une consommation excessive chronique d’alcool, provoque progressivement des
pertes de mémoire à long terme et à court terme.
Cannabis et ecstasy : de l’euphorie à l’oubli
L’euphorie recherchée par la consommation de cannabis, n’est pas toujours au rendez-vous. La prise
peut provoquer l’ivresse cannabique avec hallucinations ainsi que des palpitations, un ralentissement
des réflexes, des troubles de l’attention, de la concentration et de la mémoire. En cas de
consommation régulière, il existe un risque de psychose cannabique avec bouffées délirantes ainsi
que des troubles cognitifs persistants.
L’ecsta est un produit de la famille des amphétamines utilisée pour ses actions euphorisantes. Elle
est responsable de confusion, d’irritabilité et de troubles de la mémoire. La consommation, même en
faible quantité (10 comprimés sur une année) et sur une courte période, provoque des atteintes de
la mémoire.
Tabac : quand la mémoire s’envole en fumée.
Le fumeur âgé a un risque accru de démence et de déclin cognitif par rapport au non-fumeur. Un
fumeur a 2.7 fois plus de risque d’Alzheimer que le non-fumeur et 3 fois plus si c’est un gros fumeur.
Des chercheurs britanniques ont suivi le poids et la pression artérielle de 8.800 personnes de plus de
50 ans. Ils ont testé leur mémoire et leur vivacité intellectuelle. Les fumeurs avaient de moins bon
résultats aux tests de mémoire.
PROGRAMME MÉMOIRE TOTALE
Activez vos neurones !
Plusieurs études ont montré que les personnes ayant une activité physique régulière et soutenue ont
moins de risque d’être atteint d’Alzheimer et améliorent leurs troubles cognitifs légers ! Alors
bougez !