1. INTRODUCTION
1.1. Définition du diabète de type 2
Le diabète de type 2 (non insulinodépendant) est l’un des deux types de diabète sucré,
caractérisés par une hyperglycémie. Il expose à des complications graves cardiovasculaires,
rénales, oculaires, neurologiques et parfois à des plaies difficiles à cicatriser conduisant dans
les cas les plus graves à l’amputation. Il est la cause d’une résistance à l’insuline et d’un
défaut de sécrétion de l’insuline. Les complications micro vasculaires croient de manière
proportionnelle à la durée d’évolution du diabète. Les complications macro vasculaires
apparaissent en moyenne 10 ans après la découverte du diabète [1]. La mortalité liée à une
macroangiopathie (accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde) est de l’ordre de
8% après dix ans de suivi soit 2 à 3 fois plus élevée que dans la population générale [2].
Son diagnostic repose essentiellement sur des dosages de glycémie sur plasma veineux.
En dehors de la grossesse, il est défini par:
• des glycémies à jeun (au moins huit heures de jeûne) ≥ à 1,26g/l (7,0mmol/L) vérifiée
à deux reprises.
• ou une glycémie ≥ 2g/L (11,1mmol/l) quelle que soit l’heure de la journée associée à
la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement).
• ou une glycémie ≥ 2g/L (11,1mmol/l), deux heures après une ingestion de 75 g de
glucose (hyperglycémie provoquée par voie orale) [3].
1.2. Épidémiologie
Selon la fédération internationale du diabète, 347 millions de personnes sont
diabétiques dans le monde en 2012, chiffre qui devrait passer à 438 millions en 2030. En
2004, le diabète est responsable du décès d’environ 3,4 millions de personnes. Selon les
projections de l’OMS, ce nombre va doubler entre 2005 et 2030 [4]. La progression mondiale