Le fumeur est vu suivant le calendrier
suivant:
2) La varénicline ou CHAMPIX
Selon «Prescrire» la place du médicament
dans le sevrage tabagique est modeste et la
nicotine reste le médicament de choix quand
une aide médicamenteuse est jugée utile.
3) Les thérapies cognitivo-
comportementales (TCC)
Le principe est d’aider le fumeur à identier
les situations à risque et à les anticiper et de
développer avec lui des stratégies de gestion
de ces situations. Ces techniques sont utiles
dans le maintien de l’abstinence.
4) Les autres traitements:
- Acupuncture.
- Homéopathie.
- Mésothérapie.
- Hypnose.
L’acupuncture et l’homéopathie ont été
évaluées mais les résultats contradictoires
ne permettent pas d’en tirer des conclusions
ables.
5) Les séances de groupe
Qui doit proposer et suivre le
sevrage ?
Comment évaluer la
dépendance ?
Le test de Fagerström évalue
essentiellement la dépendance physique
à la nicotine.
Il doit êtres complété par la recherche
d’autres conduites addictives (alcool,
cannabis...) et de troubles anxieux et/ou
dépressifs.
La dépendance nicotinique :
La nicotine est une drogue psycho active
responsable de la dépendance physique.
La majorité des fumeurs arrête le tabac
sans aide particulière.
Il n’existe pas de méthode «miracle»
mais des prises en charges individuelles
adaptées à chaque fumeur.
Quels sont les traitements qui
ont démontré leur ecacité ?
1) Le traitement nicotinique de
substitution :
Un tournant dans l’histoire du sevrage
tabagique rendant le sevrage plus
facile comparativement aux sevrages
antérieurs, ne présentant pas de contre
indication chez la femme enceinte et le
cardiaque en dehors d’une phase aigue
d’infarctus du myocarde.
Le pourcentage de succès (abstinence
à 12 mois) est deux fois plus élevé
qu’avec les placebos. Traitement justié
en cas de dépendance nicotinique avec
un test de Fagerström supérieur à 4.
Les formes galéniques existantes :
- Le timbre transdermique
- Les pastilles sublinguales
- Les gommes (2 ou 4 mg)
- L’inhalateur
- Le spray
Interprétation du score
Score de 0 à 2 - pas de dépendance
Votre patient peut arrêter de fumer sans avoir
recours à des substituts nicotiniques. Si toutefois le
patient redoute cet arrêt, vous pouvez lui apporter
des conseils utiles de type comportemental (jeter les
cendriers, boire un verre d’eau...)
Score de 3 à 4 - dépendance faible
Votre patient peut arrêter de fumer sans avoir recours
à des substituts nicotiniques.
Score de 5 à 6 - dépendance moyenne
Traitement pharmacologique indiqué.
Score de 7 à 10 - dépendance forte ou très
forte
L’utilisation des traitements pharmacologiques est
recommandée. En cas de diculté, orienter le patient
vers une consultation spécialisée.
Dans les 5 minutes 3
6 -30 minutes 2
31-60 minutes 1
Plus de 60 minutes 0
Dans quel délai, après le réveil,
fumez -vous votre première cigarette ?
Oui 1
Non 0
Trouvez-vous dicile de ne pas fumer
dans les endroits interdits ?
La première de la journée 1
Une autre 0
Quelle cigarette trouvez-vous la plus
indispensable ?
10 ou moins 0
11-20 1
21-30 2
31 ou plus 3
Combien de cigarettes fumez-vous par
jour en moyenne ?
Fumez-vous même si une maladie vous
oblige à rester au lit ?
Oui 1
Non 0
Fumez-vous plus en début de matinée que
durant le reste de la journée ?
Oui 1
Non 0
Mesure de la dépendance physique
TEST DE DEPENDANCE NICOTINIQUE
DE FAGERSTRÖM
Vous pouvez contactez le centre de soins en addictologie
de l’agence Sanitaire et Sociale de la Nouvelle-Calédonie au
Programme de prévention et de soins en addictologie. L’abord du Tabac en pratique quotidienne
AGENCE SANITAIRE ET SOCIALE
de la Nouvelle-Calédonie
ASSNC
AGENCE SANITAIRE ET SOCIALE
de la Nouvelle-Calédonie
ASSNC
......................................................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................
dialoguer > évaluer > conseiller > accompagner
......................................................................................................................................................................................................................
J0: Prise de décision de l’arrêt
J7: Évaluation du traitement de
substitution et de ses eets (augmenter la
dose en cas de sous dosage et la diminuer
en cas de sur dosage)
J30: Diminution du dosage en
nicotine (de 21 mg à 14 mg)
J45 ou J60 : Diminution du dosage en
nicotine (de 14mg à 7mg)
J90: Évaluation
24.01.66
2011
Tous les médecins doivent aborder le
tabagisme avec le fumeur et évoquer la
possibilité ou la nécessité d’un sevrage.
Dans la majorité des cas, ce sevrage peut
être eectué par le médecin traitant. Il
est toutefois des situations devant
lesquelles l’aide d’une consultation de
tabacologie est conseillée.