3) La varénicline ou
CHAMPIX :
Selon la Revue Prescrire (Numéro
276, octobre 2006) , il n’est
pas établi aujourd’hui que la
balance bénéfices-risques de la
varénicline soit plus favorable que
celle de la nicotine, en l’absence
de comparaison directe des deux
médicaments.
En conclusion selon
«Prescrire» la place du
médicament dans le sevrage
tabagique est modeste et la
nicotine reste le médicament
de choix quand une aide
médicamenteuse est jugée
utile.
4) Les thérapies cognitivo-
comportementales (TCC)
Le principe est d’aider le fumeur
à identifier les situations à
risque et à les anticiper et
de développer avec lui des
stratégies de gestion de ces
situations. Ces techniques
sont utiles dans le maintien de
l’abstinence.
Les entretiens comportementaux
individuels ou en groupe sont
particulièrement efficaces dans
la prévention de la rechute en
association avec le traitement
de substitution ou en cas de
forte dépendance psycho
comportementale.
Les autres traitements :
1) Acupuncture.
2) Homéopathie.
3) Mésothérapie.
4) Hypnose.
L’acupuncture et l’homéopathie
ont été évaluées mais les
résultats contradictoires ne
permettent pas d’en tirer des
conclusions fiables.
5) Les séances de groupe:
Certains fumeurs s’orientent vers
des prises en charge reposant
sur une approche de groupe.
On peut citer : le plan de 5 jours,
« Allen Carr », les groupes de
fumeurs et d’anciens fumeurs.
Qui doit proposer et suivre
le sevrage?
Tous les médecins doivent
aborder le tabagisme avec le
fumeur et évoquer la possibilité
ou la nécessité d’un sevrage.
Dans la majorité des cas, ce
sevrage peut être effectué par
le médecin traitant. Il est
toutefois des situations devant
lesquelles l’aide d’une
consultation de tabacologie
est conseillée en particulier en
cas de :
▪ Fumeurs très dépendants
aux antécédents de rechutes
fréquentes malgré une prise
en charge adaptée.
▪ Femmes enceintes.
▪ Patients présentant
des pathologies
cardiovasculaires sévères.
▪ Patients aux antécédents
dépressifs.
▪ Patients présentant une
co-dépendance (en particulier
cannabis et / ou alcool).
▪ Patients présentant une
pathologie aigue grave
(artérite, décompensation
respiratoire, intervention
chirurgicale prévue, angor
instable).
▪ Patients aux antécédents
psychiatriques.
La prévention de la rechute :
Le patient doit savoir évaluer les
situations à risque :
▪ Reprendre une cigarette
pour voir.
▪ Prendre une cigarette pour
se récompenser de la
période d’abstinence réussie.
▪ Les situations d’émotion
négative et de stress
(frustration, colère, ennui).
▪ Les conflits avec la famille ou
au travail.
▪ La pression du groupe de
fumeurs.
▪ Les moments de détente et
de relaxation (devant le
téléviseur, dans son canapé, avec
un whisky ou un café).
▪ Une prise de poids sur la
balance, en particulier chez
les fumeuses.
▪ L’annonce d’une mauvaise
nouvelle.
▪ Une situation difficile à gérer.
24.01.66
Adresse : 1 bis rue Gallieni
Site web : www.ass.nc
Vous pouvez contactez le centre de soins en addictologie
de l’agence Sanitaire et Sociale de la Nouvelle-Calédonie au
Programme de prévention et de soins en addictologie. La prise en charge du patient fumeur en pratique quotidienne Décembre 2007