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EPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE 
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EPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE
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Information complémentaire : plan de surveillance Pseudomonas 
syringae pv. Actinidiae sur cultures de Kiwi. 
 
Le chancre bactérien du kiwi est causé par Pseudomonas syringae pv. actinidiae. Il a été 
détecté pour la première fois en France en juillet 2010. 
 
On observe trois types de symptômes.  
 
Symptômes sur fleurs : les anthères prennent une couleur foncée et se nécrosent. Les 
symptômes ne sont cependant pas spécifiques. 
 
 
Symptômes sur feuilles : des tâches nécrotiques se développent sur les feuilles, on peut 
observer un halo jaune autour de ces tâches, parfois les tâches se rejoignent pour former 
des zones nécrotiques plus larges. 
 
Symptômes sur bois : on observe des chancres sur troncs et branches desquels il s’écoule 
parfois un exsudat. 
 
Les fruits peuvent également flétrir et les feuilles sécher. L’infestation peut conduire à la 
destruction  de  charpentières  ou  même  de  l’arbre  tout  entier.  Seule  une  analyse  par  un 
laboratoire permet de confirmer le diagnostic. 
 
La  désinfection  des  outils  de  taille  et  la  destruction  des  parties  contaminées  sont  des 
éléments essentiels pour limiter les risques de dissémination. 
 
Si vous observez des symptômes douteux sur plants de pépinière, contactez le SRAL. 
 
 
L
ES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS
 : 
C
HAMBRES D
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GRICULTURE DES 
A
LPES 
M
ARITIMES ET DU 
V
AR
,
 
S
RAL 
P
ACA
,
 LE 
SCRADH,
 
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ARDICA 
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RAU
,
 
PHILA
 
FLOR
 
ET LA 
F
REDON 
P
ACA
 
C
OMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN
 :  
Jean Luc BELLIARD, Marc HOFMANN, Ange LHOSTE-DROUINEAU, Anne MAURY
  
 
 
N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il 
donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des 
parcelles.  La  Chambre  régionale  d’Agriculture  et  l’ensemble  des  partenaires  du  BSV  dégagent  toute 
responsabilité  quant  aux décisions  prises  pour  la  protection  des cultures.  La  protection  des cultures  se 
décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les 
préconisations issues de bulletins techniques.