[ Corrigé du baccalauréat STL septembre 2006 \ Chimie de laboratoire et de procédés industriels Calculatrice autorisée 3 heures E XERCICE 1 4 points 1. L’équation s’écrit y ′′ + 22 y = 0. Les solutions sont donc de la forme : y = A cos 2x + B sin 2x, A ∈ R, B ∈ R. 2. Il faut trouver la solution f (x) = A cos 2x + B sin 2x de dérivée f ′ (x) = −2A sin 2x + 2B cos 2x vérifiant : p p ½ ¡π¢ ½ f ¡2 ¢ = − 3 A cos π + B sin π = − 3 ⇐⇒ ⇐⇒ f ′ π2 −2A sin π + 2B cos π = 2 = 2 p p ½ ½ −A = − 3 3 A = ⇐⇒ −2B = 2 B = −1 p Finalement : f (x) = 3cos 2x − sin 2x. ! Ãp ¡ ¢ 1 3 cos 2x − sin 2x = 2 cos π6 cos 2x − sin π6 sin 2x = 3. On peut écrire f (x) = 2 2 2 ³ ¡ ¢ π´ . (en utilisant la formule : cos a cos b−sin a sin b = 2cos π6 + 2x = 2cos 2x + 6 cos(a + b)) h πi est égale à : 4. La valeur moyenne de f sur 0 ; 2 Zπ Zπ ³ 2 1 2h ³ π ´i π2 2 2 π´ m= π dx = sin 2x + = f (x) dx = 2cos 2x + π 0 6 π 6 0 −0 0 ¸ · 2 ³ · ¸ ³π´ 2 2 2 π´ 1 1 2 − sin = sin π + − − =− . π π 6 6 π 2 2 π E XERCICE 2 1. 5 points µ ¶ 1 × 1 = 1 − 2 = −1 = (i)2 . 2 ∆ < 0 : l’équation a donc deux solutions complexes conjuguées : a. On a ∆ = 12 − 4 × −1 + i 2 × 12 2. = −1 + i et − 1 − i. b. On a z2 = −1 − i et z4 = −2z1 = −2(−1 + i) = 2 − 2i. a. Voir à la fin. 1 1 b. On a zI = (z3 + z4 ) = (−2 + 2 − 2i) = −i. 2 2 c. CD2 = |zD − zC |2 = |2 − 2i − (−2)|2 = |4 − 2i|2 = 42 + (−2)2 = 16 + 4 = 20 ; CA2 = |zA − zC |2 = | − 1 + i − (−2)|2 = |1 + i|2 = 12 + 12 = 2 ; AD2 = |zD − zA |2 = |2 − 2i − (−1 + i)|2 = |3 − 3i|2 = 32 + (−3)2 = 9 + 9 = 18 ; Or 20 = 2 + 18 ⇐⇒ CD2 = CA2 + AD2 , donc d’a près la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle ACD est rectangle d’hypoténuse [CD], donc rectangle en A. d. Le triangle rectangle ACD est inscrit dans le (demi-)cercle centré au milieu de son hypoténusep[CD], donc enpI. Le rayon est égal pà la moitié du diamètre CD. Or CD = 20 = 4 × 5 = 2 5. On a donc R = 5. A. P. M. E. P. Baccalauréat STL Chimie de laboratoire et de procédés industriels A 1 → − v b C b −3 −2 −1 b B → − u 1 O −1 b 2 I −2 b D −3 P ROBLÈME 11 points Partie I : étude de la fonction f 1. ¡ ¢ a. On a lim 3 − x 2 = −∞ et lim ex , donc par produit de limites lim f (x) = x→+∞ x→+∞ x→+∞ −∞. b. On a f (x) = 3ex − x 2 ex . Comme lim 3ex = 0 et que lim x 2 ex = 0, on a par somme de limites : x→−∞ x→−∞ lim f (x) = 0. x→−∞ 2. a. f est dérivable sur R et : ¡ ¢ ¡ ¢ f ′ (x) = −2xe x + 3 − x 2 ex = 3 − 2x − x 2 ex . b. Comme ex > 0, quel que soit le réel x, le signe de f ′ (x) est celui du trinôme 3 − 2x − x 2 . Cherchons les racines de ce trinôme : ∆ = 4 + 12 = 16 = 42 , donc il y a 2−4 2+4 = −3 et = 1. deux racines réelles −2 −2 Ce trinôme est négatif sauf entre ses racines −3 et 1. La fonction est donc décroissante sauf sur [−3 ; 1] où elle est croissante. c. D’où le tableau de variations : x f ′ (x) −∞ −3 0 1 +∞ 2e f (x) −6e−3 −∞ ¡ ¢ 2 3. Il faut résoudre dans R l’équation f (x) = 0 ⇐⇒ 3 − x¢ 2¡pex ⇐⇒ p ¢ 3 − x = 0 car ¡ x 3 − x = 0 ⇐⇒ quel que soit le réel x, e 6= 0, soit finalement 3 + x p p x = − 3 ou x = 3. ¡ p ¢ ¡p ¢ On a donc deux points de C sur l’axe des abscisses : A − 3 ; 0 et B 3 ; 0 . Partie II : Tracé d’une parabole ¡ p ¢2 1. A ∈ P ⇐⇒ 0 = 6 − 2 3 ⇐⇒ 0 = 6 − 2 × 3 qui est vrai ; même calcul pour B. ¡ ¢ 2. a. Développons 3 −¢x 2 (2¡− ex ) = ¢6−3e x −2x 2 +x 2 ex = 6−2x 2 −3ex +x 2 ex = ¡ ¢ ¡ 6 − 2x 2 − 3 − x 2 ex = 6 − 2x 2 − f (x). Métropole 2 septembre 2006 A. P. M. E. P. Baccalauréat STL Chimie de laboratoire et de procédés industriels p p b. Les racines du trinôme 3−x 2 sont p 3 et 3. Ce trinôme est négatif sauf p − entre ses racines donc sur ] − 3 ; 3[ où il est positif. D’autre part 2 − ex > 0 ⇐⇒ 2 > ex ⇐⇒ ln 2 > x (par croissance de la fonction logarithme néprien. De même 2 − ex > 0 ⇐⇒ x > ln 2. ¡ ¢ Le signe de 3 − x 2 (2 − ex ) s’obtient donc grâce au tableau suivant : x 3 − x2 2 − ex ¡ ¢ 3 − x 2 (2 − ex ) −∞ − + − p − 3 0 + + + 0 p ln 2 0 0 + − − 3 0 − +∞ − 0 + £ p ¤ pour tout nombre réel x appartenant à l’intervalle − 3 ; ln 2 , ¡On a bien ¢ 3 − x 2 (2 − ex ) > 0. ¡ ¢ ¡ ¢ c. On a 3 − x 2 (2 − ex ) > 0 ⇐⇒ 6 − 2x 2 − f (x) > 0 d’après£ lapquestion ¤ précédente. Ceci signifie graphiquement que sur l’intervalle − 3 ; ln 2 , la parabole P est au-dessus de la courbe C . 3. Voir à la fin. Partie III : Calcul d’aires 1. 2. a. La fonction G est dérivable sur R et ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ G ′ (x) = (2x − 2)ex + x 2 − 2x + 2 ex = ex 2x − 2 + x 2 − 2x + 2 = ex x 2 = x 2 ex . b. On a vu que f (x) = 3ex − x 2 ex . Une primitive de 3ex est 3ex et¡ d’après la¢question précédente une primitive de −x 2 ex est −G(x) = − x 2 − 2x + 2 ex . Une primitive de la fonction f est la fonction définie par ¡ ¢ ¡ ¢ x 7→ 3ex − x 2 − 2x + 2 ex = −x 2 + 2x + 1 ex . a. Voir à la fin. £ ¤ p b. On a vu que sur − 3 ; 0 , la parabole P est au dessus de la courbe C ; donc l’aire du domaine D est égale en unité d’aire à l’intégrale : · ¸0 Z0 £¡ ¢ ¤ ¢ 2x 3 ¡ 2 + x − 2x − 1 ex p = 6×0− A = p 6 − 2x 2 − f (x) dx = 6x − 3 − 3 − 3 ! à p ´ p p p ¢ 0 2(− 3)3 ³ p 2 2 × 03 ¡ 2 (− 3) = + 0 − 2 × 0 − 1 e − 6 × (− 3) − + (− 3) − 2 × (− 3) − 1 e 3 3 ³ ³ p p p ´ (−p3) p ´ (−p3) p −1 + 6 3 − 2 3 − 2 + 2 3 e = 4 3−1− 2+2 3 e (u. a.) On a A ≈ 4, 96 (u. a.) au centième près. Métropole 3 septembre 2006 Baccalauréat STL Chimie de laboratoire et de procédés industriels A. P. M. E. P. Annexe (à rendre avec la copie) → − O P Métropole → − ı C 4 septembre 2006