La nouvelle unité d`accueil préopératoire : fluidifier et accélérer l

Blueprint
Trimestriel / n° 118 /mars 2016
PB- PP B-
BELGIE(N) - BELGIQUE
018
vie des cliniques
Clinique Saint-Joseph
La nouvelle unité
d’accueil préopératoire :
uidifi er et accélérer l’accueil
Le patient arrive 1 à 2 heures avant son intervention à l’unité d’accueil
préopératoire. Les formalités administratives et les préparations infi r-
mières (notamment préparation cutanée, dépilation, détersion) sont
réalisées de front. L’infi rmière remet au patient une blouse d’opéré(e),
un peignoir et des pantoufl es. Le patient est ensuite installé dans une
chambre d’attente équipée de fauteuils ou de lits. Juste avant l’heure
de l’intervention, le brancardier accompagne le patient au bloc opé-
ratoire. Lorsqu’il quitte la salle de réveil, le patient reprend le circuit
classique : il est transféré en lit dans sa chambre.
Quelques nouveautés
Comme le patient ne dispose pas directement de sa chambre d’hospi-
talisé, son bagage est gardé dans un endroit sécurisé de l’UAPO puis
transféré dans sa chambre. Autre changement : dans la mesure du
possible, le patient se rend debout au bloc opératoire. Ce n’est pas
anecdotique : les études prouvent que le patient qui se rend debout
au bloc appréhende son intervention d’une façon plus positive et récu-
père plus vite. La formule est déjà d’application à l’hôpital de jour
chirurgical : la procédure est appliquée avec succès aux patients de
22 chirurgiens. Bien entendu, si la prénarcose ou l’état du patient le
demande, le patient est transféré au bloc en fauteuil roulant ou en lit.
Tous les patients ne sont pas accueillis dans l’UAPO. L’unité est ouverte
de 6h30 à 14h, elle ne prend en charge que les patients entrés le jour
même et opérés avant 14h. Ceux qui entrent après 14h sont pris en
charge dans l’unité de soins classique, comme auparavant. Et certains
patients continuent à entrer la veille, en fonction de leur état
de santé ou de la préparation de l’intervention.
Cette nouvelle organisation constitue un plus pour le patient
(moindre attente), les brancardiers (trajets plus directs), le
bloc (patient à l’heure et bien préparé), les équipes des unités
(focalisées sur les patients hospitalisés) et l’institution (opti-
malisation de la gestion des lits et des DMS).
La clinique Saint-Joseph a ouvert fi n mars une nouvelle unité d’accueil préopératoire (UAPO) au sein de
l’ancienne maternité. Centraliser l’accueil du patient en amont du bloc opératoire ou interventionnel
doit permettre de fl uidifi er le trajet du patient et diminuer son temps d’attente. La nouvelle organisation
s’inspire de celle de l’hôpital de jour chirurgical et d’une expérience similaire au Canada.
Catherine Marissiaux / service communication
L’équipe de l’UAPO, avec celle de la préhospitalisation
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vie des cliniques
Un service seul ne peut prétendre obtenir d’excellents résultats tant
qu’il ne se compare pas à d’autres équipes similaires. C’est la dé-
marche du service de chirurgie abdominale qui a choisi de se doter
de sa propre cellule de contrôle qualité (CQ). Objectifs : analyser les
modus operandi par le biais d’une évaluation scientifi que rétrospec-
tive, faire converger les pratiques de référence, proposer des actions
correctives. Le CQ s’entend comme un processus permanent, un cercle
vertueux. Un an après la mise en place de la cellule qualité, le travail
et les résultats sont impressionnants. A l’heure où on voudrait orienter
quasi systématiquement les patients nécessitant une chirurgie lourde
vers des centres de référence, le service de chirurgie abdominale a fait
le choix d’évaluer ses propres résultats pour se positionner par rapport
à l’ensemble du paysage hospitalier.
Une démarche scientifi que
Pour un même type de pathologie, on observe de grandes variations
de prises en charge et de résultats selon les différents services. En
chirurgie abdominale, le contrôle qualité vise à situer le niveau d’acti-
vité et de qualité dans une chirurgie grevée d’une mortalité et d’une
morbidité importantes, et à développer des initiatives qui améliorent
la prise en charge.
La cellule qualité travaille sur deux plans :
réunir et analyser de façon scientifi que les résultats de la chirurgie
lourde, en se focalisant dans un premier temps sur 2 pathologies : la
chirurgie de résection de l’œsophage et du pancréas.
les comparer à ceux publiés dans la littérature nationale et interna-
tionale, notamment les études se rapportant au contrôle de qualité
du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) en Belgique,
mais aussi de la Haute autorité de santé (HAS) en France et de l’Ame-
rican college of surgeons et Agency for healthcare research and qua-
lity aux Etats-Unis. Pour que la démarche soit crédible, elle doit être
inattaquable. C’est la raison pour laquelle
la cellule qualité a mis la barre très haut.
Un audit interne a été réalisé dans le service
pour évaluer la qualité du geste chirurgical
et de la prise en charge globale du patient,
en recueillant des données objectives qui
puissent informer les médecins, le person-
nel paramédical et les patients sur la qualité
des soins et les risques réels de ce type de
chirurgie.
La rigueur avant tout
L’étude porte sur les résultats de la chirurgie
de résection de l’œsophage et du pancréas
réalisée pendant 9 ans au sein du service
(2006-2014) et s’articule en trois étapes :
après une étude approfondie de la littérature nationale et internatio-
nale, nous avons établi une liste d’indicateurs de qualité (IQ) la plus
complète possible. Les IQ sont des outils de mesure d’une pratique
professionnelle (ici la chirurgie abdominale) qui permettent d’esti-
mer de façon fi able, objective et comparable la qualité de la prise en
charge de la pathologie du patient.
nous avons ensuite créé une base de données reprenant ces IQ. La
base de données du service de chirurgie abdominale rassemble et
stocke de grandes quantités de données de manière très organisée
afi n d’en faciliter l’exploitation.
nous avons enfi n établi la liste des patients ayant subi ce type de
chirurgie et complété la base de données à partir de différentes
sources (dossiers médicaux, agenda du bloc opératoire, CMO, re-
gistre national du cancer, dossiers d’anesthésie, d’oncologie, d’ana-
tomopathologie, de gastroentérologie).
Les IQ s’appliquent à l’ensemble de la prise en charge du patient :
période préopératoire, période opératoire et péri-opératoire, période
postopératoire et enfi n suivi au long cours. Nous avons réuni plus de
20 IQ pour l’évaluation de la résection œsophagienne et plus de 45
IQ pour l’étude de la résection pancréatique. Les IQ sont ajustés en
fonction de l’âge du patient, du sexe, de ses comorbidités éventuelles
(score de Charlson), de son état clinique (score ASA), du niveau de
complication postopératoire (score de Dindo-Clavien), etc.
Quels résultats ?
Entre 2006 et 2014, 63 patients atteints d’un cancer de l’œsophage
ont subi une résection œsophagienne. Sur la même période, nous
avons comptabilisé 103 patients atteints d’un cancer du pancréas
ayant soit une duodénopancréatectomie (73), soit une spléno-pan-
créatectomie (25), soit une pancréatectomie gauche (4) ou encore une
pancréatectomie partielle (1). De plus, 23 duodénopancréatectomies
Une cellule de contrôle qualité
pour la chirurgie abdominale
Laurine Mattart, Dr Paul Magotteaux / cellule contrôle qualité, service de chirurgie abdominale
La cellule contrôle qualité est née à l’initiative des médecins du service de chirurgie
abdominale début 2015. Elle s’appuie sur deux personnes (1 équivalent temps plein).
Laurine Mattart
Diplômée en sciences biomédicales (master en nutrition – UCL 2006), docteur en
sciences (Univ. Namur 2012). A travaillé comme coordinatrice d’études cliniques au
centre des tumeurs de l’ULB (Institut Jules Bordet). A rejoint l’équipe de chirurgie
abdominale en décembre 2014.
Dr Paul Magotteaux
Médecin chef du service d’imagerie médicale du CHC pendant 25 ans, médecin
coordinateur du service d’imagerie au CHU pendant 3 ans. Radiologue à la clinique
de Malmedy depuis 2002. Consultant scientifi que dans la cellule de contrôle qualité
depuis 2015.
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ont été réalisées sur ces 9 années pour des patients souffrant d’un
cancer dans la région pancréatique (au niveau des voies biliaires extra-
hépatiques, de l’ampoule de Vater ou du duodénum).
Plus de 150 paramètres concernant les patients, les méthodes de dia-
gnostic, les techniques chirurgicales, la prise en charge thérapeutique
postopératoire et le follow up ont été étudiés. Citons les plus impor-
tants : nature du cancer, stadifi cation anatomopathologique, mortalité
et morbidité postopératoires, pourcentage de réadmission hospitalière,
causes de décès, nature de la prise en charge thérapeutique (avec/sans
chimiothérapie ou radiothérapie), statut nutritionnel, durée de séjour,
pourcentage de résection complète (ou « R0 »).
La grille d’analyse s’est constituée progressivement, avec un aller-retour
constant entre l’analyse de la littérature scientifi que et celle des dossiers
des patients. C’est donc un travail de fourmi, qui nécessite rigueur et
vision large.
Conclusion
Les résultats détaillés de cette étude montrent que le niveau de qua-
lité de notre service est tout à fait comparable à celui des centres de
référence. Le niveau de morbidité/mortalité y est équivalent à celui des
grands centres internationaux. Toute l’étude fera l’objet de publica-
tions.
Ce travail prouve aussi qu’au sein de notre service, il est possible de
réaliser une évaluation scientifi que et rétrospective du niveau de qua-
lité des soins dispensés aux patients devant subir une chirurgie lourde.
Cette étude permet au service d’entamer dès maintenant une évalua-
tion prospective qui devient la règle pour la chirurgie de l’œsophage et
du pancréas. Concrètement, l’étude a débouché sur un trajet de soins
avec des critères à cocher dans le dossier informatisé du patient dès la
consultation, un schéma de prise en charge pour la chirurgie et l’anes-
thésie, mais également une adaptation des protocoles de gastroentéro-
logie et d’anatomopathologie. Il y a donc une réelle augmentation de
la qualité de la prise en charge de nos patients.
Outre l’intérêt du patient, il faut souligner l’intérêt de la démarche pour
le corps médical. Initiée par les médecins, la démarche rappelle l’inté-
rêt du partage des informations et de la pluridisciplinarité. C’est sans
doute ce qui explique son effet fédérateur. Nous profi tons de cet ar-
ticle pour remercier tous les services avec lesquels nous collaborons au
quotidien, soit l’anatomopathologie, l’anesthésiologie, la diététique, la
gastroentérologie, l’oncologie, la pharmacie, la radiothérapie (CHU),
sans oublier notre statisticien David Magis, chercheur FNRS.
Enfi n, le contrôle qualité est un processus permanent qui s’inscrit
comme un cercle vertueux. L’évaluation régulière des IQ nous aide à
faire converger les pratiques réelles vers les pratiques de référence et
permet de garantir aux patients de demain les prises en charge opti-
males. En 2016, l’étude et la démarche seront étendues à la chirurgie
colorectale.
agenda
Jeudi 21 avril, 20h
Les 5 ans du CLE, centre liégeois
d’endométriose : soirée de conférences
Hôtel Crowne Plaza, Liège
Mardi 26 avril, 12h30
La préservation de la fertilité avant
traitement oncologique : de l’urgence
à la pluridisciplinarité
ASBL des médecins, rue de Hesbaye 104,
4000 Liège
Mardi 31 mai, 12h30
EOS : nouvelle modalité radiologique
ASBL des médecins, rue de Hesbaye 104,
4000 Liège
Samedi 8 octobre, 13h30
Journée médicale des Cliniques
Saint-Joseph
Cercle de Wallonie, Seraing
9 Informations
A152 (Les Cliniques Saint-Joseph)
• Dr Julie Blanchard, médecine palliative
• Laura Borsu, médecine dentaire
• Dr Sylvie De Gueldre, ophtalmologie
• Dr Micheline Mouchamps, neurochirurgie
• Dr Alexandre Netten, chirurgie orthopédique
• Laura Rivas Cardesin, médecine dentaire
A158 (CHVE – Centre hospitalier
Saint-Vincent – Sainte-Elisabeth)
• Dr Nabil Bouabdallah, chirurgie orthopédique
• Dr Marc Dirix, chirurgie orthopédique
• Dr Anne-Sophie Evrard, gynécologie
• Dr Florie Gomez, urologie
• Dr Thierry Jacobs, chirurgie orthopédique
• Dr Vanessa Verdin, chirurgie abdominale
nouvelles agréations
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Les intervenants de référenceLes intervenants de référenceLes intervenants de référence
du centre labio-palatindu centre labio-palatindu centre labio-palatin
Fabienne Hesbois, Fabienne Hesbois, Fabienne Hesbois,
infi rmière coordinatriceinfi rmière coordinatriceinfi rmière coordinatrice
Dr Marc Horion, Dr Marc Horion, Dr Marc Horion,
Dr Françoise Mascart, Dr Françoise Mascart, Dr Françoise Mascart,
cardiologue pédiatrecardiologue pédiatrecardiologue pédiatre
Drs Paul Fryns et Pascal Paulus, Drs Paul Fryns et Pascal Paulus, Drs Paul Fryns et Pascal Paulus,
chirurgiens maxillo-faciauxchirurgiens maxillo-faciauxchirurgiens maxillo-faciaux
Dr Véronique Thiry, Dr Véronique Thiry, Dr Véronique Thiry,
pédiatrepédiatrepédiatre
Drs Jamil Khamis et Michel Lewin, Drs Jamil Khamis et Michel Lewin, Drs Jamil Khamis et Michel Lewin,
imagerie médicaleimagerie médicaleimagerie médicale
Drs Noëlle Gillard, Sabrina Delhalle, Catherine Houbeau Drs Noëlle Gillard, Sabrina Delhalle, Catherine Houbeau Drs Noëlle Gillard, Sabrina Delhalle, Catherine Houbeau
et Marie-Noëlle Serville, et Marie-Noëlle Serville, et Marie-Noëlle Serville,
ORLORLORL
Mimount Kaïdi, Mimount Kaïdi, Mimount Kaïdi,
dentistedentistedentiste
Gisèle Hannot, Gisèle Hannot, Gisèle Hannot,
orthodontisteorthodontisteorthodontiste
Cécile Verlaine, Cécile Verlaine, Cécile Verlaine,
psychologuepsychologuepsychologue
Christine Valée et Fabienne Hesbois, Christine Valée et Fabienne Hesbois, Christine Valée et Fabienne Hesbois,
consultantes en lactationconsultantes en lactationconsultantes en lactation
Véronique Pâque, Véronique Pâque, Véronique Pâque,
logopèdelogopèdelogopède
Marie Daenen, Marie Daenen, Marie Daenen,
référent socialréférent socialréférent social
Le travailleur médico-social de l’ONELe travailleur médico-social de l’ONELe travailleur médico-social de l’ONE
Lorsqu’un enfant est porteur d’une fente labio-palatine, les parents se
trouvent face à une multitude de questions. Le centre labio-palatin a été
mis sur pied pour y répondre. Il propose une prise en charge chirurgicale
et médicale, mais également un accompagnement psychosocial.
Les fentes labio-palatines concernent environ 1 naissance sur 1.000. Le
CHC prend en charge de 10 à 15 cas par an, avec un suivi personnalisé
depuis le diagnostic (le plus souvent anténatal) jusqu’à la fi n du traite-
ment, soit de 0 à 18 ans, selon la complexité des cas.
Le centre labio-palatin répond à trois objectifs :
prendre en charge des patients porteurs de fentes faciales et leur
famille, en particulier de fentes labio-palatines, ainsi que de toute autre
malformation oro-maxillo-faciale et crânienne
défi nir une politique de prise en charge pluridisciplinaire permettant
le suivi des parents et de l’enfant depuis le diagnostic jusqu’à ce que
l’intervention du centre, tant sur le plan psychosocial que médical, ne
soit plus nécessaire
faire des parents et du jeune patient des acteurs à part entière de leur
prise en charge
Le centre labio-palatin, c’est une équipe pluridisciplinaire composée
d’intervenants médicaux et psychosociaux à votre service et au service
de l'enfant, des parents et futurs parents. Fabienne Hesbois, infi rmière
coordinatrice du centre, est la personne de référence pour l’équipe pluri-
disciplinaire, le pédiatre et le médecin généraliste. Son rôle est d’informer,
soutenir, orienter les parents et organiser les rendez-vous en fonction des
besoins, tout au long du parcours et, ce, dès l’annonce du diagnostic.
Les étapes de la prise en charge
pluridisciplinaire
Le diagnostic anténatal
Dès confi rmation, par l’échographie morphologique du fœtus, de la
présence d’une fente labio-palatine, le gynécologue prend d’offi ce rendez-
vous pour une échographie cardiaque et une RMN. Il informe les parents
de l’existence du centre labio-palatin et leur donne les coordonnées de
l’infi rmière coordinatrice.
Avant la naissance
L’infi rmière coordinatrice rencontre les parents et organise un entretien
avec le chirurgien maxillo-facial. Elle organise les rendez-vous selon les
souhaits et/ou besoins et fait le lien entre les différents intervenants.
Les futurs parents auront ainsi la possibilité de rencontrer le pédiatre/
néonatologue, la psychologue, le référent social, la consultante en
lactation, …
A la naissance
Le gynécologue ou le néonatologue prend contact avec le
chirurgien maxillo-facial pour rencontrer rapidement les parents et
le bébé. Lors du séjour en maternité ou au service néonatal, selon
la situation, les parents auront le passage de la consultante en
lactation pour s’assurer d’une alimentation effi cace, de la logopède,
du référent social et de la psychologue si besoin. Le travailleur
médico-social de liaison de l’ONE visite systématiquement les
parents. L’infi rmière coordinatrice fait le lien entre les différents
intervenants et s’assure de la bonne circulation des informations et
du suivi global de la prise en charge. Elle s’occupe aussi de la mise
à jour du dossier patient.
Avant la sortie de la maternité
L’infi rmière coordinatrice s’assure de la planifi cation des rencontres
de suivi avec les différents intervenants concernés : chirurgien
maxillo-facial à 1 mois, ORL à 1 mois, logopède en fonction de
la situation, consultante en lactation si nécessaire et travailleur
médico-social de l’ONE.
Après la sortie de la maternité
Un planning de prise en charge et de suivi pluridisciplinaire sur le
long terme a été réfl échi et établi (jusque l’âge de 18 ans). Il sera
bien entendu adapté à la situation et à l’évolution de l’enfant.
vie des cliniques
Nouveau au CHC :
le centre labio-palatin (CLP)
Marianne Lebrun / service communication
Contact
Fabienne Hesbois, infi rmière
coordinatrice
04.239.48.48
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Population
commune
1re ligne de soins 2ème ligne de soins
Intervenants
du domicile Hôpital
Représentants
Représentants
Le SYstème
LOcal
de Santé
Cercle MG Chefs de
service
Direction
médicale
Recherche de soluons
Acons
Animateur
neutre
Protocoles de soins
Incidents critiques
Situations complexes
L’amélioration de la collaboration avec les médecins
généralistes constitue un objectif prioritaire pour le
CHC. Nous sommes tous convaincus que nous de-
vons mieux communiquer et mieux collaborer dans
l’intérêt des patients et, pour ce faire, nous devons
d’abord nous rencontrer ! Il ne s’agit certainement
pas de « papoter », mais bien de trouver des amélio-
rations très concrètes pour que les choses bougent
rapidement !, témoigne le Dr Quentin Dulière, ad-
joint à la direction médicale et chargé de l’améliora-
tion des relations avec la 1re ligne de soins.
Depuis décembre dernier, un nouveau SYLOS (SYs-
tème LOcal de Santé) s’est mis en place autour du
CHC. Objectif : améliorer la collaboration entre les
deux lignes de soins tout en gardant le patient au
centre des préoccupations. La rencontre rassemble
médecins spécialistes du CHC et généralistes repré-
sentant leur cercle ou association. La modération
est assurée par deux médecins rôdés à l’animation,
neutres et extérieurs au CHC.
La première réunion du 17 décembre 2015 a rassemblé 5 généralistes
représentant leur cercle ou association et une dizaine de spécialistes
du CHC. Quelques demandes concrètes ont été formulées lors de cette
première réunion :
fournir aux généralistes un annuaire téléphonique pour les cliniques
Saint-Joseph et de l’Espérance avec les lignes directes ou GSM des
spécialistes. Le travail est en cours de réalisation. Il sera fi nalisé dans
les prochaines semaines et envoyé aux médecins généralistes de la
région (et sur simple demande).
pour les sites de Saint-Joseph et de l’Espérance, réserver une ligne
téléphonique d’appel prioritaire aux généralistes. C’est chose faite
pour Saint-Joseph que les généralistes peuvent joindre directement
via le 04 224 87 81. Il leur suffi t de donner leur nom et de pré-
ciser qu’ils sont médecins généralistes. Attention, ce numéro est
strictement réservé aux généralistes, merci de ne pas le donner aux
patients. C’est en cours de réalisation pour l'Espérance.
dans l’autre sens, afi n de faciliter l’appel du spécialiste vers le géné-
raliste, chaque cercle de médecine générale enverra au CHC le listing
à jour et les coordonnées complètes de ses membres.
Lors de la seconde réunion du 25 février, outre le suivi des points ci-
dessus, d’autres projets ont également été présentés afi n d’avoir un
feedback des généralistes et de les prioriser avec eux. Parmi ceux-ci :
l’amélioration du parking pour les généralistes devant les hôpitaux
l’amélioration de la lisibilité des résultats de biologie dans les rap-
ports des urgences
la possibilité pour le généraliste de demander à l’accueil de chaque
site hospitalier un mémo reprenant la liste de ses patients hospitali-
sés, leur numéro de chambre et le médecin responsable
l’accès en temps réel pour les généralistes aux résultats de biologie
et aux clichés d’imagerie sur les serveurs du CHC
l’envoi automatisé d’alertes « Mexi » vers les généralistes en début et
n d’hospitalisation, lors de l’accouchement, … de leurs
patients
le développement d’une partie du site internet réservée
aux généralistes, avec une série d’informations pratiques
et scientifi ques
On l’aura compris, beaucoup de projets sont en chantier
pour améliorer les relations entre les médecins généralistes,
les médecins spécialistes et l’hôpital.
Les réunions SYLOS sont ouvertes à tous les cercles de mé-
decine générale. Le calendrier est établi comme suit :
mardi 19/04 jeudi 22/09
jeudi 16/06 jeudi 24/11
Personne de contact : Dr Quentin Dulière, 04 224 80 37
SYLOS : nouvelle plateforme
de concertation entre les médecins généralistes
et les médecins du CHC
rubrique du généraliste
Le fonctionnement du SYLOS, défi ni par le département universitaire de
médecine générale de Liège
Clinique Saint-Joseph
Nouvelle ligne téléphonique prioritaire pour les
généralistes : 04 224 87 81(mentionnez votre
nom et votre qualité de médecin généraliste).
Attention, ce numéro est strictement réservé
aux généralistes, merci de ne pas le communi-
quer aux patients.
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