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••••••••
Bethesda(Tableaux Iet II). Les critères
d’Amsterdam sont des critères très
sélectifs, utiles pour réaliser des études
épidémiologiques du syndrome. Les
critères de Bethesda sont des critères
volontairement beaucoupmoins
sélectifs permettant de détecter beau-
coupplus de familles à risque,mais
avecévidemment une pertede sci-
ficitéimportante[1].La seule véritable
définition du syndrome HNPCC est
l’identification d’une mutation délé-
tèredelundes gènes de réparation de
l’ADN :lafréquenceestimée du syn-
drome en sebasant sur cettedéfini-
tion est de 2 à 3%des cancers colo-
rectaux non sélectionnés.
Le syndrome HNPCC
en 2006
Evolution des critères
diagnostiques:
chez quifaut-il suspecter
un syndrome HNPCC?
L’identification d’un syndrome HNPCC
chez unpatient veloppant une
tumeur colorectale repose,depuis que
ce syndrome est connu, sur l’interro-
gatoiredu patient,en l’absencede signe
endoscopique scifiquecomme pour
lapolyposeadénomateusefamiliale.
Les critèresd’Amsterdam(TableauI)
sont des critères de définition du
syndrome,assez scifiques mais peu
sensibles,présents chez seulement 2,8%
des patients quidéveloppent uncancer
colorectal. En revanche,plus de 60%
des familles répondant àces critères
ont une mutation délétèrecausale du
syndrome HNPCC.
Les critères cliniques de Bethesdaont
étéchoisis pour atteindre une meilleure
sensibilité. Ils sont réunis chez 25%
de patients porteurs d’uncancer colo-
rectal. Cetteaugmentation de sensibi-
lité sefait au prix d’une pertede spé-
cificitépuisque seulement 20 %des
familles répondant àces critères ont
une mutation délétèrecausale du syn-
drome HNPCC.Cettepertede scifi-
citéest compensée par l’association à
un test biologique:dans ladémarche
diagnostiqueanglo-saxonne,les
patients ayant uncancer colorectalet
dont lafamille répond àces critères
ont un test biologique(test d’instabi-
lité) réalisé sur leur tumeur,et une
recherche génétiqueest lancée sice
test est positif.
Définition du syndrome
La définition du syndromeHNPCC ne
peut pas êtreendoscopique,comme
pour lapolyposeadénomateusefami-
liale,puisqueles sions néoplasiques
coliques sont peu nombreuses et dis-
persées dans le côlon,pouvant mimer
une situation relativement fréquente
dans lapopulation générale de
multiples adénomes.La suspicion
diagnostiquedoit donc sebaser sur la
présencedune néoplasie colique(adé-
nome ou cancer)encontextefamilial.
C’est cecontextefamilialquiafait
élaborer des critères cliniques du syn-
drome,critères d’Amsterdamou de
J.-Ch. SAURIN
(Lyon)
Tirés àpart :Jean-Christophe Saurin,Centrehospitalier Lyon Sud-165,chemin du grand
Revoyet - 69495 Pierre-Bénite.
Amsterdam
Cancer colorectal(Amsterdam1)ou du spectrtroit (Amsterdam 2)chez 3 apparentés au
, sur 2 générations, uncas au moins avant 50 ans.
Bethesda
•Cancer colorectalavant 50 ans.
2 tumeurs du spectrelarge HNPCC synchrones ou tachrones chez unmême patient
quel que soit l’âge.
•Cancer colorectalavechistologie évocatrice,diagnostiquéavant 60 ans.
2 cancers du spectrelarge HNPCC chez 2 apparentés au 1° dont l’unàmoins de 50 ans.
3 cancers du spectrelarge chez 3 apparentés au 1° ou 2°quel que soit l’âge.
TABLEAUI
CRITÈRES CLINIQUES
Daprès Umar et col. [1]
Spectrtroit
Adénocarcinome colorectal,de l’endomètre,de l’intestin grêle,du bassinet et des voies urinaires
Spectrelarge
Adénocarcinome de l’estomac, des ovaires,des voies biliaires.
Glioblastomes
Adénomes et adénocarcinomes sébacés,ratoacanthomes.
TABLEAUII
TUMEURS DU SPECTRE HNPCC
Quelles mutations?
Les anomalies génétiques responsables
de ce syndrome sont de deux types
principaux : soit des mutations ponc-
tuelles (sortes de fautes d’orthographe
sur le gène) ou de larges modifications
emportant une part importantedu
gène. Les mutations ponctuelles sont
tectées par les thodes de détec-
tion de routine comme le séquençage,
et permettent undiagnosticen 6 à
9mois dans les laboratoires bien
équipés actuels pour les 2 gènes
majeurs (MLH1et MSH2). Lorsquecette
recherche est négative,le deuxième
type d’anomalies peut être recherc
puisque 20%des mutations de MLH1
et jusquà45 %des mutations de
MSH2,dans des séries récentes, sont
de ce type [3].Lorsquecetttape est
négative, une recherche sur d’autres
gènes (MSH6,PMS2)ou d’autres types
de mutations (promoteur du gène) peut
être réalisée :il sagit alors plus de
recherche quede routine et cetttape
est forcément plus longue(plusieurs
années). Ainsi,la recherche de muta-
tion s’est nettement accélérée ces der-
nières années,en 2 étapes principales
(3 mois environ pour lapremière,
6mois pour une analyse standard)
mais restecomplexeet parfois très
longue.
Nouveaux gènes et tableaux
cliniques atypiques
MSH6: une mutation de cegène
entraîne une prédisposition aux
tumeurs habituelles du spectre
HNPCC.Cetteprédisposition semble
moins fortequepour les gènes
MLH1et MSH2,et certains patients
porteurs ne développeront pas de
cancer.Ainsi, seulement 30 %des
femmes porteuses d’une mutation
de MSH6 velopperont uncancer
colorectalau cours de leur vie
(versus 60 %environ pour les
2gènes majeurs). Al’opposé, 70%
environ de ces femmes veloppe-
ront une tumeur de l’utérus,cequi
est surieur au risquecumulé pour
une mutation plus classique[4].
Globalement,les mutations de
MSH6 sont plus souvent identifiées
dans des familles atypiques:cancers
tardifs, sauts de génération (défaut
de pénétrance),cequi rend le dia-
gnosticde syndrome familialencore
plus difficile.
PMS2:les mutations du gène PMS2
sont responsables d’une prédisposi-
tion à toutes les tumeurs du spectre
HNPCC.La complexité vient du
mode de transmission qui serait soit
récessif soit dominant.Plusieurs cas
de mutation homozygote(chacun
des 2 allèles porte une mutation qui
est en généraldifférente, saufencas
de consanguinité) ont étédécrits
pour cegène. Ces formes homozy-
gotes sont responsables de cancers
très précoces (avant 15 ans),et d’une
fréquence relativement élevée de
tumeurs cérébrales qui sont des
gliomes (syndrome de Turcot). La
possibilitédedévelopper un
syndrome HNPCC pour les patients
porteurs de mutation àl’état té-
rozygote,comme pour les autres
gènes du syndrome HNPCC, fait
l’objet de discussions.Plusieurs cas
ont cependant été rapportés,et
comme MSH6,il semble sagir de
cas tardifs,avec sauts de génération
et doncpénétranceincomplète. Cette
atypie des familles MSH6 et PMS2
est encoreplus flagrante sil’on
recherche le syndrome HNPCC dans
l’ensemble des cancers colorectaux,
par les tests biologiques:dans
l’article de Hampel, sur 1066 can-
cers testés,5des 23 mutations iden-
tifiées l’étaient chez des cas indexes
âs (> 60 ans)avec une histoire
familiale peu évocatrice,et 3/5cor-
respondaient à une mutation de
MSH6 ou PMS2 [2].
MYH :cenouveau gène de pré-
disposition àlapolyposeadéno-
mateusefamiliale pourrait être
impliquédans certaines formes
familiales de cancer colorectal
pour lesquelles aucune mutation
classiquedes autres gènes de
réparation n’aétéidentifiée. Une
étude préliminairepubliée sous
forme de résuau congrès amé-
ricain de 2005 suggère unlien
entreMYH et certaines familles
àrisquedecancer colorectal: sur
9mutations de MYH de patients
porteurs de polypes adénomateux
multiples et ayant une histoire
familiale de cancer colorectal,9/9
L’identification du syndrome HNPCC
dans lapopulation générale des
patients ayant une tumeur colorectale
pourrait reposer sur 3 attitudes:
–l’interrogatoire;
–ladescription anatomo-patholo-
giquedune forme histologique très
évocatricedece syndrome (forme
médullaireou indifférenciée àcel-
lules dissociées);
–lanalysemoléculaire systématique
de toutes les tumeurs colorectales
basée sur le test d’instabilité(tumeur
MSS pour «micro-satellite stable »
ou MSI pour «micro-satellite
instable »).
La sensibilitédelapproche par inter-
rogatoireest moyenne :latection
par les critères d’Amsterdammanque
au moins 80%des cas de syndrome
HNPCC, celle utilisant les critères de
Bethesdaen manqueau moins
23%[2].Ainsi,lathode laplus sen-
sible àl’heureactuelle consisterait
peuttreà réaliser une analysemolé-
culaire systématiquedes cancers co-
lorectaux,comme celaaétéproposé
récemment,en arguant du fait quecer-
taines familles ont unauthentique syn-
drome HNPCC sous une forme trom-
peuse(sauts de génération,cancers
plus tardifs). Une évaluation du rapport
coût-efficacité resteàfairepour cette
approche prometteuse.
Les gènes impliqués
dans le syndrome HNPCC
Quels gènes?
Ilexistedenombreux systèmes de
réparation de l’ADN dans nos cellules,
et seullundeces systèmes est res-
ponsable du syndrome HNPCC.Dans
ce système de réparation précis, une
dizaine de protéines sont impliquées,
représentant autant de gènes cibles po-
tentiels pour une maladie génétique.
Enpratique,4gènes sont actuellement
testés progressivement au cours du tra-
vail de «routine»danalysegénétique:
MLH1,MSH2,MSH6 et PMS2.MLH1
et MSH2 sont les plus importants en
fréquence,puisque85% des mutations
concernent l’undeces 2 gènes (10%
pour MSH6,moins de 5% pour PMS2).
66
••••••••
velopperont pas de cancer colorectal
au cours de leur vie. Une question
importanteest celle du choix entre
colectomie subtotale versus hémi-
colectomie chez unpatient porteur
d’une mutation délétère. Les recom-
mandations internationales conseillent
lapremièreoption devant le risque
élevédecancer tachrone (20-54 %)
sur le côlon restant versus 12%à12
ans (cequiest déjàbeaucoup) pour le
cancer du rectumaprès colectomie sub-
totale [8,9].Cetteattitude aété remise
en question récemment par ungroupe
de consensus français [7].Une étude
prospectivebasée sur les thodes de
surveillanceoptimisée moderne comme
lachromoscopie,permettrait de tran-
cher entreces recommandations
contradictoires [7].Lattitude dans le
cas d’uncancer rectalinauguralest en
revanche plus nuancée,devant lalour-
deur et les conséquences plus impor-
tantes d’une coloproctectomie avec
anastomoseiléo-anale.
HYSTÉRECTOMIE
L’hystérectomie prophylactiquen’est
pas recommandée,et encore une fois
l’efficacitédela surveillancemorpho-
logiquen’est pas démontrée dans ce
sitede surveillancecliniqueplus aisée
quelecôlon. En revanche,et en par-
ticulier chez une femme ménopausée,
seposelaquestion d’une hystérec-
tomie prophylactiqueemportant alors
les ovaires (puisqu’il existe un risque
de néoplasie ovarienne bien plus dif-
ficile àdiagnostiquer)au moment de
lacolectomie lorsquuncancer colique
aétéidentifié. Plus récemment, une
hystérectomie prophylactiqueaété
proposée dans le contextedune
mutation de MSH6 (risquecumu
d’adénocarcinome endométrialde 70%
sur la vie).
O ESTRO-PROGESTATIFS
Iln’est pas raredeconstater une crainte
des œstro-progestatifs chez certains
médecins dans le cadredu syndrome
HNPCC.Or,il n’existeaucune contre-
indication,puisqueau contraireilest
démontréqueles œstrogènes dimi-
nuent le risquedecarcinome de l’en-
domètre. Au contraire,laprescription
d’un stérilet dans cecontextena
aucune logiquepuisquecedispositif
crée une inflammation chroniquequi
répondaient àau moins 1critère
de Bethesda, 5/9àau moins
3critères,et 2/9aux critères
d’Amsterdam[5].
Principes de laprise
en charge clinique
Surveillance
Leprincipe de la surveillancedes
patients par colonoscopie ne fait l’objet
d’aucune discussion actuellement,
puisquece suivipermet une réduction
de 62%del’incidencedes cancers,et
diminuelamortalitéglobale d’une série
de patients de 65% par comparaison
avec ungroupe contrôle [6].Seullâge
de début du suivifait l’objet d’une dis-
cussion dans le cas d’un syndrome
HNPCC confir: 25ans pour les
recommandations internationales,
20 ans voire18ans pour certaines
équipes en particulier françaises [7].
La chromoscopie (indigo-carmin en
général) est utilisée par de nombreuses
équipes,et fait l’objet de recomman-
dations d’experts.Elle est précieuseen
pratique,même si son apport sci-
fiquemérited’êtrvaluédefon
prospectiveplus précisément.
La surveillancedelutérus (adénocar-
cinome de l’endomètre) est probable-
ment importante,même si son intérêt
n’ajamais étédémontrédans une
tumeur dont les symptômes (métror-
ragies) sont précoces et permettent
dans 95 %des cas un traitement curatif.
Les recommandations internationales
sont l’échoendoscopie intra-vaginale
tous les ans ou 2 ans.Certains pro-
posent des thodes plus agressives
quiméritent d’êtrvaluées dans ce
syndrome comme l’hystéroscopie,ou
le frottis aspiratif [7].
Traitement prophylactique
COLECTOMIE
Compte tenu des données d’efficacité
de la surveillanceprospective,la
colectomie prophylactiquen’est logi-
quement pas proposée chez les por-
teurs de mutation. Ceciest d’autant
plus vraidans certains sous-groupes
comme les femmes porteuses d’une
mutation de MSH6 dont 70 %ne
pourrait elle favoriser (sans quecela
ait étédémontré) l’apparition de phé-
nomènes dysplasiques.
ESTOMAC
La tection et l’éradication de labac-
térie Helicobacter pyloridans les
contextes familiaux de prédisposition
au cancer gastrique,dont fait partie
le syndrome HNPCC,est une recom-
mandation consensuelle sans étude
scifiquepubliée. La logiqueest de
réaliser cettradication à unâge jeune
(20 ans?).
LECAS DES SYNDROMES FAMILIAUX
SANS MUTATION IDENTIFIÉE
Les patients et apparentés ayant un
important contextefamiliavoquant
un syndrome HNPCC (critères
d’Amsterdam), sans mutation identi-
fiée,étaient en général soumis à une
surveillancelourde identiqueàcelle
recommandée pour ce syndrome (co-
loscopie tous les 2 ans, suividel’en-
domètre). Unarticle récent apportedes
arguments forts pour proposer une
attitude de surveillancallégée»dans
cette situation,àcondition de pouvoir
disposer de tests biologiques sur tumeur,
négatifs (absenced’instabilitédes
microsatellites,absencedeperte
d’expression des protéines de réparation
de l’ADN en combinant les 4protéines
MLH1,MSH2,MSH6 et PMS2). Dans
cette situation,le risquedecancer
colique,bien que surieur àceluide
lapopulation générale,est très infé-
rieur àceluides patients HNPCC/tests
biologiques positifs et le risquede
cancers assocs est nul:cancer de l’en-
domètreenparticulier.Il semble bien
sagir d’un risquefamilialdifférent lié
à unautremode de prédisposition,
appelé par les auteurs «cancer colo-
rectalfamilialde type X»[10].Dans
cette situation, seule l’identification de
nouveaux gènes de prédisposition
pourrafaireprogresser lapriseen
charge.
Conclusion
Les moyens de diagnosticdu syndrome
HNPCC ont largement progresséces
dernières années et presque tous les
centres hospitaliers ont accès aux tests
de dépistage biologiques et génétiques.
67
••••••••
68
••••••••
La difficulté restel’identification des
familles à risque,qui reposebeaucoup
sur la vigilanceet l’information des
praticiens.La priseencharge classique
est maintenant bien codifiée,mais la
tection des cancers extra-coliques,
qui représentent laprincipale causede
surmortalitédans cettepopulation spé-
cifique,est laprochaine étape. Ceci
cessite une évaluation de différents
examens par site(écho-endoscopie
intra-vaginale ou hystéroscopie,cap-
sule vidéo-endoscopique, recherche
d’une cytologie urinaireanormale) non
validés actuellement pour le dépistage
bien quefortement recommandés pour
l’adénocarcinome de l’utérus quiest le
2 ecancer en fréquence. Malgréles pro-
grès récents,lapart du syndrome
HNPCC dans les cancers colorectaux
plafonneà 2 ou 3 %. Dans les années
à venir,laprincipale avancée pourrait
donc venir de l’identification de
nouveaux gènes de prédisposition qui
couvriraient mieux les 15 à 20%de
cancers colorectaux survenant en
contextefamilial.
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