g de sucre et 0,25 ml d’alcool par cuillère à café.
- Compte tenu de la longue demi-vie de la pholcodine, il convient d’éviter l’administration fréquente de fortes doses de pholcodine.
- Il existe un risque de dépendance physique en cas d’usage intensif ou prolongé du sirop.
- La prise simultanée de boissons alcoolisées est déconseillée (l'alcool renforce l'effet sédatif de la pholcodine sur le système nerveux
central).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
La prise simultanée d’alcool et d’autres substances déprimant le SNC (neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, hypnotiques,
antihistaminiques H1, analgésiques narcotiques, antitussifs, inhibiteurs de la MAO, certains antidépresseurs, antihypertenseurs à action
centrale) peut renforcer l’effet sédatif de la pholcodine. Il convient de respecter un intervalle de 14 jours entre l’administration
d'inhibiteurs de la MAO et celle de la pholcodine.
4.6 Grossesse et allaitement
En l’absence de données concrètes concernant les effets de la pholcodine sur le fœtus, l'utilisation de Broncho-Pectoralis Pholcodine
est déconseillée pendant la grossesse. Broncho-Pectoralis Pholcodine est contre-indiqué pendant le premier trimestre et la fin de la
grossesse. En dehors de ces périodes, le médicament sera utilisé uniquement si le bénéfice potentiel justifie le risque éventuel pour le
fœtus ou le nourrisson. Par mesure de précaution, il est préférable de déconseiller l’utilisation de ce produit.
Ne pas utiliser Broncho-Pectoralis Pholcodine pendant la période d’allaitement. La pholcodine passe dans le lait maternel, ce qui peut
être toxique pour l’enfant et provoquer des effets indésirables, tels que des nausées, des vomissements, des coliques, de la diarrhée.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
La prudence est de rigueur en cas de conduite d’un véhicule ou d’utilisation de machines pendant le traitement, car la pholcodine peut
provoquer une sédation. La consommation d’alcool ou de médicaments déprimant le système nerveux central peut renforcer l’effet
sédatif.
4.8 Effets indésirables
Pholcodine :
Nausées, vomissements, constipation, vertiges, réactions cutanées allergiques, dépression respiratoire, sédation, somnolence et
bronchospasmes.
Sulfogaïacol :
Des doses thérapeutiques peuvent entraîner des vertiges, des nausées, des vomissements et des troubles gastro-intestinaux.
4.9 Surdosage
Pholcodine
:
dose toxique pour l’adulte à partir de 2 mg/kg de poids corporel et pour l’enfant à partir de 0,5 mg/kg de poids
corporel. Chez l’adulte, ceci correspond à une prise supérieure à 140 ml de sirop.
Symptômes
:
sédation, éruption cutanée, myosis, vomissements, prurit, ataxie, œdème, dépression respiratoire, excitation.
Mesures à prendre :
Un surdosage sévère nécessite une hospitalisation.
- Respiration artificielle
. Adultes : 0,4 mg de chlorhydrate de naloxone (jusqu’à 2 mg maximum) en injection intramusculaire, intraveineuse ou sous-cutanée. Si
l’effet antagoniste obtenu s’avère insuffisant, cette dose peut être renouvelée après un intervalle de 2 à 3 minutes. Maximum 3
injections.
. Enfants : 0,01 mg de chlorhydrate de naloxone par kg de poids corporel (jusqu’à 2 mg maximum) en injection intramusculaire,
intraveineuse ou sous-cutanée, à renouveler si nécessaire toutes les 2 à 3 minutes.
- En cas de convulsions, administrer une benzodiazépine, par ex. du diazépam.
. Chez l’adulte : 10 à 20 mg de diazépam, en injection intramusculaire ou intraveineuse lente, et répéter si nécessaire 4 fois par 24
heures. En intraveineux : ne pas administrer plus de 5 mg par minute.
. Chez l'enfant en bas âge : 0,1 à 0,2 mg par kg de poids corporel.
- Lavage gastrique et, en cas de surdosage récent, administration de charbon activé.
- Administrer un purgatif.
- Surveiller la tension artérielle en cas de collapsus cardio-vasculaire.
- Une éventuelle tachycardie et une tachyarythmie peuvent être contrôlées par des bêta-bloquants.