QUE FAIRE \(ens prim\) [Mode de compatibilité]

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QUE FAIRE ?
A QUEL AGE ?
BIEN ANALYSER LE PROBLÈME
Différencier les troubles secondaires des
troubles spécifiques
Différencier les troubles structurels
(dysphasies) des troubles fonctionnels
(retards simples)
Ne pas systématiquement pathologiser: 60%
des difficultés sont transitoires, mais
attention: les troubles du langage oral sont
des prédicteurs des troubles du langage écrit
Classe maternelle: signes d’alerte
Les troubles ont une répercussion sur la
communication verbale (3-4 ans)
Il n’y a pas d’évolution du développement
du langage
A 3 ans: langage non intelligible,
absence de phrases, troubles de la
compréhension sont les signes d’un
trouble sévère
Les retards persistants de la parole et du
langage en G.S.Maternelle doivent être
rééduqués.
Conduite à tenir en maternelle
(1) En petite et moyenne sections :
Trouble sévère entravant la communication
verbale:
bilan orthophonique
prise en charge orthophonique et guidance parentale
Trouble modéré
évaluer cliniquement
bilan orthophonique si nécessaire
si pas de prise en charge, réévaluation après 6 mois
guidance parentale
Conduite à tenir en maternelle
En grande section:
(2)
Tous les troubles:
bilan orthophonique: langage et aptitudes à l’écrit
prise en charge
Les troubles du langage oral sont un facteur de
risque de troubles du langage écrit
La conscience phonologique est importante
pour le développement du langage écrit
A RETENIR:
Critères de gravité à 3 ans
Absence de phrases
Discours inintelligible
Troubles de la compréhension
Critères de gravité à 5 ans
Toute persistance d’un trouble de
l’articulation, de la parole ou du langage
nécessite un bilan orthophonique et une
rééducation.
Et pour le langage écrit :
Dès la Grande Section de Maternelle
Difficultés
Difficultés
Difficultés
Difficultés
Difficultés
Difficultés
Difficultés
d’orientation spatiale
de discrimination visuelle
d’attention visuelle
d’exploration visuelle
de discrimination auditive
à segmenter la phrase en mots
à manipuler les syllabes (comptage
syllabique, inversion syllabique, rime syllabique…)
Importance de prévenir les risques face à un enfant
présentant ou ayant présenté un retard de parole et/ou de
langage.
Difficultés de graphisme
Difficultés dans les activités pré-mathématiques
Dès le C.P.
Difficultés à manipuler le phonème (rime
phonémique, suppression du 1er son, segmentation du mot
en sons…)
Des erreurs de type : omissions, inversions, confusions,
ajouts, remplacements de lettres tant en lecture qu’en
orthographe.
Difficultés d’apprentissage des graphies simples et
complexes
Difficultés à mémoriser l’orthographe d’usage : il
peut écrire le même mot de plusieurs façons différentes en
respectant la forme sonore du mot (mézon, meison…)
Difficultés de copie
Difficultés dans l’acquisition de la numération
A partir des CE et CM….
Difficultés dans l’apprentissage de la conjugaison
Difficultés dans l’acquisition des homophones
lexicaux (ver, verre, vert…)
Difficultés de compréhension de ce qu’il lit
(consignes, problèmes…)
Difficultés dans l’utilisation des opérations et la
résolution des problèmes
Difficultés d’attention et de concentration
Troubles du comportement en lien avec l’école
Antécédents familiaux (fratrie ou parents) ayant
présenté déjà une dyslexie/dysorthographie
Epidémiologie des
troubles
ETUDE DE FERRAND (1982)
Sur 1349 enfants de 3ans;6 à 5ans;6:
•
•
•
60 à 65% des enfants ne présentaient aucune
difficulté, sinon très légères ou passagères
25 à 30 % des enfants présentaient des carences ou
des dysfonctionnements nécessitant des évaluations
systématiques et une observation continue.
10 à 15% relevaient déjà d’une évaluation avec prise
en charge immédiate.
ETUDES LONGITUDINALES
Les enfants de moins de 5 ans qui présentent des
déficits psycholinguistiques (complexité
syntaxique et discours narratif), dépistés mais
non traités, présentent les mêmes difficultés 5
ans plus tard
Certains collégiens en échec scolaire et jeunes
adultes « illettrés »présentent dans les mêmes
domaines des déficits comparables
Epidémiologie des troubles
(Silva, 1983)
7% des enfants de 3 ans et demi ont un
déficit du langage oral (-2 e.t.)
40% de ces enfants auront à 7 ans:
un déficit de langage persistant
ou un déficit en lecture
ou une déficience mentale
60% n’auront plus de déficit à 7 ans
Evolution des troubles
(Menyuk, 1991)
Suivi de 3 populations diagnostiquées à 5
ans porteurs:
d’un retard de langage
d’une dysphasie
d’une ancienne prématurité
Pourcentages à 8 ans des mauvais lecteurs:
quasi totalité des dysphasiques
25% des retards de langage
10% des prématurés
Recommandations de l’HAS
Troubles du langage oral et écrit
Le dépistage des troubles du langage oral chez
l’enfant de 3 à 6 ans doit être systématique, même en
l’absence de plainte.
À l’âge de 3 ans, les troubles du langage oral sont
recherchés par l’évaluation du langage de l’enfant :
fait-il des phrases, emploie-t-il des articles et
conjugue-t-il des verbes ?
Recommandations de l’HAS
À l’âge de 4 ans, le groupe de travail se positionne
pour l’utilisation et le développement d’outils type
ERTL 4 et propose la réalisation d’études
longitudinales pour ces outils. En cas de bilinguisme et
de troubles du langage oral, l’entretien avec les
parents cherchera à identifier des troubles du
langage dans la langue maternelle.
À l’âge de 6 ans, le groupe de travail propose
l’utilisation d’outils type BSEDS 5-6, ERTLA 6 ou
BREV. Ce dépistage doit être réalisé en santé
scolaire, conformément au Code de la santé publique,
ou à défaut en médecine de ville .
Rôle du médecin
Acteur essentiel de la prévention et du dépistage car
Au plus près de l’enfant et de sa famille : antécédents
médicaux, connaissance de la famille et de son milieu
A leur écoute
Partageant l’information : développement normal du langage
oral et écrit
Connaissant les partenaires professionnels et
institutionnels qui peuvent prendre en charge l’enfant
Pouvant coordonner les actions de façon cohérente :
demandes de bilans complémentaires
La place de l’orthophoniste
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