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MANGE TA SOUPE !
Des chercheurs nord-américains (1) ont montré que consommer
une soupe de légumes en début de repas réduit sensiblement
le nombre de calories ingérées lors de ce même repas.
Une bonne soupe de légumes n’en est pas une sans le liant
qu’est la pomme de terre.
Une expérience a été réalisée. Une partie des participants a
consommé une soupe à base de légumes (brocolis, pommes
de terre, choux-fleurs, carottes) et de bouillon de poulet avant
un repas que d’autres participants ont ingéré, sans soupe.
Résultat :les mangeurs de soupe ont consommé 20 % de
calories de moins que les autres sujets. La soupe de légumes
et pommes de terre apparaît comme une stratégie efficace
pour contrôler son poids :elle permet de réduire les apports
caloriques, tout en rassasiant. De plus, de nombreuses études
ont montré que les sujets privilégiant les aliments peu caloriques
mangent davantage mais leur apport calorique final est bien
moins élevé. La soupe permet également de s’hydrater et de
se réchauffer.
La soupe, il y a peu de temps, était considérée comme un plat
archaïque et populaire ; elle a aujourd’hui une image moderne
et sa consommation a tendance à augmenter. Bonne nouvelle
pour la pomme de terre !
est très limitée. Les pommes de terre contiennent 2 %
de protéines qui participent à la structure, la croissance et au
maintien des tissus de l’enfant. Les acides aminés apportés
sont la lysine, la thréonine, le tryptophane et la valine et en
petite proportion l’isoleucine, la leucine et la phénylalanine.
Une consommation quotidienne de pomme de terre contribue
efficacement à couvrir une partie des besoins en acides aminés
des enfants. Grâce aux minéraux, et notamment à l’apport
en potassium, la tension artérielle est diminuée et participe
à l’entretien de la peau. Quant au magnésium, il favorise la fixation
du calcium et du phosphore. C’est un minéral essentiel pour
l’enfant au moment de la croissance.
Prévenir l’obésité infantile
L’augmentation de l’obésité est une préoccupation constante
des autorités sanitaires en France. L’obésité touche aujourd’hui
un enfant sur 6, âgé de 5 à 6 ans. C’est pourquoi il faut s’en
préoccuper. L’obésité touche les enfants qui ont une alimentation
riche en lipides, en protéines et en produits sucrés et pratiquant
peu ou pas d’activité physique. De plus, si un enfant ingère
plus que ses besoins dans les premières années de sa vie,
ses cellules adipeuses se développent, impliquant qu’à l’âge
adulte il risque de rester obèse.
Pour éviter ces dérapages, il est recommandé de consommer
au moins 5 fruits et légumes par jour. La pomme de terre
contribuant également à l’apport en vitamines, fibres et minéraux.
Il faut également prendre en considération la variété des textures,
des couleurs et des saveurs dans les assiettes pour inciter les
enfants à consommer tous les aliments. L’avantage de la
pomme de terre est sa richesse en variétés et ses multiples
façons d’être cuisinée. Elle se consomme en entrée, comme
en accompagnement du plat principal, voire même en dessert.
Les enfants doivent augmenter leur apport en glucides complexes,
les pommes de terre en étant une source importante. Il est
également conseillé de limiter les desserts trop sucrés et aliments
riches en lipides et notamment en acides gras saturés,
cholestérol, sel et sucres. Des aliments qui contribuent à un
excès d’énergie. Il faut aussi inciter à pratiquer une activité
physique. Le plus important : cuisiner sainement, sans utiliser
des quantités trop importantes de matières grasses : penser
à la plancha, aux papillotes, à la cuisson au four, à la vapeur,
au grill ou au barbecue… des méthodes qui conservent au
mieux les qualités nutritionnelles des produits… sans ajout de
matière grasse.
Préférences alimentaires
C’est bien connu, les enfants ne sont pas des amateurs de
légumes. Par contre, le goût pour la pomme de terre est presque
« inné ». Chez les enfants âgés de 2 à 3 ans, ce sont les aliments
hautement caloriques qui sont choisis en premier, ainsi que
les aliments riches en protéines. Les aliments à goût prononcé
(arômes développés, acidité et amertume) ou à texture
fibreuse sont souvent évités. Des études ont montré que quelque
soit le groupe alimentaire, le choix alimentaire à 2 ou 3 ans
prédit de façon significative les préférences alimentaires
actuelles pour le même groupe. Toutefois, pour les légumes,
cette relation était vérifiée chez les filles mais pas chez les
garçons. Il a été observé que la préférence pour les légumes a
augmenté régulièrement avec l’âge. Conclusion : la consommation
précoce de légumes est déterminante pour la préférence
future. Accompagner les légumes les plus difficiles à consommer
par les enfants avec de la pomme de terre permet de faire
consommer ces légumes plus facilement. La pomme de terre
adoucit les goûts prononcés.
La pomme de terre fait partie des aliments préférés des
enfants. Cuisinée sans matières grasses et avec des légumes
verts, elle permet de faire consommer aux enfants des ali-
ments qui ne font pas partie de leurs préférences alimentaires
et leur permet d’augmenter leur apport en glucides complexes
quotidien tout en conservant un apport énergétique modéré.