Partie III - Similitudes directes de centre O laissant stable un réseau
•Si Λest un réseau et zun nombre complexe, on pose zΛ = {zρ ;ρ∈Λ}.On dit que deux réseaux Λ
et Λsont semblables s’il existe λ∈C∗tel que Λ=λΛ.
A.1. Démontrer que tout réseau Λest semblable à un réseau Λτoù τ∈ H.
2. Démontrer que deux réseaux Λτet Λτ,où (τ, τ)∈ H2,sont semblables si et seulement si il existe
une matrice a b
c d ∈ Sl2(Z)telle que τ=aτ +b
cτ +d.
La fin de la partie III montre qu’il existe des similitudes directes de centre O, autres que des homoth-
éties, laissant stable un réseau donné Λ.
B. Soit Λun réseau.
1. Indiquer, sans faire de démonstration, le lien existant entre l’ensemble S(Λ) = {z∈C/ zΛ⊂Λ}et
l’ensemble des similitudes directes σde centre Olaissant stable le réseau Λ,c’est-à-dire telles que
σ(Λ) ⊂Λ.
2. Quel est l’ensemble des homothéties de centre Olaissant stable le réseau Λ ? En déduire l’ensemble
S(Λ) ∩R.
3. De quelle structure algébrique est doté l’ensemble S(Λ) ?
4. B= (ω1, ω2)étant une base de C,on pose τ=ω1
ω2
.Comparer les ensembles S(ΛB)et S(Λτ).
5. Quelle relation d’inclusion existe-t-il entre les ensembles S(Λτ)et Λτ?
C. τétant un complexe de C\R,on considère le réseau Λτengendré par la base (τ, 1) de C.
1. On suppose que l’ensemble S(Λτ)n’est pas réduit à Z.Montrer que τest alors racine d’un polynôme
du second degré à coefficients dans Z.
2. Réciproquement, on suppose que τest racine non réelle d’un polynôme P(X) = uX2+vX +wdu
second degré à coefficients u, v, w dans Z.
a) Montrer que S(Λτ)n’est pas contenu dans R.
b) Que dire des ensembles S(Λτ)et Λτsi u= 1 ?
Partie IV - Action du groupe Γdes homographies associées à Sl2(Z)sur
l’ensemble H
Dans cette dernière partie, on étudie l’action de ce groupe Γsur l’ensemble H.On introduit au IV.D un
sous-ensemble fondamental Fde H.On montre aux question IV.E et IV.F que Γest engendré par les
homographies set tassociées aux matrices Set Tintroduites au I.D et qu’un système de représentants
des orbites de Γest constitué par les points de F.
•À toute matrice A=a b
c d de Sl2(Z),on associe l’application g:H → Cdéfinie par :
∀τ∈ H, g (τ) = aτ +b
cτ +d.
A.1. Montrer que l’on a g(H)⊂ H.On identifie dorénavant gavec l’application de Hdans Hqu’elle
induit. Lorsque la matrice Aparcourt Sl2(Z),l’application correspondante gde Hvers Hdécrit
un ensemble noté Γ.Dans la suite de cette question, on s’intéresse aux propriétés de la surjection :
Φ : Sl2(Z)→Γ
A→ g
2. Montrer que Φ (A)◦Φ (A) = Φ (AA).En déduire que la loi ◦de composition des applications est
une loi interne sur Γ.
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