de l’alpha 1-antitrypsine dans les différents bras (Perdu J et al ; Alpha 1-antitrypsin gene polymorphisms
are not associated with renal fibromuscular dysplasia. J Hypertens 2006). Ont été aussi écarté comme
cause possible, la participation du gène de l’élastine, du polymorphisme I/D de l’enzyme de conversion,
ainsi que le polymorphisme A 1166C du récepteur de type I de l’angiotensine II et M235T de
l’angiotensinogène, écartant tout rôle du système rénine angiotensine dans le développement d’une
DFM rénale.
Score de certitude ? Etude 70 patients atteints d’une DFM rénale vs 70 contrôles. Echo-Doppler
carotidien et radiofréquence par 3 praticiens expérimentés. Les anomalies sont quantifiées selon un score
allant de 2 à 7 avec une sensibilité de 73% et une spécificité de 81%. Le fait d’avoir un score > 3 confère
un odds ratio de 12,9% (95% CI, 5,7 – 29,3) d’être atteint d’une DFM rénale (Boutouyrie P et al ;
Evidence for carotid and radial artery wall subclinical lesions in renal fibromuscular dysplasia. J
Hypertens 2003). Les auteurs concluent que la DFM est une maladie systémique.
Score non invasif de la maladie chez 47 parents apparenté au 1er degré vs 47 témoins appariés. Un score
> 4 est associé à une sensibilité de 97,8% et une spécificité de 65,9% (4,17 vs 2,52, p < 0,00001). Ceci
permet de réaliser un dépistage chez les apparenté par simple écho-Doppler carotidien chez les
apparentés, sans avoir recours à une angiographie.
Diagnostics différentiels :
La différence entre DFM et athérome est en général simple (localisation, âge de survenue, facteurs de
risques cardio-vasculaires associés).
La DFM peut être associée dans le syndrome d’Ehlers –Danlos de type IV, associant des lésions de
dysplasie fibromusculaire typique et de multiples anévrysmes.
Des cas isolés ont été décrits lors du syndrome d’Alport du phéochromocytome : maladie familiale
d’évolution progressive qui atteint les reins, l’œil et provoque une surdité progressive. Il est en rapport
avec une anomalie du collagène de type IV, structure nécessaire au maintien de la membrane basale.
Prévalence d’ 1/ 5000 cas. Transmission par le chromosome X récessive ou dominante (moins grave),
parfois par un autre chromosome. L’atteinte rénale comporte une hématurie, une protéinurie, une
insuffisance rénale chronique, des œdèmes et une HTA. Diagnostic par biopsie cutanée complétée par
une biopsie rénale en cas de non contribution ou en cas de volonté d’analyser la sévérité de l’atteinte
rénale. (Qunibi WJ et al : Pheochromocytoma and fibromuscular hyperplasia, South Med J 1979). Au
cours du syndrome de Marphan et de l’artérite de Takayasu (Janzen J et al: Heart Vessels 1999).
Il n’y a pas de signe inflammatoire, sauf en cas d’infarctus.
DYSPLASIE FIBROMUSCULAIRE DES ARTERES RENALES :
Prévalence estimée de 5,7% (série de 716 donneurs potentiels) avec un anévrysme associé dans 1 cas
sur 10 (Neymark E et al : Radiology 2000). Elles sont le plus souvent silencieuses mais peuvent entrainer
une HTA réno-vasculaire (environ 1% dans la population hypertendue).
Sexe ration 4 femmes pour 1 homme (série de 104 patients) (Pannier Moreau I et al : J Hypertens 1997).
Age moyen avec une fonction rénale conservée le plus souvent.
La lésion est bilatérale dans 54% des cas, dans ce cas elle est prédominante à droite et atteint les branches
dans 42% des cas.
L’atteinte multifocale en collier de perle est plus fréquente (84% des cas).
On retrouve une forme familiale dans 11% des cas.