AIiNS
—
82 —
AIRO
cale
des peuples orientaux, et parmi lesquels il faut
surtout
citer
Itérât
cl Delens. Dans leur Traité de Matière médicale, ils ont
fait à Ainslie de très-nombreux emprunts.
AINSWQRTHIA
(Boiss.,
îii Ami. se. nat., sér. 3, I, 313).
Ce
g. ne diffère du g. Jlasselquistia
Boiss.
que par les dents
de
son calice qui sont rudimentaires. Ces deux genres font main-
tenant
partie, pour les
auteurs
les plus récents, du genre Tordij-
lium
L. [T.]
AIOLOTIIECA
(DC, Prodr., V, 508). G. de Composées-Hélian-
thoïdées,
à achaines sub-3-gones, chauves, velus, à bords
con-
tinus. Herbe blanchâtre, à feuilles
alternes
indivises; capitules
petits, en corymbes ; ligules petites, corolles jaunes ; du Mexique
Il
y
aunedizaine d'esp. ù"Aiolotiieca. (MIQ., in Ami. Mus. lugd.-
bat.,
II,
187;—WALP.,
Ann., V, 311). L'A. uniflora SCH.CII'.
est le type du g. Diaspananllius
MXQ.L'A.
angustifolialïooK. F.
et THOJIS. est Yllieracium sillietense DC.
(Voy.
B. II., Gen., II,
352.)
[S.]
AIONION
(Diosc).
Syn. de
Sedum
T.
(Bonv,
Dict.,
I, 180.)
AIOL'A.
Nom vulg., à la Guyane, des Comiarus et des Rourea.
AIOUEA.
G. de Lauracées,
tribu
des Cinnamomées, créé par
Aublet
(Plant. Guian., I, 310, t. 120). Les caractères princi-
paux de la fleur sont : Un réceptacle allongé, infundibuliforme,
portant
un
périanthe
court et caduc à six divisions,
entraînant
avec
lui la
partie
supérieure du réceptacle. Les éta-
mines,
au nombre de neuf à douze, ont des
anthères
apiculées et à deux
loges;
les six extérieures sont
seules fertiles; les trois intérieures sont stériles et
ont deux glandes à leur base. L'ovaire, inclus au
fond
du réceptacle, devient une baie oblongue, surmon-
tant
le réceptacle accru et claviforme. Les six ou
sept espèces connues et décrites par Nées, dans le
Liniiœa
(XXI,
512) et le Botanisclie Zeitung
(XXII,
Beibl.,
04), sont des
arbres
ou des arbrisseaux de
l'Amérique
australe,
à feuilles alternes, à inflores-
cences
en corymbes de
cymes.
Ce genre avait été
jusqu'alors considéré
comme
faisant
partie
de la
tribu
des Cryplocaryées, à cause de son réceptacle
conique,
mais pour le
reste
il a tous les caract. des
Cinnamomées.
Les syn. sont : Douglasia SCHREB.
et Ehrhardia SCOP.
(Vov.
MEISSN., in DC. Prodr.,
XV,
82, 509. — H.
BK,
Iiist. des pl., II, 471.) [P.]
AIOUVÉ.
Nom caraïbe de Y
Aiouea
AUBL.
AIPIIANES.
G.
de Palmiers établi par
Willdcnow
(in Mém.Acad.
Berl.,
1801),
et qu'on ne trouve reproduit ni dans Martius, ni
dans Endlicher. D'aprèsM. Brongniart (in
Dict.
univ.â'hist. nat., I,
229),
il
parait
à peine différer par ses caractères du g.
Oreodoxa,
auquel il doit
peut-être
se
réunir.
On lui a
attribué
deux espèces,
toutes deux originaires de l'Amer, méridionale, VA. aculeata\N.
et Y
A.
Prega
K., qui est un petit
arbre
grêle, à feuilles
com-
posées
pin
nées,
originaire de
l'État
de Venezuela. [T.]
AIPI.
N. brésilien du
Manioçdouxl
D'aprèsBory (Dicï., I, 180),
ce
nom est
aussi
celui d'un Cynanchiim indét. des Antilles.
AIR
A
(L., Gen., n. 81). G. de Graminées.
Voici
les caractères
que l'on
attribue
généralement aux
Air
a: Fleurs au nombre de
deux,
sessiles dans chaque épillet; ceux-ci pédicellés, comprimés
latéralement. Glume formée de deux bractées à peu près égales,
membraneuses, uninerviées-carénées, plus longues que les fleurs.
Chacune de celles-ci présente une glumelle dont la bractée
anté-
rieure, arrondie sur le dos et bifide au sommet, porte au-des-
sous
de celui-ci une
arête
non articulée, subulée,
tandis
que la
bractée postérieure est munie de deux carènes et de deux dents
terminales. Les glumellules sont glabres et entières. Trois éta-
mines
s'insèrent
sous l'ovaire, que surmontent deux styles
très-
courts, astigmates plumeux.Le fruit, glabre, en forme de fuseau,
et muni sur sa face
interne
d'un sillon étroit, devient, à la
matu-
rité,
adhérent aux glumelles qui l'accompagnent dans sa chute.
Les Air a
(en français, Canches) sont des plantes se développant
souvent en toufl'es épaisses, à feuilles menues, dont les bords se
roulent en dessous. Leur inflorescence, généralement lâche et
étalée, prend, dans quelques espèces, l'apparence d'un épi. Pliï-
Aiouca.—
Fruit-
sieurs sont européennes; quelques-unes,
comme
YA.
caryo-
phyllea
L., se rencontrent dans presque toutes les
parties
du
globe.
Aucune d'elles n'a reçu jusqu'ici d'application importante ;
mais on les cultive quelquefois
comme
plantes d'agrément, à cause
de
la grande élégance de leur port. Le g. Aira fait
partie
de la
tribu
des Avénacées, et présente, par conséquent, une organisa-
tion relativement éloignée de celle de l'Ivraie, bien que son nom
ne soit que la traduction
littérale
du nom grec (atpo) de cette
plante.
(Voy.
K., Qram., 98. — ENDL., Gen., n. 859). [M.]
AiRADECii.
N. languedocien de l'Airelle (
Vaccinium
Myrtillus).
AIRE
(area).
La portion de la surface du
globe
sur laquelle
croît
une plante est
l'aire
de cette plante. M.
Alex.
Braun donne
le
nom
d'aire
aune bande étroite qui, dans les
lsoetes,
limite
la poche ou
vo'le
de la base des frondes.
AIRELLE
ou
MYRTILLE
( Vaccinium L., Gen., n.
483). G.
d'Éfi-
cacées,
de la
tribu
des Vacciniées, dont quelques
auteurs
ont
fait une famille distincte. Les Airelles ont les fleurs régulières,
hermaphrodites, penlanières ou tétramères. Le réceptacle est
concave
et porte sur ses bords un calice de 4, 5 sépales courts et
unis inférieurement; une
corolle
urcéolée et divisée en 4,5 dents;
un androcéede 8-10 étamines, disposées sur deux verticilles dont
l'un est superposé aux divisions du
calice,
et
l'autre
à celles de la
corolle.
Les
anthères,
biloculaires, se prolongent en un tube qui
laisse échapper le pollen par son extrémité ; elles sont en outre
munies de deux cornes qui se redressent lors de l'anthèse. L'ovaire
est
logé
au
fond
du réceptacle et surmonté d'un disque épigyne
traversé
parle style, dont le sommet renflé se divise en 4,5 tuber-
cules
stigmatifères. Les
loges,
au nombre de 4, 5, sont superpo-
sées aux divisions de la
corolle
et portent dans leur angle
interne
un gros placenta, chargé d'ovules anatropes. Le fruit est une baie
couronnée
des cicatrices du style et du périanthe, et qui contient
de
nombreuses graines renfermant, sous leurs téguments, un
embryon
entouré d'un albumen charnu. Les Airelles sont des
arbustes
ou des sous-arbrisseaux originaires des contrées sep-
tentrionales et tempérées des deux mondes, à feuilles alternes,
sans
stipules et quelquefois persistantes. Leurs fleurs sont dispo-
sées en grappes, ou solitaires à l'aisselle des feuilles. Celles-ci
sont riches en
tannin;
aussi
les emploie-'.-on en médecine
comme
astringentes, et dans
l'industrie
pour
tanner
les peaux. Parmi les
espèces
de notre pays nous citerons : l'Airelle Myrtille
(Vacci-
nium
Myrtillus L.), ou Vaciet, dont les
fruits
rafraîchissants ser-
vent à faire des sirops et des conserves, et desquels on
extrait
un
alcool
;
l'A.
bourbeuse (F. uliginosumh.)
etl'A.
ponctuée ou à
fruits
rouges (F. Vilis-idœaL.), auxquelles on
attribue
les mêmes
propriétés qu'à l'A. Myrtille. La Cannèberge (F.
Oxycoccos
L.)
est devenue le type du g.
Oxycoccos.
—
Voy
VACCINIUM
[T.].
AIRES.
Nom
vulg.
de
l'AirelleMyrtille
(Vaccinium
MyrïillùsL.)
AIRI.
Voy.
AYRI.
AIRIDIUM
(STEUD., Synops. pl. gram., 423). G. de Graminées,
intermédiaire
entre
les Avénacées et les Arundinacées. Lesépil-
lels,
accompagnés de deux glumes aiguës, se composent de trois
fleurs, deux complètes et une stérile, réduite à un pédicelle
soyeux
et velu. Les deux premières sont, l'une sessile,
l'autre
pedicellée,
et environnées toutes les deux de poils à leur base.
Chacune d'elles a deux glumelles; l'inférieure 4-5-fidc au
som-
met et munie sur le dos, près' de sa base, d'une crête droite,
non
tordue ; la supérieure plus élroile, entière et acuminée ;
trois étamines à
anthères
oblongucs,
brièvement bifides à chaque
extrémité et un style très-mince et bifide ('!). Le fruit est un
caryopse
ôblong
et glabre. On n'en connaît qu'une espèce
(^1.
ele-
ganlulum
STEUD.),
origin. de la pointe sablonneuse de la
terre
de
Magellan. C'est une herbe ;ï racines fibreuses, à chaumes
géniculés
à la base, puis dressés, à gaines glabres et striées, la
dernière enveloppant l'inflorescence, qui est une panicule à
feuilles
très-étroites, glabres, lisses, et munies d'une ligule
hyaline, longuement exserte et fendue au sommet. [T.]
AIROCIILOA
(LINK,
Hort.
berol.,
I, 127). G. de Graminées,
établi aux dépens de certaines espèces du g.
Aira
de Linné. Il
n'est considéré par la
plupart
des
auteurs
modernes que
comme
une sect.
desKœleria
PERS.,
renfermant les espèces de ce genre