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(2) Pour tout (x0, y0)∈I×J, il existe dans un voisinage I0⊆Ide x0une
solution unique de l’ AVI
(y0=f(x)g(y)
y(x0) = x0
.
Elle est donn´ee par la formule
y(x) = G−1(H(x)),
o`u H(x) = F(x)+(G(y0)−F(x0)).
Preuve. (1) d
dx(G(y(x)) −F(x)) = G0(y(x))y0(x)−F0(x)
=1
g(y(x))y0(x)−f(x)!
= 0 ⇐⇒ y0(x) = f(x)g(y(x)).
(2) Soit yune solution. S.p.g. g > 0 sur J. Alors y0(x)
g(y(x)) =f(x). En int´egrant,
on obtient : Zx
x0
f(t)dt =Zx
x0
y0(t)
g(y(t))dt =
s=y(t)Zy(x)
y0
ds
g(s).
Donc F(x)−F(x0) = G(y(x)) −G(y0) et ainsi G(y(x)) = F(x) + (G(y0)−
F(x0)) = H(x). Comme G0= 1/g > 0, Gadmet une inverse G−1d´efinie sur
l’intervalle G(J). Notons que H(x0) = G(y0). Alors pour tout xproche de x0,
disons x0∈I0,H(x) est proche de G(y0) ; en particulier H(x)∈G(J). Ainsi
y(x) = G−1(H(x)).
Exemple 1.4. y0=−x
y, y(1) = −1
D=R×]− ∞,0[ ; (1,−1) ∈D.
y0=dy
dx =−x
y⇐⇒ Zydy =Z−xdx ⇐⇒ 1
2y2=−1
2x2+C⇐⇒ y2=
2C−x2⇐⇒ y=±p2C−x2.
Comme la valeur de la solution en 1 est n’´egative, on doit continuer avec les
solutions de la forme −√2C−x2.
y(1) = −1⇐⇒ −1 = −√2C−1⇐⇒ 2C−1 = 1 ⇐⇒ C= 1.
Solution unique : y(x) = −√2−x2. Intervalle maximal d’existence :
2−x2>0⇐⇒ x2<2⇐⇒ |x|<√2 ; donc I0=] −√2,√2[. Notons bien
que x0= 1 ∈I0.
Il n’est pas toujours possible de calculer explicitement les solutions, car l’in-
verse d’une primitive de 1/g n’admet en g´en´eral pas de repr´esentation avec
l’aide de fonctions famili`eres (polynˆomes ; racines ; exponentiel ; logarithme,
etc).
Exemple 1.5. y0=x2(1 + y)
y2(1 −x), y(0) = 1