Le traitement d`une question comprend différentes étapes :

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Le traitement d’une question comprend différentes étapes :
La définition du problème
Le choix du cadre conceptuel
L’élaboration des hypothèses
Le choix des méthodes
L’analyse et l’interprétation des données
Les répercussions de cette interprétation sur la question
1. Théorie et faits en science
Importance des relations entre théorie et faits (faits expérimentaux = les données que
l’expérimentateur recueille de manière intentionnelle en faisant agir un certain dispositif)
La théorie doit pouvoir rendre compte des faits disponibles, connus.
A partir des principes généraux qui constituent la théorie, il faut qu’on puisse
dériver des prédictions sur les phénomènes possibles appartenant au champ
qu’elle couvre.
⇒ une théorie n’est jamais acquise car possibilité d’un phénomène nouveau pour la remettre
en ?
Influence énorme de la théorie sur une donnée : les faits de simple observation ne deviennent
des données que si l’observateur les remarque. Or, les remarquer et la manière dont ils sont
remarqués, càd interprétés, sont fct des présupposés théoriques de l’observateur. Idem pour les
faits expé qui sont liés aux conditions ds lesquelles ils sont obtenus, ces conditions peuvent être
déterminés par la théorie sous-jacente.
⇒théorie et faits s’imposent donc mutuellement des contraintes
Ex de relations entre théorie et faits
Colin CHERRY : travail sur l’attention. Il a montré que :
- « cocktail party » : quand on essaie de suivre une convers alors que bcq de
personnes parlent en même tps, on est aidé par des ≠ physiques entre les
messages.
- Tâche de « shadowing » : lorsque des sujets doivent répéter à la trace un
message entendu ds une oreille et ignorer un autre message présenté à l’autre
oreille, ils remarquent rarement le contenu de ce dernier, ou même la langue
utilisée, mais remarquent facilement un chgmt phys tel que l’insertion d’un son
pur.
Donald BROADBENT : théorie de l’attention. Nvlle théorie :
- Théorie du filtre : les mécanismes de traitement centraux ont des limitations de
capacité. Ces limitations imposeraient le filtrage de l’info à un stade précoce de
traitement, càd qd seules des caract phys sont représentées. Ainsi, des messages
simultanés seraient enregistrés en // ds une forme de mémoire sensorielle, l’un
serait filtré en fct de ses caract phys et les autres resteraient ds la mémoire
senso pdt un tps court, ce qui leur permettrait d’ê encore repêchés pr le traitemt
de leur contenu.
- Ecoute dichotique : l’auditeur reçoit à chaque oreille une séquence ≠ de 3
chiffres et il doit rappeler l’ensemble. Tendance de rappel par oreille de
présentation→existence de limitations centrales et d’une mémoire sensorielle.
Ne pouvant pas identifier immédiatement les 2 stimuli, l’auditeur choisit
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d’identifier d’abord ceux qui partagent une certaine caract phys et ce n’est
qu’ensuite qu’il essaie de repêcher la trace des autres stimuli.
GRAY ET WEDDERBURN : pas d’accord avec l’idée que le filtre sélectionne
l’info sur base des caract phys des messages. Nvlle expé : des chiffres et des mots
alternent dans chaque oreille de manière à pouvoir produire une séquence
significative (« Qui 4 là » et « 2, est, 6 ») : l’ordre préférentiel de rappel n’est pas
par oreille d’entrée mais bien par contenu sémantique (« Qui est là » et « 2,4,6 »)
→le fait que la sélection peut ê faite sur la base de caract sémantiques est
incompatible avec la notion de filtre qui opère à la fois à un stade très précoce et
suivant un principe de tt ou rien.
Doreen KIMURA : dominance de l’hémisphère gauche pr le traitemt de matériel
linguistique. ( Broadbent avait remarqué que les sujets répétaient mieux la
séquence de l’oreille droite que celle de l’oreille gauche)
⇒ il n’y a pas de théorie définitive, l’interprétation et l’importance attribuées aux faits sont
affectées par les idées dominantes.
2. Les démarches scientifiques
Deux types de démarches :
- l’induction : à p d’1 accumulation de faits, le scientifique formule un principe
générale qui rend compte de ts les faits.
- La démarche hypothético-déductive : on va de la théorie aux faits pr revenir à la
théorie. On part d’un principe génaral, qui prend le statut d’hypothèse à tester,
on en déduit une prédiction pr une situation partic, et on vérifie par un test ce
qui se produit ds cette situation. Suivant les résultats du test, l’hypothèse est
confirmée ou infirmée.
→ les deux démarches sont svt combinées. (ds le cadre d’une science expé, la démarche HD
intervient nécessairemt, mais la démarche inductive joue aussi un rôle très important dans la
formulation d’hypothèses initiales ou dans des pauses de réflexion fréquentes)
La démarche inductive a été en partie déconsidérée par une position philo suivant laquelle, un
principe ne peut ê démontré sur base de l’induction.
Cette critique à la suffisance de la démarche inductive constitue bien davantage une critique
d’une certaine conception de la méthode HD, celle qui consisterait à tester l’hypothèse en
créant des situations ds lesquelles on donnerait tts les chances à la confirmation de l’hypothèse.
Karl POPPER : selon lui, l’activité scient doit consister à essayer d’infirmer, ou falsifier, des
hypothèses, plutôt qu’à essayer de les confirmer→ recherche d’infirmations garantit le rejet
des mauvaises hypothèses et le maintien des bonnes.
Les hypothèses doivent ê testables, càd elles doivent impliquer des variables qui peuvent ê
manipulées et mesurées objectivemt.
L’évaluation des hypothèses doit ê raisonnable et obéir à des principes éthiques.
3. Formulation et évaluation des hypothèses
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Les hypothèses causales
Hypothèses sur les relations causales et non sur de simples faits potentiels.
MAIS ce n’est pas pcq une hypothèse est formellemt causale que la relation causale
exprimée, si elle s’avère confirmée par les observations effectuées, est démontrée.
Les définitions opérationnelles
Les relations causales sur lesquelles portent les hypothèses concernent des concepts et
ces concepts ne peuvent pas ê vagues. Des contenus précis doivent leur ê attribués afin
que ces concepts puissent ê représentés par des variables mesurables. →importance de
spécifier des déf opérationnelles des concepts utilisés.
Définition opérationnelle d’un concept = décrit ce concept en termes des opérations
nécessaires pour le produire ou le mesurer.
⇒même si le caractère opérationnel n’est pas suffisant pr légitimer une hypothèses, pr la
rendre significative, il est nécessaire pr que l’hypothèses soit testable.
GARNER : l’analyse perceptive et cognitive des propriétés des patrons visuels.
D’après lui, les prop des patrons visuels sont de 2 ordres :
- prop composantes : dimensions et traits
- prop holistiques : prop configurales
Prop composantes :
Les dim présentent une pluralité de valeurs, mutuellement exclusives. Elles ne peuvent
pas ê dissociées du stimulus ss affecter son existence.
Les traits ont une seule valeur ; s’ils n’ont pas cette valeur c’est qu’ils n’existent pas.
Ils peuvent ê dissociés du stimulus ss affecter son existence ni le restant du stimulus.
Prop holistiques :
Les prop configurales sont les + intéressantes car elles sont autre chose que la somme des
parties. Elles diffèrent des dim et traits de 2 manières :
- elles se réfèrent à des relations entre parties ou composantes du stimulus
- elles ne peuvent pas ê changées ss changer certaines des composantes du
stimulus.
Ces prop qui résultent de la manière dont se combinent les composantes peuvent ê
appelées prop émergentes.
Garner a réalisé un important travail d’exam des formes d’interaction entre dim afin de
mettre en évidence des formes partic de traitemt perceptif. (tâches de classification sur
base d’une dim) :
Dans le cas le + simple, qui porte sur 2 dim, chacune pouvant prendre 1 ou 2 valeurs :
les conditions expé sont en général 3 :
- La condition standard, dans laquelle une dim est maintenue cste et seule varie
l’autre.
- La condition corrélée ou redondante, ds laquelle les 2 dim varient mais chacune
des valeurs d’1 dim n’est associée qu’à 1 des valeurs de l’autre dim.
- La condition orthogonale, ds laquelle les 4 combi poss sont ttes utilisées et la
tâche, portant sur l’1 des dim, implique d’ignorer la variation au niveau de la
dim non-pertinente.
Garner a défini :
- la séparabilité : absence de gain ds la condition redondante par rapport à la
condition standard et absence de perte ds la condition orthogonale par rapport à
la condition standard. S=C=O
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-
L’intégralité : observation à la fois d’1 gain et d’1 perte ds ces 2 comparaisons.
C>S>O
L’interaction configurale : observation de perte en condition orthogonale ss gain
en condition redondante C=S>O
La parcimonie
Guillaume d’OCCAM : a défendu que la pluralité ne devrait jms ê considérée ss
nécessité. Principe commun dans la philo médiévale. « Plus l’explication est simple,
meilleure elle est.é Principe fréquemment utilisé par des philosophes de la science ds un
effort pr établir des critères qui permettent de choisir entre ≠ théories à pouvoir explicatif
=.
Lloyd MORGAN : adaptation : le comportemt animal devrait ê expliqué ds les termes des
+ simples poss. « Dans aucun cas, ns ne pouvons interpréter une action cô la ccl de
l’exercice d’une faculté psychique + élevée, s’il peut ê interprété cô le résultat de la
pratique de ce qui est + bas ds l’échelle psychologique.
Clever HANS : expé avec un cheval apparemment extraordinaire qui exhibait des
capacités math et de lecture.
⇒Le principe de parcimonie ne doit pas ê appliqué de manière automatique ss égard à la
nature des ? investiguées. Ds bcq de ? sur des capacités mentales complexes, il faut par
ex tenir compte du fait que la redondance des mécanismes ou des représentations peut
constituer une réalité justifiée par les avantages qu’elle procure.
⇒ Il ne faut ss doute pas confondre la multiplication des hypothèses, condamnée par le
principe de parcimonie, avec l’hypothèse des processus et de représentations multiples.
Les limitations éthiques
Ds la recherche scient, il y a bcq de situations qui pourraient se justifier d’un pt de vue
strictement théorique et méthodologique ms que ns n’avons pas le droit de créer, qlq soit
l’intérêt théorique de ces situations.
Code éthique élaboré après le procès de Nuremberg. Malgré celui-ci, encore des
recherches avec conditions immorales : travaux sur la soumission à l’autorité de Stanley
Milgram.
Autre code élaboré en 1992 (USA) avec exigences éthiques + fortes, et le besoin
d’approbation pour effectuer des recherches.
La connaissance des hypothèses ou des conditions qui interviennent ds les expé peut
influencer le comportement normal des participants.
Autre prob : groupes témoins : lorsqu’on applique à des groupes expé un traitement que
l’on espère pouvoir apporter un bénéfice aux personnes, on n’a pas le droit de priver des
participants des groupes témoins de ce bénéf.
4. L’objet de la psychologie et la psychologie expé
« Psychology » de GLEITMAN :
La psycho est un champ d’investigation qui est défini qlqfois cô la science de l’esprit, qlqfois
cô la science du comportemt. Elle cherche à savoir cmt et pq les organismes font ce qu’ils font.
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La cognition est un terme général qui désigne l’ens de l’activité de connaissance de la réalité
objective et subjective, donc des capacités aussi diverses que la perception, le langage, la
mémoire, l’attention, le raisonnement, la résolution de prob.
5. Les niveaux d’explication en psychologie.
Ns croyons que :
La vie mentale et la comportement présentent des régularités. Ils ont des causes et des
circonstances qui les favorisent. Ns possédons des moyens de mettre en évidence ces
régularités, causes et circonstances.
⇒les phénomènes peuvent ê étudiés scientifiquemt et donc, la psycho est une science.
Il est non slmt poss de décrire ces phénomènes ms aussi de les expliquer càd de déterminer des
relations de cause à effet.
Trois positions par rapport au langage de notre science :
Réductionnisme : consiste à vouloir expliquer le comportement et le fctmt mental par
les mécanismes physiologiques sous-jacents. Le réductionnisme tente de réduire les
phénomènes observés à un certain niveau à des phénomènes d’un niveau plus
élémentaire. MAIS le réductionnisme conséquent est forcémt itératif (il ne peut pas
s’arrêter à un niv interméd)
Autonomisme : consiste à rechercher des lois explicatives au niv du comprtemt et de
la vie mentale c^si le substrat neurologique et physiologique y était totalemt étranger.
L’idée sous-jacente est que ce substrat ne pourrait en aucune manière influencer ou
contraindre les principes d’organisation du comportement. Position défendue par le
béhaviorisme (ou comportementalisme radical) qui ne tient compte que des relations de
contingence entre les stimuli et les réponses → indép des prop des programmes
mentaux et des prop de l’hardware cérébral.
Emergentisme : s’oppose à la fois au réductionnisme et à l’autonomisme. Il soutient
que les processus d’organisation de la matière ont produit une hiérarchie de niv de
structures. Chaque niv n’est jms totalemt indep des autres, il en émerge, et par
conséquent il est insensé de vouloir ignorer les contraintes introduites par les niv inf.
L’émergence d’un niv de structure n’est pas celle d’un ens de phénomènes qui seraient
ts entièremt déterminés par l niv inf, ms bien l’émergence de nveaux principes de
causalité. Parfois appelé interactionnisme
L’erreur majeure de l’autonomisme consiste à confondre cause et contrainte et à rejeter les
contraintes en voulant rejeter les causes ext au niv en ?.
L’erreur majeure du réductionnisme consiste à confondre description et explication.
L’incapacité de la démarche réductionniste à aboutir à une vraie compréhension est liée à ce
qu’elle se débarrasse du cadre conceptuel ds lequel les ? posées pouvaient recevoir des
réponses significatives.
⇒Le comportemt et le fctmt mental sont déterminés d’une manière non exclusive ms
importante et irréductible par l’organisation du syst cognitif.
6. Les sciences cognitives et la psychologie cognitive
La psycho cognitive expé fait partie actuellemt d’un mvmt interdisciplinaire qu’on appelle les
sciences cognitives. Ces sciences étudient les syst de connaissance qu’ils soient naturels ou
artificiels, càd qlq soit la nature du support phys de syst de connaissance.
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La psycho cogn traite des syst de connaissance naturels et essaie de décrire leurs structures et
leur fctmt réel.
La linguistique, la philo de l’esprit…étudient les syst naturels d’une manière formelle, càd à
travers des principes qui répondent à des critères de généralité et de parcimonie ms pas
nécessairemt de réalité.
Les neurosciences…décrivent les syst naturels au niv de la structure neuro-anatomique et des
mécanismes biochimiques et physiologiques.
Les syst de connaissance artificiels font eux objet de la discipline appelée intelligence
artificielle.
La linguistique computationnelle s’occupe du traitemt du langage par ordi, en développant
notamment des algorithmes de reconnaissance et de traduction.
La psycholinguistique cognitive étudie les processus cognitifs du langage.
→Les frontières entre ttes ces disciplines sont floues et indéfinies car dynamique des sciences:
influence importante des progrès techno et scient.
Ex : L’ordi apparaît cô une bonne analogie du syst cognitif hûm ainsi que les réseaux
neuronaux. Analogie aussi du traitement de l’info qui sous-tend le courant classique de la
psycho cognitive et qui est elle-même associée à des développemt techno et scient.
Un syst de connaissance naturel est considéré cô un syst qui traite et représente de l’info, un
syst qui réalise des fct d’acquisition, rétention et récup de l’info en vue d’une interaction
adaptée avec le monde réel.
Deux raison de s’intéresser à la psycho cognitive :
- curiosité intell
- ordre pratique : si ns connaissons le fctmt de notre propre syst de connaissance,
ns pouvons contribuer à ce qu’il fonctionne mieux lorsqu’il y a des troubles ou
lorsque les exigences sont plus grandes que d’hab, ou à ce qu’il apprenne
mieux ou plus facilement.
7. Méthodes non-expé en psycho
La psycho expé = la discipline qui traite de domaines pr lesquels les données proviennent en
grde partie de l’expérimentation. (domaines en rapport avec la cognition) Cette discipline
utilise aussi des données provenant de l’observation. Elle utilise des études de corrélations.
7.a. L’observation naturaliste ou non provoquée
Consiste en l’obs et l’enregistremt systématiques du comportemt d’un organisme ou
d’un groupe d’organismes ds une situation naturelle, càd ss que l’observateur ne cherche
à intervenir.
Méthode utilisée en psycho du développemt et ds l’étude du comportemt animal.
Les limitations de ccl atteintes par l’observation sont liées au fait que ds la nature il y a le
+ svt une confusion de variables.
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C’est donc pr la détermination des relations de cause à effet que l’observation est partic
impuissante et que le recours à l’expé semble nécessaire.
7.b. L’observation participante.
Les observateurs interviennent de manière déguisée et jouant certains rôles ds la situation
où se trouvent les observés. Méthode peu utilisée.
7.c. L’observation provoquée ou structurée
Cette méthode implique une action sur un sujet. Elle comprend un grd nbre de
possibilités, certaines se rapprochant davantage de l’obs naturaliste, d’autres se
rapprochant davantage de l’expé. Ds les deux cas, l’obs est provoquée, mais ds le 1er on
ne fait pas intervenir un schéma expé ni une comparaison entre situation expé et situation
contrôle ou témoin.
Une forme partic d’obs provoquée consiste à solliciter des sujets une production
verbale (ex : répondre à un questionnaire).
Les limitations de cette procédure sont importante : les processus mis en œuvre ds la tâche
concurrente peuvent ne pas ê accessibles à la conscience du sujet, l’obligation de les
décrire peut interférer avec leur déroulemt normal, et le rapport ultérieur à la tâche peut
comporter une série de processus de reconstruction de mémoire.
Les études de terrain sont égalemt à considérer ds ce cadre. Limitations importantes.
La notion d’observation est ambiguë, qµpuisque même ds une expé le comportemt du
sujet doit ê observé.
7.d. L’étude de corrélations
L’étude de corrélations a pr but de mesurer le d° d’association entre 2 ou + variables. La
corrélation est donc une association mesurée. Elle est symétrique. L’instrumt stat
permettant d’utiliser l’association entre variables cô moyen de prédiction est la
régression. (Prédiction ≠ explication) (cfr droite de régression en stat)
On peut visualiser le d° d’association ou corrélation entre variables au moyen d’un
« scattergram », dans lequel, généralemt pr le cas le + simple, celui de 2 variables, cellesci sont indiquées en abscisse et ordonnée, respectivemt, et chaque pt correspond à une
observation individuelle. (cfr nuage de points en stat)
Cô l’obs naturaliste, la gde limitation de l’étude de corrélations est qu ‘elle ne permet pas
d’inférer des relations de causalité. En réalité, 2 variables peuvent ê associées d’une
manière indirecte, càd slmt pcq chacune d’elles entretient des relations de causalité avec
une 3e ou, même, avec celle-ci par l’intermédiaire d’une chaîne d’associations avec
d’autres variables.
Par ailleurs, même lorsque pr un cas partic il y a bcq de raisons de penser que la
corrélation reflète une relation de causalité entre 2 variables, rien ne permet d’ê affirmatif
sur le sens de la causalité.
Il est important de combiner l’étude de corrélations avec une recherche expé qui peut
d’ailleurs utiliser ≠ stratégies pr mettre en évidence des relations de cause à effet. Une de
ces stratégies consiste à examiner l’évolution des performances ds les 2 tâches
considérées, et à appliquer le calcul de corrélations entre ces 2 tâches mais à des tps ≠.
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Une autre stratégie consiste à effectuer un entrainemt sur l’une des tâches et à vérifier si
cet entrainemt produit un effet sur la performance à l’autre tâche.
8. L’expérimentation en psychologie
L’idée de base de la méthode expé est de créer une situation, dite situation expé, ds laquelle on
fait varier un facteur (la variable indep) et on examine les effets de cette variation sur un aspect
du comportemt (la variable dépendante). Ceci implique que l’on maintienne cst les autres
facteurs.
On peut contrôler les effets d’une variable qui ne ns intéresse pas en elle-même, soit en la
faisant varier, d’une manière orthogonale à la variable à étudier, soit en la maintenant cste.
Il est clair que le choix du plan d’une expé est fct des connaissances préalables sur la
pertinence d’un ens de facteurs. Mieux on connaît les facteurs qui peuvent affecter un certain
comportemt, plus complexes sont généralemt les contrôles que l’expérimentateur doit mettre
en place pr étudier le rôle d’une variable partic.
Il faut se garder d’interpréter des interactions qui seraient la conséq d’effets plancher ou
plafond liées à l’espace de mesure.
Lorsqu’on étudie les effets d’une variable telle que l’entrainemt à une tâche, il vaut mieux
assigner chaque valeur d’entrainemt à un groupe de sujets différent. Les 2 valeurs
d’entrainemt constituent 2 conditions expé.
Il y a bcq de situations pr lesquelles on peut penser qu’il ne doit y avoir aucun transfert entre
une condition et l’autre.
Il faut ê prudent. On ne sait jms si un effet systématique de l’ordre de passation ne peut
affecter la comparaison des conditions. Pour éviter que l’ordre de passation n’influence l’expé,
on utilise les carrées latins :
Soient les conditions A,B,C, et les sujets 1,2,3 :
1 –A B C
2 –C A B
3 –B C A
L’étude expé exige un appareil méthodologique assez raffiné et une attention aiguë à ts les
aspects de la situation expé et à ttes les caract des sujets qui pourraient rendre l’expé
inadéquate pr tester l’hypothèse que l’on désire tester.
Variables dépendantes = les aspects du comportemt que l’on entend observer. Doivent pouvoir
ê analysables et quantifiables.
Les 2 mesures les + svt utilisées en psy expé sont ss doute le tps de latence de la réponse du
sujet et le pourcentage de réponses correctes qu’il obtient qur l’ens des essais expé relatifs à
une condition expé partic.
Des procédures stat sont utilisées ensuite pr déterminer le d° de confiance que l’on peut
accorder à la vérification des effets expé. Garantie contre les apparences et la subjectivité.
Important de pouvoir distinguer ces variations aléatoires au niv des variables dép des variations
systématiques dues aux variables indep.
La variabilité des méthodes partic est gde et elle est liée à la gde diversité des domaines
étudiées. Au-delà de l’objet d’étude, qui naturellemt différencie les domaines, ceux-ci peuvent
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différer par le type de variables dép ms srtt par l ‘énorme variété des variables expé et des
variables à contrôler.
Les configurations habituelles de tâches et les plans expé peuvent différer de manière
importante suivant le domaine.
L’expérimentation subit au moins 2 types de limitations :
- les limitations d’ordre éthique
- temps considérable nécessaire pr la conception de chaque expé, la prépa,
l’exam des sujets et l’analyse des résultats.
Pr la gde majorité des problèmes, seule une série de travaux et a recherche de données
empiriques convergentes permettent d’aboutir à des principes explicatifs relativemt solides.
Par données convergentes on entend des données qui appuient une même ccl, alors qu’elles ont
été obtenues ds des situations différentes. L’existence de données convergentes permet
d’accroître la confiance dans la réalité d’un phénomène ou dans le d° de généralité d’un
principe explicatif.
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