Système endocrinien • • • • Système de régulation de l’organisme Fonctionne en synergie avec le système neurologique Forme et sécrète des hormones (hormân = exciter) Rôle principaux sur la reproduction, la croissance, le développement, équilibre hydroélectrique, des nutriments, énergétiques. Les glandes • • • Forment le système endocrinien et produisent les hormones Glandes endocrines: libèrent les hormones dans le liquide interstitielle qui les entourent Glandes exocrines: ont des conduits où elles déversent leurs sécrétions • • • • • • Hypophyse Thyroïde Parathyroïdes Surrénales Thymus Glande pinéales Glandes endocrines Glandes exocrines avec une partie endocrine • Pancréas • Ovaires et testicules Hormone • Substance chimique sécrétée par des cellules pour régir le métabolisme d’autres cellules • Les hormones agissent sur les cellules cibles en modifiant leur activité (accélèrent ou ralentissent leur activité normale) • Une hormone agit sur un tissu spécifique: la cellule possède un récepteur pour un certain type d ’hormone • • • • Modification de la perméabilité ou du potentiel de repos de la membrane cellulaire Synthèse de protéines ou d’enzymes dans les cellules Activation ou inhibition d’enzymes Stimulation de mitoses Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 1 • Déclenchement d’une activité sécrétrice • Hormones stéroïdes: structure chimique dérivée du cholestérol. – Liposolubles et passent facilement la membrane cellulaire • Hormones non stéroïdiennes – Peptiques – Dérivées des acides aminés (thyroïde, adrénaline, noradrénaline) Organes contenant des cellules endocrines • • • • Intestin grêle Estomac Rein coeur Hormones: régulation • Une fois sécrétée, une hormones est dégradée soit par des enzymes dans leurs cellules cibles, dans les reins ou le foie • Les hormones ont une durée d’action de 20 minutes à plusieurs heures • Le temps avant l’effet d’une hormone varie de quelques secondes à plusieurs jours Stimulation des hormones • Stimulus humoraux • Stimulus nerveux • Stimulus hormonaux Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 2 Hormones dans l’activité physique • Une grande partie de la transmission de l’information à l’intérieur du corps se fait par le système nerveux • L’équilibre physiologique du corps est maintenu par la régulation hormonale Hypophyse (glande pituitaire) • Se trouve à la base du cerveau • Hormone de croissance, thyréotrophine (TSH), Corticotrophine (ACTH), Hormone folliculostimulante(FSH), hormone lutéinisante (LH), Prolactine (PRL), Ocytocine, Hormone antidiurétique Hormone de croissance • Stimulée par une hormone la GH-RH (somatocrinine) secondaire à une diminution du taux sanguin de GH, par l’hypoglycémie, l’élévation des acides aminés sanguin, l’exercice • Inhibée par l’hyperglycémie, l’hyperlipidémie, l’obésité, GH, carences affectives (provoquent toutes une libération de GH-IH (somatostatine) • Effet: – Stimule la croissance • Organes cibles: – Foie – Muscles – Os – Cartilage • L’exercice aérobie augmente le taux d’hormone de croissance • Excès: Gigantisme chez l’enfant, acromégalie chez l’adulte Hormone antidiurétique (vasopressine) • Hormone de l ’hypophyse postérieur • Permet la conservation de l’eau en agissant sur le rein. Limite les pertes d ’eau urinaire Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 3 Glande thyroïde • Thyroxine (T4): – Directement produite par la glande • Triiodothyronine (T3) – Formée dans les tissus cibles à partir de la T4 • Stimule les enzymes de l’oxydation du glycogène • Accélèrent le métabolisme de base, augmentent la consommation d’O2, augmentent la température (effet calorigène) • Favorisent le développement du système nerveux, des muscles, cardio-vasculaire, la croissance de l’os, l’hydratation de la peau, le tonus et la motilité de l’intestin • L’exercice stimule la sécrétion de la TSH (thyroïde stimulation hormone) Hypothyroïdie – Diminution de la T° corporelle, prise de poids, intolérance au froid – Diminution de la synthèse des protéines (œdème) – Déficit du développement mental (arriération), dépression, troubles de la mémoire, – Constipation Dr. Michel Hunkeler cours d’anatomie/physiologie 2004-2005 Av. Gare 1 CEP 2000 Neuchâtel Université de Neuchâtel 4 – Crampes et hypotonie musculaire – Retard de croissance, proportion inadéquate du squelette, douleurs articulaires – Peau pâle, sèche, œdème du visage, cheveux rudes et épais Hyperthyroïdie: – Augmentation de la T° corporelle, du métabolisme de base, perte de poids, intolérance au chaud – – – – – – Irritabilité, agitation, insomnie, exophtalmie Palpitation, accélération de la fréquence cardiaque Diahrée Atrophie et faiblesse musculaire Retard de croissance due a une soudure précoce des épiphyses, ostéoporose Peau rouge, cheveux fins, ongles mous et minces Calcitonine • • • • • Produite par la glande thyroïde Inhibe l’activité des ostéoclastes Baisse le taux sanguin de calcium Augmente la captation du calcium et son incorporation dans la matrice osseuse Est sécrétée en fonction du calcium sanguin (calcium bas inhibe la sécrétion de calcitonine, calcium haut stimule la sécrétion de calcitonine) Glandes parathyroïdes :Parathormone • Produite par les glandes parathyroïdes • Antagoniste de la calcitonine • Augmente le calcium sanguin en stimulant les ostéoclastes, réabsorption de calcium dans les reins, augmentation de l’absorption intestinale • La PTH augmente avec l’exercice et favorise la formation osseuse Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 5 Hypoparathyroïdie • Secondaire à l’ablation des parathyroïdes • Hypocalcémie: augmente l’excitabilité des neurones (paresthésie, spasmes musculaires, convulsions) • Secondaire à une tumeur de la glande parathyroïde • Ramollissement et déformation des os • Hypercalcémie: faiblesse musculaire, diminution de l’activité nerveuse • Formation de calcul rénaux Glandes surrénales • • • • Corticostéroïdes (cortisol) Minéralocorticoïdes (aldostérone) Gonadocorticoïdes (androgènes) Catécholamines (adrénaline, noradrénaline) Glucocorticoïdes • • • • • • • • Libération par la stimulation de l’ACTH Taux maximum le matin, minimum le soir Le stress augmente le taux de cortisol Augmente le taux sanguin de glucose Augmente la résistance des cellules au stress Diminue l ’utilisation du glucose afin de le garder pour les besoins du cerveau Effet anti-inflammatoire Diminue les défenses immunitaires • Excès: Maladie de Cushing Anti-inflammatoire Diminue les défenses immunitaires Ralentissement de la formation des os Diabète, visage lunaire, hypertension, bosse de bison, excès de poids • Déficit: Maladie d’Addison Fatigue Hypotension artérielle Coloration bronzée de la peau Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 6 Troubles digestifs (inappétence, nausées, vomissement, diahrée) Catécholamines • • • • • • • • • • • • Adrénaline (80%), Noradrénaline (20%) Effet similaire a ceux du système nerveux sympathique Prépare l ’individu au situation de stress et d ’urgence Augmentation de la force de contraction du cœur Augmentation du niveau métabolique Augmentation de la glycogénolyse Redistribution du sang vers les muscles actifs Augmentation de la tension artérielle Stimulation de la respiration Possible rôle au niveau cérébrale de stimulation, en particulier des aires motrices La noradrénaline s’élève plus lors d ’exercice en position debout que couchée Avec l ’altitude (diminution de la pression partielle d ’O2) la concentration de cathécholamines augmente Androgènes surrénaliens • • • • Hormones sexuelles mâles Androstènedione, testostérone Faible quantité produite par rapport aux gonades Joue un rôle dans le déclenchement de la puberté Pancréas • Glucagon: augmente la glycémie • Insuline Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 7 Insuline • Baisse la glycémie: favorise le passage du glucose dans la cellule surtout musculaire • Utilise le glucose pour produire un stock d’énergie (glycogène, graisses) • Hormones s’opposant à l’insuline: Glucagon, adrénaline, hormone de croissance, thyroxine, glucocorticoïde) Diabète • • • • • • Valeur moyenne du sucre sanguin (glycémie): 5,5 mmol/l 2,4 millions de diabétique en France 2,8% de la population Absence ou insuffisance en insuline Elévation de la glycémie, surtout après les repas Pour la cellule, il y a toujours un manque de glucose puisqu’il n’est pas absorbé. Les cellules vont stimuler les processus pour mettre du glucose en circulation (glycogénolyse, lipolyse, néoglucogénèse) • La glycémie s’élève encore davantage • Polyurie • Polydipsie • Polyphagie Diabète type I • • • • • Diabète insulinodépendant, diabète juvénile Prédisposition génétique Réponse auto-immune détruit les cellules endocrines du pancréas Débute en général dans l’enfance Provoque des problèmes précoces sur artériosclérose (infarctus, accidents vasculaires cérébraux, insuffisance rénale, cécité, polyneuropathie,…) • Traitement avec de l’insuline • Maintenir la glycémie la proche possible des valeurs normales • Insuline en injection, pompe, greffe de cellule de pancréas Diabète type II • • • • • • Diabète non insulinodépendant, de l’adulte 90% des patients diabétiques Débute en général après 40 ans Facteur héréditaire, 30% de la population possède se gêne Cause: insuffisance en insuline ou insensibilité des récepteurs à l’insuline (insulinorésistance) Très souvent associé à l’obésité Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 8 • Traitement par régime, activité physique • Médicaments qui augmentent la production d’insuline, qui réduisent la production hépatique de glucose, qui augmentent la sensibilité des récepteurs • Insuline Sport chez le diabétique D'abord être bien suivi médicalement et avoir un diabète équilibré. Eviter les sports violents et courts. Eviter les sports intensifs et très longs, surtout si leur pratique est accompagnée d'un esprit de compétition. En altitude, attention à l'utilisation des médicaments destinés à diminuer la glycémie quand les muscles sont en même temps soumis à un manque d'oxygène (la pression de l'oxygène diminue avec l'altitude). Favoriser la pratique des sports longs et d'intensité modérée. On conseille le jogging, le cyclisme, la course à pied à faible allure, le tennis non compétitif, en sachant prendre du repos entre les efforts. Il y a des adaptations personnelles selon l'état des artères, des reins, du système nerveux et des variations individuelles plus ou moins prévisibles du taux de glucose sanguin. Il faut avertir le diabétique qu'il risque d'avoir une hypoglycémie (baisse brutale du glucose sanguin) avec les malaises associés. Il est prudent d'avoir du glucose à portée de main et des compagnons informés de ce qu'ils doivent faire si cette éventualité se produit. Les sportifs diabétiques savent en général adapter leurs doses d'insuline aux besoins de la compétition, car ils absorbent davantage de glucides ce jour-là. Les réactions individuelles peuvent différer d'un diabétique à l'autre, d'autant plus que certains absorbent des aliments et des boissons prévues pour l'effort, dont la composition est variable d'une spécialité à l'autre. Après l'exercice, le diabétique doit se réhydrater rapidement et il doit éviter de partager les libations alcoolisées dites de troisième mi-temps. Pas de sport mettant en danger les yeux chez rétiniennes, par exemple les sports de combat. les diabétiques ayant déjà des complications Pas de sport risquant de traumatiser les pieds en cas d'atteinte des nerfs périphériques ou des artères. Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 9 Hypoglycémie • Sécrétion excessive d’insuline est une des causes d’hypoglycémie. • La cause la plus fréquente est une apport excessif d’insuline ou un effort inhabituel chez un patient diabétique • Provoque anxiété, nervosité, tremblement, sensation de faiblesse, sudation, convulsion, perte de connaissance • • • • • Hormones agissant sur la glycémie à l ’effort Glucagon Adrénaline et noradrénaline Cortisol Stimulent la glycogénolyse Augmentent le glucose plasmatique Gonades • Hormones sont les même entre les gonades et les glandes surrénales • Ovaire: oestrogènes et progestérone • Testicules: testostérone Oestrogènes • Principale source: ovaires • Maturation des caractères sexuels secondaires féminins à la puberté: – Féminisation du squelette (forme du bassin) – Apparition de la pilosité féminine – Maturation des organes génitaux féminins et des seins • Féminise le cerveau • Inhibent la résorption osseuse • Activent l’ovogenèse et l’ovulation • En association avec la relaxine durant la grossesse ramollit et relâche les ligaments (en particulier pelviens) Progestérone • Produite par l’ovaire • Agit avec les ostrogènes pour: – Développement des seins – Modification cyclique de la muqueuse utérine • Augmente la température corporelle Hormones ovariennes et exercice • L’exercice augmente le taux de progestérone • L’oestradiol augmente légèrement à l ’effort Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 10 • Perturbation du cycle menstruel chez 40% des athlètes • 4% d ’aménorrhée dans la population, 23% chez les athlètes (8-50km/semaine), 34% si plus de 50 km/semaine • Les femmes pratiquant un sport intensivement ont en général des menstruations plus tardives • Causes: – augmentation des hormones androgènes au repos – diminution du tissu adipeux – Diminution de la FSH par rétroaction d ’un taux augmenté de progestérone Testostérone • Stéroïde synthétisé a partir du cholestérol • Augmente la synthèse de certaines protéines dasn les cellules cibles • Transformation avant d’être active par exemple en dihydrotestostérone dans la prostate • Développement des caractères sexuels secondaires: – Produit la poussée de croissance à l’adolescence – Assure l’augmentation de la masse osseuse – Stimule la croissance du larynx et des cordes vocales et l’abaissement de la voix – Croissance des poils – Augmente la sécrétion de sébum • Effet sur le cerveau: – Libido, chez l’homme et la femme – « masculinise » le cerveau, agressivité • • • • • • • Nécessaire à la production des spermatozoïdes Inhibe le développement des glandes mammaires Stimule la croissance des organes génitaux masculins Effet anabolisant général Stimule l’hématopoïèse Augmente le métabolisme de base Le taux augmente avec la pratique de l ’exercice selon la vitesse en course ou la charge en musculation • Une exercice prolongé diminue le taux de testostérone • Favorise la synthèse protéique en particulier dans le muscle Divers Rein: • Erythropoïétine • Permet d’accroître la production de globules rouges • Origine et production de cellule rénale indéterminée Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 11 Glande pinéale: – mélatonine: haute la nuit et provoque la somnolence, basse vers midi. Rôle sur le rythme circadien • Thymus: – Thymopoïtine, thymosine: rôle dans le développement des cellules lymphocytes T • Cœur: – Facteur natriurétique auriculaire: abaisse le volume sanguin, la tension artérielle, la teneur sanguine en sodium en augmentant la production d’urine salée • Endocrinocytes gastro-intestinaux: – Gastrine: libère l’acide chlorhydrique dans l’estomac avec l’arrivée des aliments – Sérotonine: provoque les contraction de l’estomac – Sécrétine: stimule la libération du suc pancréatique, de la bile • Placenta: – Divers hormones influant sur la grossesse: gonadotrophine chorionique humaine, œstrogène, progestérone • Peau: – cholécalciférol Dr. Michel Hunkeler Av. Gare 1 2000 Neuchâtel cours d’anatomie/physiologie CEP Université de Neuchâtel 2004-2005 12