Les théorèmes à connaître pour le Bac Dans ta copie de Bac, il faut citer deux ou trois théorèmes que tu as vus cette année en effet, il ne faut pas oublier qu’il y a deux points pour la rédaction. Tu peux faire ce travail toi-même en prenant leçon par leçon et en relevant les théorèmes ou les définitions que tu as appris cette année seulement. Définition : On appelle taux d’évolution moyen TM de n évolutions successives, le nombre réel TM tel que n évolutions à ce taux TM donnera le même résultat que l’évolution globale constatée. Sur une grandeur y et n évolutions cela donne (y0 ≠ 0) : TM y0 TM y1 TM y2 TM etc…… yn – 1 yn Taux d’évolution T y1 = y0 (1 + TM) ; y2 = y1(1 + TM) = y0(1 + TM)(1 + TM) = y0(1 + TM)2 ; etc….. yn= y0 (1 + TM)n t TM est un pourcentage (TM = M = tM%). (1 + TM) est un coefficient multiplicateur. 100 Pour calculer TM, nous allons utiliser un exposant fractionnaire en effet, TM vérifie l’équation : y0(1 + TM) = y0(1 + T) donc (1 + TM) = 1 + T et donc 1 + TM = (1 + n n 1 n T) On dit aussi que le coefficient multiplicateur 1 + TM est la moyenne géométrique de tous les coefficients multiplicateurs successifs 1 + T1 ; 1 + T2 ; … etc… ; 1 + Tn. Définition : L’indice de la grandeur Q par rapport à QR (la quantité de référence) est Q I= × 100 QR Enfin le lien entre le taux d’évolution et l’indice : T = I − 1 ou I = 100(1 + T) . 100 Les suites Les suites vont nous permettre d’étudier des modèles de croissance. La croissance linéaire c’est-à-dire régulière comme dans u0 = 0 et un+1 = un + 5 ; n∈N (0 ; 5 ;10 ; 15 ; 20 etc….) La croissance exponentielle (si q > 0), celle de l’exemple ci-dessus v0 = 1 et vn+1 = 5vn ; n∈N (1 ; 5 ; 25 ; 125 ; 625 etc….) Une suite (un) n∈N est arithmétique si et seulement si un+1 = un + r, le réel u0 étant donné comme le premier terme. Le réel r s’appelle la raison de la suite. Pour tout n∈N, un peut se calculer directement en faisant un = u0 + nr. Nous avons une croissance ou une décroissance régulière en quantité – croissance ou décroissance linéaire) Une suite (vn) n∈N est géométrique si et seulement si vn+1 = qvn ,le réel v0, premier terme étant donné (v0 > 0). Le réel q s’appelle aussi la raison de la suite, nous prendrons q∈R+* (q> 0). Pour tout n∈N, vn peut se calculer directement en faisant vn = v0(q)n. Croissance ou décroissance sont alors exponentielles. Remarque : si la suite commence à n = 1 c’est-à-dire n∈ ∈N* alors les formules directes changent, il faut bien lire les consignes. Suite arithmétique (n∈N*), un = u1 + (n − 1)r. Suite géométrique (n∈N*), vn = v1(q)n − 1. Suites arithmétiques Soit (un) une suite arithmétique de raison r, nous pouvons avoir à calculer la somme S des termes consécutifs du rang i jusqu’au rang j. (u + u J ) S = (Nombre de termes soit j – i + 1) × i 2 Si nous voulons la somme des termes de u0 à un alors : u0 + u1 + u2 + …… + un = (n + 1) × (u 0 + u n ) 2 Et si nous voulons la somme des termes de u1 à un alors : u1 + u2 + u3 + …… + un = (n ) × (u 1 + u n ) 2 Théorème Si r > 0, alors la suite est croissante. Quand n tend vers +∞, un diverge vers +∞. Si r < 0, alors la suite est décroissante. Quand n tend vers +∞, un diverge vers −∞. Suites géométriques Soit (vn) une suite géométrique de raison q > 0 et q ≠ 1, nous pouvons avoir à calculer la somme S des termes consécutifs du rang i au rang j. S = (Premier terme de S soit vi) × 1 − (q ) Nombre de termes 1 − (q ) j − i + 1 = vi × 1− q 1−q Si nous voulons la somme des termes de v0 à vn alors : v0 + v1 + v2 + …… + vn = v 0 × 1 − (q ) n + 1 1−q Et si nous voulons la somme des termes de v1 à vn alors : 1 − (q ) n v1 + v2 + v3 + …… + vn = v 1 × 1− q Théorème Si q > 1 (et v0 > 0) alors (vn) est croissante et diverge vers +∞ quand n tend vers +∞. Si 0< q < 1 (et v0 > 0) alors (vn) est décroissante et converge vers 0 quand n tend vers +∞. La programmation linéaire Toute droite du plan (P) d’équation ax+by+c = 0 partage le plan en deux régions dans lesquelles ax+by+c garde le même signe. Il s’agit dans les problèmes, en traitant les inéquations les unes après les autres, de déterminer graphiquement le domaine des contraintes c’est-à-dire l’ensemble des points M(x ;y) qui répondent à l’ensemble des données du problème. Ensuite, il s’agit de trouver les coordonnées d’un point réalisant le minimum d’un coût ou le maximum d’un bénéfice . Les statistiques Définition : On appelle point moyen d’un nuage, le point G( x ; y ) x et y moyennes calculées dans chaque série. Au programme, il est demandé d’utiliser la méthode dite « des moindres carrés » pour trouver la droite d’ajustement linéaire de la forme y = ax + b . Les coefficients a et b sont donnés par la calculette après avoir rentré les données concernant les deux séries statistiques. Remarque ; la calculette parle d’un coefficient r, coefficient de corrélation qui indique si l’alignement est valable ou pas. Règle : si |r|≈1, alors l’alignement est de bonne qualité. Utilité : Cette droite va permettre des prévisions à court terme par le calcul. Les probabilités Théorème : Dans l’équiprobabilité, nous utilisons la formule de Pascal. Soit A un événement, alors P(A) = Card A . Card E Th1 : Si on a deux évènements A et B incompatibles (c’est-à-dire A∩B = ∅, A et B ne peuvent pas se produire en même temps) alors : P(A∪ ∪B) = P(A) + P(B). S’ils ne sont pas incompatibles alors : P(A∪ ∪B) = P(A) + P(B) − P(A∩ ∩B). Th2 : Tout événement A possède son événement contraire noté A . ( A ∪ A = E ; A ∩ A =∅) et nous avons P(A) = 1− P( A ). Les probabilités conditionnelles. Soit un événement A supposé réalisé, la probabilité d’avoir B réalisé sera : PA (B ) = P( A ∩ B ) P( A ) P(A) ≠ 0. Deux événements A et B sont indépendants si et seulement si PA (B ) = P(B ) . (ou bien autrement dit, si P(A∩ ∩B) = P(A)P(B)). Formule des probabilités totales : Soit B1, B2, ……, Bn une partition de l’univers E, alors pour tout événement A, nous aurons : P(A) = PB1(A)P(B1) + PB2(A)P(B2) + …… + PBn(A)P(Bn) ou autrement écrit P(A) = P(A∩ ∩B1) + P(A∩ ∩B2) + …… + P(A∩ ∩Bn). Les arbres : C P(A) × PA(C) = P(A∩C) PA(C) P(A) × PA(D) = P(A∩D) A P(A) (Sur cette partie, on suppose A réalisé) PA(D) D P(B) C (Sur cette partie, on suppose B réalisé) PB(C) P(B) × PB(C) = P(B∩C) B PB(D) D P(B) × PB(D) = P(B∩D) A chaque nœud, nous avons la somme des probabilités attachées à ce nœud égale à 1 : P(A) + P(B) = 1 ; PA(C) + PA(D) = 1 ; PB(C) + PB(D) = 1 ; et au bout de l’arbre : P(A∩C) + P(A∩D) + P(B∩C) + P(B∩D) = 1. Remarque : Dans notre arbre, B = A . Nous pouvons aussi faire un tableau pour représenter la situation ci-dessus. Les fonctions Trois types ont été utilisées en première : a) Les fonctions affines f(x) = ax + b avec a et b réels donnant des droites. b) Les polynômes de degré 2 f(x) = ax2 + bx + c, a réel non nul et b et c des réels (Paraboles). ax + b avec c ≠ 0, a, b et d quelconques (Hyperboles) et c) Les fonctions rationnelles (f(x) = cx + d P( x ) plus généralement f(x) = P et Q étant des polynômes, Q au moins de degré 1) Q( x ) Les dérivées Soit f une fonction définie sur un intervalle [a ;b], le nombre dérivé de f en chaque point x0 sera calculé en faisant : lim f ( x 0 + h) − f (x 0 ) = f ' (x 0 ) h (h étant un réel petit 0,1 ou – 0,001 par exemple) h 0 par définition, f ’(x0) s’appelle le nombre dérivé de f en x0. On peut alors construire la fonction dérivée sur l’intervalle [a ;b] : Pour tout x0 ∈ [a ;b], x0 y = f ’(x0). Une chose très importante : la fonction dérivée f ’donne la vitesse instantanée de f en toute valeur de l’intervalle où elle est définie. Théorème important Soit une fonction f, définie sur un intervalle I et dérivable sur cet intervalle : Si pour tout x∈ I, f ‘(x)> 0 , alors sera strictement croissante sur I. Si pour tout x∈ I, f ‘(x)< 0, alors f sera strictement décroissante sur I. Si pour tout x∈ I, f ‘(x) = 0, alors f sera constante sur I. Evidemment, il faut bien connaître les formules donnant les dérivées et surtout : Théorème 1 : Dérivée d’une somme de fonctions dérivables (u(x) + v(x)) ‘ = u ‘(x) + v ‘(x) ou plus simplement (u + v) ‘ = u ‘+ v ‘. Théorème 2 : Dérivée d’un produit de deux fonctions dérivables (u(x) v(x))’ = u ‘(x) v(x) + u(x) v ‘(x) ou plus simplement (uv)’ = u’v + u v’. Théorème 3 : Dérivée du quotient de deux fonctions dérivables ' u( x ) u' ( x )v( x ) − u( x )v' ( x ) = [ v( x )] 2 v( x ) v(x) ≠ 0 ou plus simplement ' u u' v − uv' . = v v2 Théorème 4 : dérivée d’une fonction composée [v(u(x)] ‘ = v ‘(u(x)) (u ‘(x)) Exemple : Si f(x) = (3x – 5)2 , nous avons bien x 3x – 5 puis (3x – 5)2 (Fonction composée) Alors f ‘(x) = 2(3x – 5) (3) car la dérivée de u2 est 2u et (3x – 5) ‘ = 3 f ‘(x) = 6(3x – 5) = 18x – 30. La valeur de la fonction dérivée f’ de f en x0 peut se voir sur un graphique en traçant en x0 la tangente à la courbe (Cf) en effet, l’équation de la tangente en x0 à la courbe (Cf) a pour équation : (Tx0) y = f ’(x0)( x – x0) + f(x0). f ’(x0) représente le coefficient directeur de la tangente (Tx0) La fonction ln et la fonction exponentielle Pour tout a et tout b strictement positifs, ln a + ln b = ln ab. 1 Pour tout a strictement positif, ln = – ln a. a Pour tout a strictement positif et n entier relatif, ln (an) = n ln a. a Pour tout a et b strictement positifs, ln = ln a – ln b. b Théorème : a et b strictement positifs, ln a = ln b ⇔ a = b. Théorème : a et b strictement positifs, ln a ≥ ln b ⇔ a ≥ b ou bien ln a ≤ ln b ⇔ a ≤ b. Théorème : Soit a strictement positif et b un réel quelconque, alors nous pouvons calculer ab et ln ab = b ln a. Soit une fonction u strictement positive, la fonction ln u(x) est une fonction composée u' ( x ) parfaitement définie et dérivable : (ln u(x)) ’ = (u(x) >0) u( x ) ou plus simplement pour le retenir : (ln u) ’ = u' (u(x) >0). u Le logarithme décimal log : log x = ln x ln x ≈ , x > 0. ln 10 2.3 f(x) = ex est définie pour tout réel x. C’est une fonction strictement positive, ∀x∈ ∈R, ex > 0. Théorème : ea = eb ⇔ a = b . Théorème : a > b ⇔ ea > eb ,∀a∈R et ∀b∈R.(L’exponentielle ex est aussi une fonction croissante sur R comme la fonction logarithme) ea eb = ea+b ea ∀a∈R et ∀b∈R. = ea – b ∀a∈R et ∀b∈R. (ea)b = eab ∀a∈R et ∀b∈R. e b En particulier, (ex)2 = e2x, e – x = (ex) – 1 = 1 ex , ∀x∈R Enfin une propriété très importante pour les équations : y = ln x , x > 0 ⇔ x = ey. Théorème : (ex)’ = ex pour tout réel x et (eu(x))’ = u’(x) eu(x) lorsque la fonction u est définie et dérivable. Voilà, il faut apprendre tout ça.