N° d’ordre : N° de série : République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Superieur et de la Recherche Scientifique UNIVERSITÉ D’ELOUED FACULTÉ DESSCIENCES ET DE TECHNOLOGIE Mémoire de fin d’étude MASTER ACADEMIQUE Domaine: Mathématiques et Informatique Filière: Mathématiques Spécialité: Mathématiques fondamentales Présenté par:TOUIL Hana ZAOUCHE Faiza Thème Extensions des théorèmes de Sylow Soutenu devant le jury composé de SAÏD AMEUR Mezianne YOUMBAI A. El Amine DJEDIDI Mohamed Yacine MCB MAA Année universitaire 2013 – 2014 Univ. d’El Oued Univ. d’El Oued Univ. d’El Oued Remerciements Tout d’abord, nous remercions Dieu qui nous illuminé par la connaissance. Toutes nos gratitudes et remerciements les plus vifs s’adressent "M. Mezianne Said Ameur", de l’université d’El Oued, pour son encadrement, Qui n’a pas épargné nous écoutions, sa modestie et disponibilité, pour réaliser ce travail. Notre remerciement le plus sincère va également à tous professeurs qui n’ont jamais cessé de nous aider de l’université d’El oued. Nous tenons a remercie tous les étudiants de La promotion 2013/2014 de Master Math de l’université d’El-oued. Hana i Faiza Table des matières ii Table des not Notations générales Loi de composition interne. (G; ) Un groupe. jxj Ordre d’un élément x d’un groupe: jGj Ordre d’un groupe. xy Le conjugue de x relativement a y. Les nombres premier. (G) H G L’ensemble des nombres premier qui divise l’ordre de G. H est un sous-groupe de G. HCG H est un sous-groupe distingué de G. C(x) Centre d’un élément x d’un groupe G. Z (G) Centre d’un groupe G. Orb(x) D’un élément x d’un groupe G. NG (H) Normulizateur d’unsous-groupe H relativementa G. (G : H) L’index de H relativement a G. Hom(G; H) Homomorphisme de G vers H. Aut(G; H) Automorphisme (isomorphisme d’un groupe G vers H). Int (G) Automorphisme intérieur de G. ker f Noyau d’un Homomorphisme. Im f Image d’un Homomorphisme. SylG (H) H est un Sylow sous-groupe de G. Fin d’une demonstration. iii Introduction générale Le mathématique est une science, non limite qui a plusieurs branches d’entre elle l’algèbre abstract, aussi qui se dans sur les théories des groupes, celle-ci traitant l’extension des Sylow théorèmes aux Hall théorèmes (i.e. p-groupes vers groupes). Pour cela notre mémoire, est précisé sur les théorèmes de Hall . On décompose notre travail en trois chapitres : Le premier chapitre rappelons le principales dé…nitions et à propriétés concernons la structure de groupe (groupe, sous-groupe, sous groupe distingué, ...), et divers types des groupes comme des exemples. Le second chapitre porte sur les théorémes des morphismes, les théorèmes de Sylow, présents les principales notions reliées à ce concept fondamental. Le troisième chapitre nous rappelons les dé…nitions de nombre, Hall-nombre avec des exemples puis on a traitant ce qui concerne notre sujet si le sous-groupe de Hall qui était extensions de principaux théorèmes de Sylow. 1 Chapitre 1 Généralités sur les groupes 1.1 Structure de groupe Dé…nition 1.1.1. Un groupe (G; ?) est un ensemble G auquel est associé une opération interne ? (la loi de composition) satisfaisant les quatre propriétés suivantes : 1. pour tout x; y 2 G; x ? y 2 G (? est une loi de composition interne) 2. pour tout x; y; z 2 G; (x ? y) ? z = x ? (y ? z) (la loi est associative) 3. il existe e 2 G tel que 8x 2 G, x ? e = x et e ? x = x (e est l’élément neutre) 4. pour tout x 2 G il existe x0 2 G tel que x ? x0 = x0 ? x = e (x0 est l’inverse de x et est noté x 1 ) Si de plus l’opération satisfait pour tous x; y 2 G; x ? y = y ? x; on dit que G est un groupe commutatif (ou abélien). Dé…nition 1.1.2. le nombre des élèments de groupe G ou bien le cardG s’appele l’ordre de G ,noté : jGj = cardG: Remarque 1.1.1. 0 –L’élément neutre e est unique. En e¤et si e véri…e aussi le point (3), alors on a e0 ?e = e (car e est élément neutre) et e0 ? e = e (car e0 aussi). Donc e0 ? e = e. Remarquez aussi que l’inverse de l’élément neutre est lui-même. S’il y a plusieurs groupes, on pourra noter eG pour l’élément neutre du groupe G. 2 1.1. Structure de groupe –Un élément x 2 G ne possède qu’un seul inverse. 0 En e¤et si x et x00 véri…ent tous les deux le point (4) alors on a: x ? x00 = e 0 0 donc x ? (x ? x00 ) = x ? e. Par l’associativité (2) et la propriété de l’élément neutre (3) alors (x0 ? x) ? x00 = x0 . Mais x0 ? x = e donc e ? x00 = x0 et ainsi x00 = x0 . Exemples. a) Voici des ensembles et des opérations bien connus qui ont une structure de groupe. (R ; ) est un groupe commutatif, est la multiplication habituelle. Véri…ons chacune des propriétés : 1) 8 x; y 2 R alors x y2R . 2) Pour tout x; y; z 2 R alors x (y z) = (x y) z, c’est l’associativité de la multiplication des nombres réels. 3) 1 est l’élément neutre pour la multiplication, en e¤et 1 ceci quelque soit x 2 R . 4) L’inverse d’élément x 2 R est x0 = x1 ( car x L’inverse de x est donc x 1 1 x x = x et x 1 = x, est bien égal à l’élément neutre 1). = x1 :Notons au passage que nous avons exclu 0 de notre groupe, car il n’a pas d’inverse. Ces propriétés font de (R ; ) : b)(Z; +) est un groupe commutatif. 3 1.2. Sous-groupes 1.2 Sous-groupes Montrer qu’un ensemble est un groupe à partir de la dé…nition peut être assez long. Il existe une autre technique, c’est de montrer qu’un sous-ensemble d’un groupe est lui-même un groupe : c’est la notion de sous-groupe. Dé…nition 1.2.1. Soit (G; ?) un groupe. Une partie H G est un sous-groupe de G si : 1) e 2 H, 2) pour tout x; y 2 H, on a xy 2 H, 3) pour tout x 2 H, on a x 1 2 H. Notez qu’un sous-groupe H est aussi un groupe (H; ?) avec la loi induite par celle de G. On note H G: Proposition 1.2.1. H est un sous-groupe d’un groupe G ssi: 8x; y 2 H; xy 1 2 H: Exemple. (Z; +) est un groupe abélien Les sous-groupes de (Z; +) sont de forme nZ; pour n 2 Z. L’ensemble nZ désigné l’ensemble des multiples de n :nZ = fn:k k 2 Zg. 1.2.1 Sous-groupe distingué Dé…nition 1.2.2. Un sous-groupe H d’un groupe G est dit distingué (invariant) si pour tout x 2 G, on a xHx 1 = H. On note H C G. Autre dé…nition: Un sous-groupe H d’un groupe G est dit distingués si il est invariant par tout automorphisme intérieur, i.e.Ig : G ! H :gHg 1 = H, pour tout g 2 G. 4 1.2. Sous-groupes Remarque 1.2.1. i) Les sous-groupes feg et G sont distingués dans G. ii) Si G est abélien tout sous-groupe est distingué. iii) Si f est un homomorphisme de groupes, alors ker f est distingué. Exemple. G = S3 , H = A3 (alternatif) A3 C S 3 : Groupe simple Dé…nition 1.2.3. Un groupe G qui n’admet aucun sous-groupe propre distingué (sauf feg et G) est dit simple. 1.2.2 Sous-groupe engendré. Soit (G; ?) un groupe et E G (un sous-ensemble de G). Le sous-groupe engendré par E est le plus petit sous-groupe de G contenant E. Par exemple si E = f2g et le groupe est (R ; ?), le sous-groupe engendré par E est H = f2n n 2 Zg. Pour le prouver: il faut montrer que H est un sous-groupe, 2 2 H et que si H 0 est un autre sous-groupe contenant 2 alors H 1.2.3 Sous-groupe quotient. Dé…nition 1.2.4. Soit H G et soit g 2 G: On a appel quotient de groupe G par H le quotient G H: L’ensemble gH = fgh=h 2 Hg : Lemme 1.2.1. Soit G est un groupe et H un sous-groupe de G. Si g 0 2 gH, alors gH = g 0 H. 5 H 0: 1.2. Sous-groupes Démonstration. Si g 0 2 gH, alors 9h 2 H tel que g 0 = gh et ainsi : g 0 h0 = ghh0 2 gH pour tout h0 2 H d’où g 0 H Comme g 0 g 2 H (car g = g 0 h 1 ), alors gH gH. g 0 H. Corollaire 1.2.1. Soit G est un groupe et H un sous-groupe de G. Les sous-groupes gH et g 0 H sont soit confondus soit disjoints. Démonstration. Si k 2 gH \ g 0 H, alors gH = kH = g 0 H. Proposition 1.2.2. Soit G un groupe et H C G. Il existe sur l’ensemble G=H un structure de groupe s’il existe un seul application canonique : G ! G=H soit un homomorphisme. Remarque 1.2.2. i) Si G est abélien, G=H est un groupe. ii) Soit nZ un sous-groupe de Z, alors le groupe quotient Z=nZ est isomorphe au groupe Zn . Remarque 1.2.3. Soit G un groupe, on a: i) Si K < H < G et si K C G, alors K C H. ii) Si K < H < G, par contre H C G et K C H n’entraine pas K C G. Centre de groupe Le centre Z(G)d’un groupe G est le sous-ensemble de G : Z(G) = fx 2 G xg = gx; 8g 2 Gg : Remarque 1.2.4. Z(G) G 6 1.3. L’équation des classes Centre d’un élément de G C(a) = fx 2 G xa = axg 1.3 L’équation des classes Dé…nition 1.3.1. Soit G est un groupe …ni on dé…nit la relation 8x; y 2 G si x Alors dans G. y , 9g 2 G; y = xg : est une relation d’équivalence. Le classe d’équivalence de a dans G noté [a] : Dé…nition 1.3.2. Le nombre des élement égale l’index de centre de a, sont les nombres des classes d’équivalance.(i.e.j[a]j = (G : C(a)) ): Dé…nition 1.3.3. Soit G est un groupe …ni, C(a) jGj = X a2G (G : C(a)) = G et jGj = X P (G : C(a)). a2G (G : C(a)) + a2z(G) X (G : C(a)) a2z(G) = comme G est un groupe …ni choisissons une réprésentation des éléments a1 ; a2 ; :::; an :Qui on de classes contient plus d’un élément(.i.e.)([ai ] ne pas dans Z(G)). Donc G = Z (G) [ [ai ] ; comme Z(G) et [ai ] sons disjoint alors: jZ(G)j = jGj = jZ(G)j + Lemme 1.3.1. P X (G : C(a)) a2z(G) (G : C(a)) ;ce dernier formule est appelé l’équation des classes. a2z(G) = Soit G de p-groupe …ni, p est nombre premier alors Z(G) 6= h1i : Démonstration. P D’aprés l’équation de classe jGj = jZ(G)j + (G : C(x)) : x2z(G) = P (G : C(x)) et jGj donc Z(G) est divisé par p, alors jZ(G)j > 1: Comme p divise x2z(G) = 7 1.3. L’équation des classes D’orbite de groupe Soit 2 Sn : La relation R dé…nie sur [1; n]2 par : xR y , 9n 2 Z; y = n (x) est une relation d’équivalence. Ses classes d’équivalences sont appelées les orbites suivant On note Orbh i (x) = f n (x); n 2 Zgla ou orbites: orbites de x (i.e. la classe d’équivalence de x pour la relation R ). Normalizateur d’un groupe Soit H un sous-groupe de groupe G; NG (H) = fg 2 G : gHg 1 = Hg : Remarque 1.3.1. NG (H) G: Le dérivé d’un groupe On appelle commutateur des éléments x et y d’un groupe G l’élément x 1 y 1 xy noté [x; y] :Le sous-groupe de G engendré par les commutateurs est appelés sous-groupe dérivé de G et noté D(G) : D(G) = h[x; y] : x; y 2 Gi : D(G) C G: Théorème 1.3.1.[3] Si H est un sous-groupe d’un groupe …ni G, alors jGj = jHj (G : H). Démonstration. Les ensembles gH forment une partition de G et ils ont le même nombre d’éléments, d’où le théorème de Lagrange. 8 1.4. Divers types des groupes 1.4 1.4.1 Divers types des groupes Les groupes abélien Dé…nition 1.4.1. Soit G un groupe …ni ou non …ni on dit que G est abélien si et seulement si: pour tous x; y 2 G; x ? y = y ? x; Exemple. (Z; +) groupe abélien non …ni. (Z=3Z; +) groupe abélien …ni. 1.4.2 P-groupes Dé…nition 1.4.2. Un p groupe est un groupe d’ordre une puissance du nombre premier p. (i.e. un p groupe est un groupe …ni engendre par un élément a tel que sont ordre est une puissance de p (p premier).G = hai ) Exemple. (Z=5Z; ) est un p-groupe, Z=5Z = h2i = h3i Théorème 1.4.1. Tout groupe abélien …ni est produit direct de ses p sous groupes. Preuve [2] Proposition 1.4.1. Soient p un nombre premier et G un p-groupe distinct de e l’élément neutre de G. Alors le centre de G n’est pas réduit à feg.i.e.(jZ (G)j > 1) : Preuve [2] Proposition 1.4.2. (Théorème de Cauchy pour les groupes abéliens) Soit G un groupe abélien d’ordre n et p un nombre premier qui divise n. Alors, il existe un élément dans G d’ordre p. Preuve [3] 9 1.4. Divers types des groupes 1.4.3 Le groupe de cyclique Dé…nition 1.4.3. Soit G un groupe si G engendré par un seul élément x tel que exist un entier n avec xn = 1; i.e. G = hxi = fx0 ; x1 ; :::; xn 1 g : Dé…nition 1.4.4. 1) Soit G est un groupe et a 2 G .On appelle sous-groupe de G engendré par a et on note hai le plus petit sous-groupe de G contenant a hai = fan n 2 Zg: 2) Si le groupe hai est …ni on appelle ordre de a 2 G et on note jaj, sinon on dit que a est d’ordre in…ni. 3) Un groupe G est cyclique s’il est engendré par un de ses éléments, c’est-à-dire s’il existe a 2 G tel que G = hai. La = ker a = fn 2 Z an = eg est un sous-groupe de Z. Si La = f0g, a : Z ! (a) est un isomorphisme et a est d’ordre in…ni. Dans le cas contraire,La = nZ pour un entier n = min k 2 Z k > 0; ak = e > 0 et (a) ' Z nZ = Zn . On en conclut que a est d’ordre …ni (a) = j(a)j = jZnj = n, et donc La = (a)Z, (a) = e; a; :::; a 1.4.4 (a) 1 ;et a (a) = e. Le groupe des permutations Sn Dé…nition 1.4.5. L’ensemble des bijections de f1; 2; :::; ng dans lui-même, muni de la composition des fonctions est un groupe. Une bijection de f1; 2; :::; ng (dans lui-même) s’appelle une permutation, noté (Sn ; ). Le groupe (Sn ; ) s’appelle le groupe des permutations (ou le groupe symétrique). Dé…nition 1.4.6. On dit qu’une permutation 2 Sn est un cycle s’il existe une seule orbite , O non triviale(i.e.card O > 1): S’il en est ainsi, le cardinal de O s’appelle la longueur du cycle 10 et O en est le support. 1.4. Divers types des groupes Proposition 1.4.3.[1] Deux cycles et 0 à support disjoints commutent. Lemme 1.4.1.[1] Le cardinal de Sn est n! . Proposition 1.4.4.[1] Toute peremutation 2 Sn (à l’ordre près des facteurs) fIdg s’ecrit de façon unique = c1 c2 :::cp où les ci sont des cycles à supports disjoints (deux à deux). Exemple. Le groupe S3 Nous allons étudier en détails le groupe S3 des permutations de f1; 2; 3g. Nous savons queS3 possède3! que nous énumérons : 0 = 6 éléments 1 1 2 3 A l’identité, id = @ 1 2 3 0 1 1 2 3 @ A une transposition, 1 = 1 3 2 1 0 1 2 3 A une deuxième transposition, @ 2 = 3 2 1 0 1 1 2 3 @ A une troisième transposition, 3 = 2 1 3 0 1 1 2 3 @ A un cycle, 0 = 2 3 1 0 1 1 2 3 @ A l’inverse du cycle précédent. 1 = 3 1 2 Donc S3 =0fid; 1 ; 2 ;13 ; 0 ; 1 g Calculons 1 0 1 1 2 3 B C 1 2 3 B C @ A= 2 1 0 = B 2 3 1 C = @ A 3 2 1 3 2 1 11 0 et 0 1 : 1.4. Divers types des groupes et 0 1 2 B B 0 1 = B 1 3 @ 2 1 Ainsi 1 0 = 2 1 0 1 C 1 2 3 C A= 3 . 2 C=@ A 2 1 3 3 est di¤érent de 0 1 = 3 , ainsi le groupe S3 n’est pas commutatif. 3 Et plus généralement : Lemme 1.4.2. Pour n > 3, le groupe S3 n’est pas commutatif. Nous pouvons calculer la table du groupe S3 g f id 1 2 3 id id 1 2 3 1 1 id 2 2 3 3 1 1 id 3 1 1.4.5 1 1 id 1 2 1 1 2 3 3 1 1 2 1 id id FIGURE 1-Table du groupe S3 2 3 1 Le groupe alterné Dé…nition 1.4.7. On appelle groupe alterné An le noyan du morphisme sgn: qui est dé…nit par ' : Sn ! f1; 1g : An = ker('):(Ensemble des permutations paires), (Bn est un ensemble des permutations impaires). D’aprés les propriétés du noyau d’un morphisme de groupe, An est donc un sous-groupe distingué de Sn : De plus, on a: Card(Sn An ) = Card (f 1; 1g) = 2: Donc: Card(An ) = 12 n! 2 1.4. Divers types des groupes Théorème 1.4.2. Pour n 3, le groupe alterné An est engendré par les 3 Théorème 1.4.3. Pour n 5, le groupe alterné An simple. Exemple. A5 est un groupe simple jA5 j = 60: 13 cycles. Chapitre 2 Morphismes et théorèmes de Sylow 2.1 Morphismes de groupes Dé…nition 2.1.1. Soient (G; ?)et(G0 ; ) deux groupes. Une application f : G ! G0 est un morphisme de groupes si : pour tout x; y 2 G ; f (x ? y) = f (x) f (y): Exemple. Soit f : (R; +) ! (R+ ; ) f (x) = exp(x) = ex : f est une morphismede groupe ((i.e.) 8x; y 2 R : f (x + y) = exp(x + y) = exp(x) exp(y) = f (x) f (y)): Dé…nition 2.1.2. On note Hom (G; H) l’ensemble des morphismes de G dans H. 1) Un morphisme bijectif est appelé isomorphisme. 2) S’il existe un isomorphisme ' : G ! H on dit que les groupes G et H sont isomorphisme et on écrit G = H: 3) Un isomorphisme ' : G ! G est appelé automorphisme. On note Aut (G) l’ensemble des automorphisme de G. 14 2.1. Morphismes de groupes Remarque 2.1.1. Aut (G) est un groupe pour la composition des applications. Théorème 2.1.1.[5] Soit ' 2 Hom (G; H) : 1) L’image par ' d’un sous-groupe est un sous-groupe. 2) La pré-image par ' d’un sous-groupe est un sous-groupe. Dé…nition 2.1.3. Soit f : G ! G0 un morphisme de groupes. Nous dé…nissons deux sous-ensembles importants qui vont être des sous-groupes. 1) Le noyau de f est ker f = fx 2 G j f (x) = e0 g : 2) L’image de f est Im f = ff (x) j x 2 Gg : Proposition 2.1.1. Soit f : G ! G0 un morphisme de groupes. 1) ker f est un sous-groupe de G. 2) Im f est un sous-groupe de G0 : 3) f est injectif si et seulement si ker f = feg: 4) f est surjectif si et seulement si Im f = G0 : Remarque 2.1.2. Soit f 2 Hom(G : G0 ) pour toute a 2 G on a: 1) f (e) = e0 e0 2 G0 : 2) f (a 1 ) = (f (a)) 1 . 3) f (an ) = (f (a))n , n 2 N: Démonstration (Remarque). 1) f (a)f (e) = f (a e) = f (a) e = f (a): En simpli…ant à gauche, on obtient donc f (e) = e0 2) f (a 1 ) f (a) = f (a 1 a) = f (e) = e: permet de conclure que f (a 1 ) = (f (a)) 1 : 3) On démontre, alors aisément que , pour n 2 Z; f (an ) = (f (a))n Soit f : G ! G0 un isomorphisme et a; b 2 G0 ; 15 2.1. Morphismes de groupes si a0 = f f 1 1 (a); b0 = f 1 (a b) = f 1 (b) on a: (f (a0 ) f (b0 )) = f = a0 b 0 = f 1 (a) f 1 1 (f (a0 b0 )) (b): Proposition 2.1.2. Soit ' un morphisme de G vers G0 on a: 1) pour tout x 2 G, si x 2 ker f , f (x) = eG0 : 2) pour tout y 2 G0 , si y 2 Im f , 9x 2 G=f (x) = y: Théorème( premier théorème d’isomorphisme) 2.1.1.[5] Etant donné un homorphisme f : G ! G1 , alors il existe un isomorphisme b:G ker f ! f (G) tel que le diagramme suivant soit commutatif: G (surjection canonique) G f p# ker f b G1 ! #i (injection canonique) ! f (G) = Im f Proposition 2.1.3.[3] Soit f : G ! G0 un homorphisme de groupe et H 0 un sous-groupe distingué de G0 . Alors H = f 1 (H 0 ) est un sous groupe distingué de G et il existe un unique monomorphisme g rendant le diagramme suivant commutatif. G f # G H i.e. 0 f =g g G0 ! # 0 ! G0 =H 0 : Si f est surjective, alors g est un isomorphisme. 16 2.1. Morphismes de groupes Proposition 2.1.4.[5] On considère un homorphisme de groupe f : G ! G0 et les sous groupes distingués H et H 0 respectifs de G et G0 , tels que f (H) H 0. Il existe un unique homorphisme g rendant le diagramme suivant commutatif. G f # G H i.e. 0 f =g g G0 ! # 0 ! G0 =H 0 : Dans ce qui suit on a les deux autres théorèmes d’isomorphisme. Proposition 2.1.5. Soient G et G0 deux groupes et ' : G ! G0 un morphisme de groupes. Si G est …ni, on a alors : card(G) = card(ker('))card(Im(')) Démonstration. Comme G= ker(') et Im(') sont isomorphes, dans le cas où G est …ni, on a : card(Im(')) = card(G=ker(')) = card(G) card(ker(')) Lemme 2.1.1.[6] Si H et K sont deux sous groupe de G: 1) Si H C G alors HK = KH est un sous groupe de G. 2) Si H C G et K C G alors HK C G. Théorème(Deuxieme théorème d’isomorphisme) 2.1.2.[5] Soit H un sous-groupe distingué d’un groupe G, et K un sous groupe de G, alors: 1) (H \ K) C K: 2) H C (KH) : 3) K= (H \ K) ' (KH) =H (i.e.K= (H \ K)est isomorphisme à (KH) =H: 17 2.1. Morphismes de groupes Dé…nition 2.1.4. Soit H un sous groupe distingué d’un groupe G. On note : G ! G=H la projection canonique. Les sous groupes distingués G=H sont de la forme K=H où K est un sous groupe de G K C G:L’application ' : & ! & 0 tel que H K 7 ! (K) = K=H est une bijection croissante de l’ensemble & des sous groupes distingués de G contenant H sur l’ensemble & des sous groupes distingués de G=H . Théorème(Troisième théorème d’isomorphisme) 2.1.3.[5] Soit G un groupe et H; K des sous-groupe distingué de groupe G. Si H K G; alors (G=H) = (K=H) ' G=K: 18 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: 2.2 Dé…nition de Sylow sous-groupes: Dé…nition 2.2.1. Soit p un nombre premier et soit G un groupe …ni. On dit que G est un p-groupe si l’ordre de G est une puissance de p. Si G est d’ordre pn m avec m premier à p, on dit qu’un sous-groupe H de G est un p-Sylow de G si H est d’ordre pn . Proposition 2.2.1. 1) Soit S un sous-groupe de G; S est un p-Sylow de G si et seulement si S est un p-groupe et (G : S) est premier à p. 2) Tout conjugué d’un p Sylow de G est un p Sylow de G. Exemple. Soit | un corps …ni de caractéristique p à q = p éléments. Soit G = GLn (|) le groupe des matrices inversibles n n à coe¢ cients dans K. Ce groupe est isomorphe à GL(V ) où V est un espace vectoriel sur | de dimension n. On remarque que l’ordre de G est le nombre de bases d’un espace vectoriel de dimension n sur |, soit : jGj = (q n n où m = i=1 1)(q n (q i q) (q n q n 1 ) = q n(n n 1)=2 i=1 (q i 1) = p n(n 1)=2 m, 1) est premier à q, donc à p. Considérons d’autre part le groupe P constitué des matrices triangulaires supérieures à coe¢ cients diagonaux égaux à 1. C’est un sous-groupe de G d’ordre jP j = q n(n 1)=2 =p n(n 1)=2 Donc P est un p-Sylow de G. Lemme 2.2.1.[3] Soit H est un p-sous-groupe de groupe …nie G alors: (NG (H) : H) (G : H) (mod p) : 19 . 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: Lemme 2.2.2.[3] Soit H est un p-sous-groupe de groupe …nie G . Si p divide (G : H) alors NG (H) 6= H: Théorème(premier théorème de Sylow) 2.2.1.[6] Soit G un groupe d’ordre p m où p est premier et ne divise pas m. Alors il existe un sous-groupe de G d’order p : Démonstration par l’action de G par conjugaison sur lui-même. La démonstration par le théorème de Cauchy et on raisonne par récurrence sur k = jGj . p Le résultat est vrai pour jGj = p. Soit G un groupe d’ordre p m avec m ^ p = 1 et p m > p. On suppose le résultat vrai pour tout groupe d’ordre strictement inférieur à jGj. Partons de l’équation aux classes associée à l’action de G par conjugaison sur lui-même jGj = jZG j + X jGj ; jStab G (g)j g2G" où G est une transversale de G ZG . Ceci étant, deux cas de …gure se présentent. Premier cas de …gure. S’il existe g 2 G00 tel que p divise StabG (g), alors d’après l’hypothèse de récurrence, StabG (g) contient p Sylow, qui sera également un p Sylow de G. Deuxième cas de …gure. Si pour tout g 2 G00 , p ne divise pas jStabG (g)j, alors p divise P jGj et donc p divise jZG j. Prenons H un sous-groupe cyclique d’ordre p jStabG (g)j g2G" inclus dans jZG j (possible car H est abélien). On applique l’hypothèse de récurrence au groupe G=H (H est central donc distingué). _ Soit K un p Soit Sylow de G=H, donc d’ordre p 1 . : G ! G=H le morphisme de passage au quotient et soit K = 1 (K). Alors K est d’ordre p . Dans la démonstration, au lieu de chercher les groupes d’ordre p , on aurait pu chercher les groupes d’ordre p , 1 et montrer ainsi : 20 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: Théorème(Deuxième théorème de Sylow) 2.2.2.[6] i) Tout p sous groupe est inclus dans un p ii) Les p Sylow sous groupe de G d’ordre p : Sylow sont conjugués. Démonstration. La partie (ii) découle de (i). Prouvons la partie (i). Soit H un p tel que gHg 1 groupe dans G et S un p Sylow de G. On va montrer qu’il existe g 2 G S. On va faisant agir H par multiplication à gauche sur l’ensemble E = G=S = fgS; g 2 Gg. On a jEj E H modp; mais jEj = jG=Sj est premier avec p, puisque S est un p Sylow. Donc il existe g0 2 G tel que g0 S 2 E H , autrement dit tel que pour tout h, hg0 S = g0 S. Donc h g0 2 g0 S pour tout h 2 H, g0 Sg0 1 : donc H Théorème (Troisième théorème de Sylow) 2.2.3.[3] Soit G un groupe d’ordre p m avec Soit np le nombre de p > 1 et m ^ p = 1 Sylow;d’ordre p si i) np j m: ii) np 1modp: Démonstration. i) Soit S un p Sylow de G et Sylp (G) l’ensemble des p Sylow de G. D’après le point(ii) du théorème 3, l’action de G par conjugaison sur Sylp (G) est transitive, donc Sylp (G) = OrbG (S). Or StabG (S) = N ormG (S), donc jSylp (G)j = jGj jN ormG (S)j Or jSj divise jN ormG (S)j(Lagrange), donc jSylp (G)j divise ii) On va utiliser l’equation de classe, en faisant agir un 21 jGj qui est égal à m. jSj p Sylow S par conjugaison 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: sur E = Sylp (G) et obtenir jEj E S mod p. Il reste à montrer que E S = 1. Pour tout p Sylow T appartenant à E S , on a sT s 1 = T pour tout s 2 S. Donc S est inclus dans N ormG (T ). Dans le groupe N ormG (T ), S et T sont conjugués d’après le théorème 2, mais par dé…nition de N ormG (T ), T est distingué dans N ormG (T ). Donc T = S. Donc E S = fSg : Remarque 2.2.1. Considérons l’action de G par conjugaison sur Sylp (G): Soit S 2 Sylp (G): On notera que: - L’action est transitive: OrbG (S) = Sylp (G): - StabG (S) = N ormG (S) est S: Lemme (lemme chinois pour les sous-groupe d’un groupe abélien) 2.2.3.[3] Soit G un groupe abélien et (H)1 i n une famille de sous-groupe d’ordre deux à deux premiers. Ces sous-groupes sont en somme directe dans G. Rappel Soit (H)1 Hi \ r P j=1 i r des sous-groupes de G. La somme Hj = f1g 81 i r: Si de plus G = 2.2.1 Hi est directe si et seulement si i=1 Hi ; alors on dit que G i=1 j6=1 est somme directe des Hi , 1 r P r P i r: Application du lemme chinois Décomposition de Sylow dans un groupe abélien Un groupe abélien …ni est la somme directe de ses sous groupes de Sylow. En e¤et d’après le lemme chinois ci-dessus les di¤érent p Sylow de G sont en somme directe. Puisque le cardinal de cette somme directe est égal au cardinal du groupe G, alors on a le résultat (Si n = p1 1 :::pt t ; donc n = jGj, on a Gp1 ; Gp2 ; :::; Gpt sous groupe de Sylow; t P puisque les pi sont à deux premier alors Gpi = p1 1 :::pt t = n). i=1 22 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: Remarque 2.2.2. a) La décomposition de G = t i=1 décomposition pi b) Soit G = Gp1 Gpi , si jGj = p1 1 :::pt t est appeleé primaire de G. ::: Gpt la décomposition primaire d’un groupe commutatif G d’ordre n = p1 1 :::pt t …ni, où pi ; 1 i t sont les entiers premiers distincts deux à deux et soit x 2 G tel que o (x) = pi , 1 Comme o (x) divise n, 0 i, i t et 2 N: et comme pi est premier avec qi = t Q p j; j=i pi est aussi premier avec qi : donc il existe a; b 2 Z tels que 1 = aqi + bpi : On a donc x = 1x = (aqi + bpi ) x = qi (ax) + b (pi ) = qi (ax) ; orqi (ax) 2 qi G = Gpi : Ainsi la composante pi primaire Gpi de G est l’ensemble de tous les éléments de G dont l’ordre est une puissance entière i:e: : Gpi = fx 2 G; 9 2 N : o (x) = pi g : La dé…nition de Gpi motre bien l’unicité de la décomposition primaire d’un groupe commutatif d’ordre …ni en somme directe avec ses composantes primaires. Exemple. G = Z 6Z; jGj = 6 = 2 3: G2 = 3Z 6Z et G3 = 2Z 6Z; Z 6Z = 3Z 6Z 2Z 6Z: 23 2.2. Dé…nition de Sylow sous-groupes: 2.2.2 Exemples pratiques d’utilisation des théorèmes de Sylow: 1-a)Les groupes d’ordre 63 et 255 ne sont pas simples. En e¤et: Soit jGj = 63 = 7 Le nombre de 7 et n7 32 comme 7 Sylow satisfait: Sylow d’un groupe d’ordre 63 , noté n7 comme n7 j 9 1 mod 7 implique n7 = 1 donc 7 Sylow sous-groupe d’un groupe d’ordre 63 est unique alors 7 Sylow sous-groupe distingué donc le groupe d’ordre 63 n’est pas simple. même méthode pour le groupe d’ordre 255. Le 17 n17 Sylow d’un groupe d’ordre 255 est distingué,car n17 j 15 et 1 mod 17; 1-b)Le groupe d’ordre 56 n’est pas simples. Soit jGj = 56: Il s’agit d’un cas plus subtil que les précédents. Car on n’a pas directement n7 = 1 ou n2 = 1: Cependant, on peut montrer que n7 6= 1 ou n2 6= 1 sont contradictoires. Ainsi, si n7 6= 1; alors n7 = 8. Les éléments de ces huit 7 sont deux à deux distincts sinon deux de ces 7 Sylow Sylow seraient confondus . On compte donc 48 éléments d’ordre 7. Or 56 48 = 8, donc il n’ya alors qu’un seul 8 Sylow, qui est donc distingué. 2-Soient G et G0 deux groupes d’order 63, et N et N 0 leurs 7 Sylow respectifs. Alors tout isomorphisme de G dans G0 envoie N sur un sous-groupe d’ordre 7, donc un 7 Sylow donc N 0 puisque G0 ne possède qu’un seul 7 comme on l’a vu précédemment pour tout groupe d’ordre 63. 3-Soit G un groupe d’ordre 63. Alors c’est un produit semi-direct. En e¤et, soit N un 7 Sylow: On a vu que N était distingué. Par le premier théorème de Sylow, il existe un 3 Ce 3 Sylow H. Sylow est nécessairement un complément de N , car N \ H = f1g en raison du théorème de Lagrange et N H = G pour une raison de cardinal. 24 Sylow; 2.3. Groupes résolubles 2.3 Groupes résolubles Dé…nition de suite normale 2.3.1. On appelle suite normale d’un groupe G, toute suite …nie G = G0 G1 ::: de sous groupes de G telle que, pour 0 i Gn 1 Gn 1; Gi+1 est un sous groupe distingué n de Gi : Les groupes quotients Gi =Gi+1 sont appelés les facteurs de la suite normale et n est sa longueur. Dé…nition 2.3.2. Un groupe G est dit résoluble s’il existe une suite G = G0 G1 ::: Gn 1 Gn = feg de sous groupe distingué dans G telle les facteurs soient abéliens. Exemple. S3 résoluble parceque: 1) f 0 g C A3 C S3 : 2) A3 = f 0 g = Z3 abélien. 3) S3 =A3 = Z2 abélien. 25 Chapitre 3 Groupe de Hall 3.1 nombre Dé…nition 3.1.1. Soit G un groupe. Soit l’nsemble des nombres premiers et premiers qui divise jGj noté 0 l’ensemble complement de tous les nombres (G) , un entier n est appelé un -nombre tel que pour tout diviseur premier de n appartient dans Exemple. Soit G un groupe tel que jGj = 420 = 22 = f2; 3; 7g ; alors x = 2 j 420 et 2 2 y = 5 j 420 et 5 2 = 3.2 3 5 7: donc x = 2 est donc y = 5 n’est pas un nombre: nombre; mais y = 5 est 0 nombre : Nombre de Hall Dé…nition 3.2.1. Un -nombre de Hall est un nombre premier d diviseur de n tel que d et n=d sont premiers entre eux. Exemple. Soit jGj = 24 = 23 3: Si d = 3, on a 3 j 24 et (3; 8) = 1 donc 3 est un nombre de Hall . Si d = 2, on a 2 j 24 et (2; 12) = 2 donc 2 n’est pas un nombre de Hall . 26 3.3. Sous-groupe de Hall 3.3 Sous-groupe de Hall Dé…nition 3.3.1.[7] Un sous-groupe H de G est appelé un -sous-groupe de G, si jHj est un -nombre et est appelé un sous-groupe de Hall de G, si H est un -sous-groupe de G et (G : H) est 0 nombre. Exemple. Soit jGj = 30 = 2 3 5: = f2; 3g : On a H le f2; 3g sous-groupe de Hall de groupe G, parceque: jGj = 5; 5 2 = ; donc 5 est jHj = 6 donc est un -nombre, et (G : H) = jHj Remarque 3.3.1. Un Hall si G a un 0 0 nombre. -sous-groupe d’un groupe G est appelé un Hall -complément de G 0 sous-groupe de Hall. Lemme 3.3.1.[7] Soit H est -sous-groupe de Hall de G. 1) Si H N G alors H est -sous-groupe de Hall de N . 2) Si N C G alors HN=N est -sous-groupe de Hall de G=N . Preuve 1) Soit H est -sous-groupe de Hall, donc jHj est un nombre et (G : H) est 0 nombre. 0 Maintenant (N : H) divise (G : H), mais (G : H) est est 0 nombre ,donc (N : H) nombre d’où H est -sous-groupe de Hall de N . 2) Nous devons montrer que jHN=N j est et (G=N : HN=N )est 0 nombre nombre. Comme HN est un sous-groupe de G mais N C G et (G=N : HN=N ) = (G : HN ) et (G : HN ) divise (G : H), comme (G : H)=(G=HN ) = jHN j=jHj est un entier mais H Et (G : H) est 0 HN . nombre donc (G : HN ) est 27 0 nombre, 3.3. Sous-groupe de Hall alors (G=N : HN=N ) est 0 nombre,aussi HN=N = H=H \ N et H est -groupe alors on a jHN=N j est nombre, donc HN=N est -sous-groupe de Hall de G=N . Lemme 3.3.2.[6] Soit H et K deux sous-groupe d’un groupe …ni G dont les indices sont relativement premier alors: 1) HK G en fait G = HK. 2) (G : H \ K) = (G : H)(G : k). De plus, si H et K sont -sous-groupe de Hall de G alors H \ K est un -sous-groupe de Hall de G. Preuve 1) Pour démontrer HK G, en réalité G = HK. Soit jGj = n et (G : H) = n1 , (G : k) = n2 et jH \ Kj = m alors jHj = mp jKj = mq pour certains integrs p et q. Maintenant jGj =jHj = n1 et jGj =jKj = n2 et n = n1 mp = n2 mq alors n1 p = n2 q; mais(n1 ; n2 ) = 1,si p = n2 v; q = n1 v pour certains entier v, donc n = mn1 n2 v, d’autre part n = jGj (mp)(mq)=m = mpq = mn1 n2 v 2 ; jHKj = jHj jKj= jH \ Kj = alors v = 1 donc jHK j = mpq, d’où G = HK. 2) tant que (G : H \ K) = jGj= jH \ Kj = mn1 n2 /m = n1 n2 = (G : H) (G : k): Soit p un nombre premier qui divise jH \ Kj : Maintenant H \ K K et H; K sont des -sous-groupes de Hall, alors H \ K est un -sous-groupe et puisque p ne divise (G : H) ni (G : k) mais, (G : H)(G : K) = (G : H \ K), donc p ne divise pas (G : H \ K) alors (G : H \ K) est donc on a H \ K est sous-groupe de Hall de G . 28 0 nombre, 3.3. Sous-groupe de Hall Lemme 3.3.3.[7] Si H est un est un groupe de Hall de G et M C G alors sous sous H \M groupe de Hall de M . Preuve tant que H \ M C H puisque M C G et jHj est alors jH \ M j est Aussi mais M H nombre, nombre . (M : H \ M ) = (M H : H), G puisque M C G alors jM Hj divise jGj donc(M H : H) divise (G : H) mais (G : H) est alors (M H : H) est 0 on a (M : M \ H) est implique M \ H est un 0 nombre, nombre, 0 nombre, sous-groupe de Hall de M: Remarque 3.3.2. Certains groupe …ni ne contient pas nécessairement de -sous-groupe de Hall. Exemple Soit G = A5 et prendre = f3; 5g, jA5 j = 22 3 5: Toute -sous-groupe de Hall de A5 (où = f3; 5g) aurait indice 4 prendre la représentation régulière de A5 comme groupe de permutation sur les quatre classes à de H à A5 , alors il existe homomorphisme f : A5 ! S4 ; ker f 6= f 0 g parce que si ker f = f 0 g ) A5 = les sous-groupes de S4 ;mais donc ker f 6= f 0 g, nous connaissons ker f C A5 pour cela on a un contradiction, parce que A5 est simple. Donc n’exist plus sous-groupe d’index 4 alors n’exist pas f3; 5g sous-groupe de Hall. Lemme 3.3.4. Soit G un groupe …ni avec Hall-sous-groupe H et des sous-groupes distingues K et L de G, alors: H \ KL = (H \ K)(H \ L) : 29 jA5 j > jS4 j 3.4. Théorème de Hall 3.4 Théorème de Hall Théorème 3.4.1.[7] Si G est un groupe …ni résoluble et est un ensemble du nombres premiers ( (G)) on a : 1) G contient un groupe de Hall: sous 2) toute sous groupe de Hall sont conjugués : 3) toute sous groupe de G lies dans quelque sous groupe de Hall de G : Preuve Nous montrons par induction sur jGj et nous considérons deux cas: Premier cas: Soit G contient un sous-groupe normal et minimal N de telle sorte que G=N n’est pas un groupe. 1) Supposons que tout groupe résoluble …ni avec l’ordre moins que jGj à un sous-groupe de Hall, donc G=N contient un sous-groupe de Hall soit H=N , puisque G=N n’est pas groupe G < H alors G=N < H=N . Ainsi encore par induction H il faut contient un sous-groupe de Hall dire K, nous avons besoin maintenant de montrer que (G : k) est 0 nombre, on a (G : K) = (G : H) (H : K) et (G : H) = (G=N : H=N ) et puisque H=N est un sous groupe de Hall de G=N , donc (G : H) n’est pas divisible par un nombre premier en , et (H : K)n’est pas divisible par un nombre premier en donc (G : K) est 0 nombre, alors K est un sous groupe de Hall de G. 2) Pour montrer deux sous groupe de Hall sont conjugués. Soient H1 et H2 deux sous groupe de Hall de G alors H1 N=N et H2 N=N sont sous groupe de Hall de G=N , et puisque jG=N j < jGj donc par induction, ils sont conjugués dans G=N , nous avons donc (H1 N=N )g = H2 N=N; 30 3.4. Théorème de Hall alors (H1 N )g = H2 N pour certains g dans G, H1g N = H2 N . alors (H1 )g Maintenant, puisque G=N n’est pas groupe donc, comme G < H2 N et G=N < H2 N=N avec H1g et H2 sont sous groupe de Hall de G par le lemme (3.3.2.) H1g et H2 sont groupe de Hall sous de H2 N , à nouveau par induction H1g etH2 sont conjugués dans H2 N on a de même que H1 et H2 sont conjugués dans G. 3) Soit M une sous groupe de G et M N=N est un donc par induction M N=N se trouve dans un certain H=N de G=N , mais G=N n’est pas sous donc H < G alors H contient un sous sous groupe de G=N groupe de Hall groupe, comme H=N < G=N sous-groupe de Hall, soit K qui est également sous-groupe de Hall de G, et KN=N est -sous-groupe de Hall de G=N mais KN=N H=N , alors KN = H, (comme KN=N et H=N sont sous-groupes de Hall de G=N ) alors, M puis par induction M se trouve en de KN mais K est une Hall se trouve dans un H = KN donc M MN KN , sous-groupe de Hall sous-groupe de KN , donc M K et M sous-groupe de Hall K de G. Deuxième cas. Supposons que G n’a pas de sous-groupe normal et minimal N tel que jG=N j est divisible par certains p dans 0 . Soient N1 ; N2 deux sous-groupes normaux minimaux dans G alors N1 \ N2 C G donc N1 \ N2 = h1i implique jGj = (G : N1 \ N2 ) = (G : N1 ) : (N1 : N1 \ N2 ) = (G : N2 ) : (N1 N2 : N2 ) Puisque (G : N1 ) ni(G : N2 ) sont divisibles par p dans 0 ; ainsi (N1 N2 : N2 ) n’est pas divisible par p dans signi…e que G est un (car 6= 0 cela groupe qui une contradiction (G)) plus de cela G doit contient un minimum, 31 3.4. Théorème de Hall normale sous-groupe dit N et G=N est groupe. Maintenant, si jN j est divisible par p dans alors G est groupe puisque G=N est groupe alors N est 0 groupe, mais N est un sous-groupe minimal normal unique de groupe résoluble G alors N est abélien p-groupe; alors N est un p-Sylow de G , et jN j=p ; p 2 : 1) Maintenant, de démontrer G dispose d’un Hall -sous-groupe. Soit L un normal sous-groupe de G tel que L=N est un sous-groupe normal minimal de G=N ; alors jL=N j = q , q2 si jLj = p q : Soit L1 soit un p-Sylow de Let soit M1 = NG (L1 ).; M = NN (L1 ) = M1 \ N . Nous devons montrer que M = M1 \ N = h1i : D’abord, nous montrons que M Z(L) et nous montrent que Z(L) = h1i depuis N \ L = h1i : On a jN L1 j = jN j.jL1 j = p q = jLj et L = N L1 . Soitx 2 M1 \ N et puisque L = N L1 ) l = nl1 tell que l 2 L; l1 2 L1 et n 2 N: Maintenant que nous devons montrer xl1 = l1 x a…n de disposer x:l = l:x et x 2 Z(L):( xl1 x 1 )l1 1 2 L1 ; depuis x 2 M1 = NG (L1 ) mais depuis N est normale et x 2 N alors xl1 x 1 l1 1 2 N \ L1 = h1i donc xl1 = l1 x et x:l = l:x alors x 2 Z(L) et M1 \ N = M Z(L) mais Z(L) C G; (Z(L) est sous-groupe caractéristique de L; et L normale dans G donc Z(L) est normale dans G) . Maintenant si Z(L) 6= h1i puis N Z(L) puisque N est sous-groupe normale minimal de G et L = N L1 donc L1 C L;mais L1 est Sylow q-sous-groupe de L alors jL1 j et [G : L1 ] sont premiers entre eux donc L1 est caractéristique dans L alors L1 est normale dans G implique N L1 est une contradiction puisque le N \L1 = h1i donc Z(L) = h1i 32 3.4. Théorème de Hall et M = NN (L1 ) = N \ M1 = h1i : Maintenant, pour montrer NG (L1 )est une sous-groupe de Hall de G. L1 est un Sylow q-sous-groupe de L et LCG donc par largument Frattini G= LNG (L1 ) = N L1 NG (L1 ) = N NG (L1 ); maintenant N \ NG (L1 ) = NN (L1 ) = M = h1i donc NG (L1 ) est un complément de N dans G, alors N est un est 0 groupe et G=N est groupe donc NG (L1 ) groupe et puisque (G : NG (L1 )) = jGj = jNG (L1 )j = jN j 0 alors [G : NG (L1 )]est un d’où NG (L1 ) est un nombre sous-groupe de Hall deG; alors dans ce cas G dispose d’une Hall 2) Soit H un sous-groupe. sous-groupe de Hall de G , alors (G : H) et (G : L) sont premiers entre eux ainsi le lemme (3.3.2.) G = HL, puisque(L : L \ H) = (HL : H) = (G : H) = jN j = p ; p 2 0 On a jLj = jN j jL1 j = p q et jL \ Hj = jLj =p = p q = p = q = jL1 j donc chaque -sous-groupe de Hall de G contient un Sylow q-sous-groupe de L, c’est L1 H alors L1 = H \ L C H comme L C G donc H plus de cela H et NG (L1 ) sont à la fois Hall NG (L1 ), sous-groupe de G alors H = NG (L1 ), d’où toute sous-groupe de Hall de G est la normalisée de toute les conjugués de L1 implique sont conjugué à NG (L1 ). 3) Si K est un KN sous-groupe de G et n’est pas sous-groupe de Hall de G donc G alors G = HKN implique (G : H) = (HKN : H) = (KN : H \ KN ) mais (G : H) = p ; p 2 0 donc (KN : H \ KN ) = p : D’autre part K \ N = h1i de cela jKN=Kj = jN j = p d’où H\ KN est un sous-groupe de H et jH \ KN j =jKj. Maintenant jKN=Kj =jN j et N est 0 groupe ainsi K est un de KN ; 33 sous-groupe de Hall 3.4. Théorème de Hall plus de cela K est conjugué à un sous-groupe de H \ KN dans KN , donc K est conjugué au sous-groupe de H alors K est un sous-groupe de Hall H de G: 34 sous-groupe lies dans un Conclusion générale Conclusion générale Le domaine de théories de groupe est très vaste et dans ce travail nous traitons une section peu fréquenté. C’est l’extension des p-groupes vers groupe vers groupes, précisément l’extension de Sylow p- groupe de Hall . Nous espérons bien qu’on est parvenu bien présenter ce mémoire-ci dernier, nous soutraction que ce sera un document serviable pour les prochaines étudiants en mathématiques. 34 Conclusion générale 35 Bibliographie [1] G.Costantini; Groupe des permutation d’un ensemble …ni , édition 2012. [2] Jean Delcourt ; Théorie des groupe, 2eme Editions , Dunod Paris 2007. [3] John-B Fralengh; A First cours in Abstract algébra ,Département of Mathematique Université of Rhode-Island,édition 1981. [4] Roger.Godement;Cours d’algeber;3eme edition.Paris1968. [5] A.Hitta;Cours d’algebre et exercices corrigés;O.P.Universitaires 2006. [6] Kenieth.S.Miller.P.H.D.;Element of Modern abstract Algebra;Happer’s andow Mathematic serie;éditor 1973(Charls A.Mutchenson). [7] W.Hall ; Hall work paper mathematic (Springer),2004. [8] Mohamed Zitouni; Algèbre,O-P-Universitaire, édition 1993. 36