III- DIVISION EUCLIDIENNE
a) La division euclidienne dans N
Soit a N et b N*, il existe un unique couple d’entiers naturels (q;r) tel que :
a = bq + r avec 0 r < b
( Démo de l’unicité )
on suppose qu’il existe deux couple (q1 ;r1) et q2 ;r2) d’entiers tels que :
a = bq1 + r1 avec 0 r1< b
Et a = bq2 + r2 avec 0 r2< b
D’où bq1 + r1 = bq2 + r2 bq1 - bq2 = r2 - r1
b(q1 - q2)= r2 - r1
Donc r2 - r1 est multiple de b
0 r1< b
- < - r1< 0 car -1<0
-b<r1- r2< b car 0 r2< b
Dans ]-b ;b[ le seul multiple possible est 0
Donc r1- r2 = 0 càd r1 = r2
D’où b(q1 - q2)= 0 avec b≠0
(q1 - q2)= 0
q1 = q2
le couple (q ;r) est donc unique
b) La division euclidienne dans Z
Soit a Z et b Z*, il existe un unique couple d’entiers naturels (q;r) tel que :
a = bq + r avec 0 r < b
IV- NOMBRES PREMIERS
Tout entier naturel n, n2 admet au moins un diviseur premier p
1e cas : n est premier
n divise n
donc n admet un diviseur premier (lui-même)
2e cas : n non-premier
n admet un diviseur d, d≠1 et d≠n
nombre fini de diviseur
soit λ le plus petit diviseur de n , λ≠1
on suppose λ non-premier
il admet un diviseur D, D≠1, D≠ λ
λ=Dq
si λ divise n, n= λk avec k N
d’où n=Dqk avec qk N
D divise n et D< λ est en contradiction avec la définition de λ
La contradiction provient de l’hypothèse « λ non-premier »
Donc λ est premier
Si n n’est pas premier, alors il admet un diviseur premier p, avec p(n)1/2
Reciproque:
Si n n’admet pas de diviseur premier p , avec p(n)1/2, alors n est premier
Soit λ le plus petit diviseur de n , λ est premier (démo précédente)
n= λk avec k N
λ<k car c’est le plus petit des diviseurs de n
λ² < λk avec λk=n
Donc λ < (n)1/2